Chapitre 2.

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Il n'y a aucun mot pour décrire ce paradis. C'est parfait. Le genre de chose où quand tu y penses des milliers de frissons parcourent ton corps. C'est exactement ça. Je tremble tellement l'excitation c'est emparé de moi.

Mes yeux exorbités devant mon écran d'ordinateur fixent inlassablement les images qui défilent.

C'est la troisième vidéo que je regarde.

Et je dois l'avouer, pour l'instant c'est ma préférée. Je la repasse pour le plaisir des yeux.

On y voit un jeune homme assis sûr une chaise au centre de l'image. À côté de lui une personne portant un déguisement changeant en fonction des vidéos. Le jeune homme attaché est pétrifié, il sait très bien qu'il n'est pas là pour discuter. Son regard perdu et effrayé m'apporte une espèce de satisfaction que jamais je n'avais ressenti.

La personne au visage caché d'un masque saisit d'abord un ciseau et se rapproche de la victime. Le jeune homme commence à crier des choses comme "Non ne faites pas ça.", "Laissez moi partir.", "Je ferais tous ce que vous voulez". Le voir reduit à un tel supplice me procure des frissons si agréable que je n'arrive plus à bouger.
Les ciseaux ouvert sur son doigt le font crier davantage. Mais au moment où les lament se rejoignent plus aucun son ne sort de son corps terriblement tendu. Le doigt roule sur le sol un instant avant d'être ramassé par l'exécuteur.
La victime se met à pousser un long crie qui s'arrête assez vite et donne place à des larmes. Il prononce des choses incompréhensible et subit à nouveau le sort du ciseau.

Sa main droite est à présent sans doigt. Le sang coule toujours autant et à recouvert le pantalon du jeune martyre.
Sans m'en rendre compte un sourire avait fait surface sur mon visage. Mes mains viennent accroché mon ordinateur et ramènent l'écran encore plus près de mon visage.

La vidéo continue sur une extraction du globe oculaire droit. Puis un arrachement des ongles de sa main encore composé de doigt.
Après avoir eu la langue coupée, la victime s'évanouit.
Comme moi l'exécuteur semble un peu déçu. Il lui coupe la gorge et la vidéo s'arrête.

Mon moment préfèré est toujours le début des vidéos, la peur qui se reflète dans les yeux des victimes me procure une sorte de jouissance inexplicable.

Les mains tremblantes je lâche mon ordinateur et retourne sur la page d'accueil. Un message est destiné aux abonnés.

"Bonjour à toutes et à tous soyez les bienvenus sur le site -Torture.com- . En un clique choisissez le profil idéal pour vos désirs. Ensuite choisissez les différentes tortures, au choix dans les propositions. La vidéo de la torture sera en direct si vous êtes la personne qui a choisi cette victime. Elle sera mise en ligne quelques heures après pour les personnes qui veulent voir la vidéo. Un montant de 500$ sera demandé pour choisir votre victime et le moyen de torture et un montant de 10$ par mois pour voir les vidéos. Je vous remercie, pour plus d'infos cliquez sur "contactez-moi". A bientôt sur Torture.com"

Je suis vraiment ravie. Je ne peux pas m'empêcher d'imager l'auteur du site écrire ce message le sourire aux lèvres fière de son travail. Dans son bureau où régnerait une ambiance macabre mais pourtant chaleureuse.

Je crois que ça va être plus facile que prévu. La simplicité de la procédure me surprend. C'est peut être même un peu trop facile. Après tous tuer quelqu'un est quelque chose qui ne passe pas inaperçu. Alors comment peut il gérer tout ça?
Mais je n'ai pas de raison de m'en faire, j'ai enfin trouvé ce qu'il me fallait. M'en méfier ne servirais à rien.
Évidemment je vais devoir réunir de l'argent voir me trouver un travail mais en un clique tout sera fini. Je n'ai plus qu'à me décider de quand.

Ce site est encore mieux que je me l'imaginais.

J'éteins mon ordinateur et sort de ma chambre. Une fois dans le salon je cherche le portefeuille de ma mère. Je sais déjà ce que je vais y trouver. Après un rapide coup d'oeil dans les environs je le trouve enfin sur la table basse.

Je m'assois dans le canapé et le prend sur mes genoux. J'en sort 200$, c'est déjà ça de pris.

Heureusement qu'avec le travail de ma mère l'argent est quelque chose de régulier même si nous ne sommes pas riches. Elle ne verra pas la différence.

Je retourne dans ma chambre après avoir remis avec soins le portefeuille sur la table et glissé l'argent dans ma poche.
Une fois à l'intérieur c'est ma tirelire que je cherche. Mes yeux se posent sur l'étagère et je viens y prendre ma poupée.

Je n'ai jamais eu de vrai tirelire alors j'ai eu cette idée après avoir lue une histoire.

Elle racontait l'histoire d'un homme qui aimait beaucoup l'argent, malgré le fait qu'il soit issu d'une famille non aisé. Dès petit, quand il recevait une pièce, il l'avalait en disant que ainsi elle était à l'abri. En grandissant il continua avec l'argent qu'il trouvait ou gagnait avec de misérable boulot. Arrivé à l'âge de 25 ans il avait déjà mangé près de 30 000$. Il avait un carnet dans lequel il écrivait toutes ses "économies". Mais il avait oublié quelque chose. Personne ne croirait à une histoire pareil. Et effectivement personne ne le cru quand il expliqua qu'il était riche et que jamais il ne perdrais sa fortune, parce qu'elle était à l'intérieur de lui. Alors qu'il possédé une réelle fortune, aux yeux des gens il était toujours aussi pauvre. Malheureux et sans argent pour le monde il décida de s'ouvrir de ventre pour montrer tous son argent. Mais une fois fais il se vida de son sang devant toutes les personnes qui ne l'avait pas cru tandis qu'un flot de pièce tombé de son ventre troué.

J'ai donc fais pareil avec ma poupée.

Je saisis un scalpel et coupe délicatement la couche de tissu de son ventre. Une fois fini j'en sort tout ce qui s'y trouve. 170$. Je n'ai pas assez mais c'est déjà bien.

Il me manque 130$ et ce sera bon.

Je la recout soigneusement et la remet à sa place. Je prend mon téléphone et commences des recherches pour me trouver un job.

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La veille j'avais chercher toutes la nuit en vain, jusqu'à ce que je tombe sur un ancien e-mail qu'une amie de ma mère m'avais envoyer il y a peu. Elle me proposait un stage étudient qui nécessité à s'occuper d'enfant. Comme je n'avait pas senti l'utilité de travailler et que je déteste les enfants je n'avais pas répondu. Mais la donne a changé. Maintenant c'est exactement ce qu'il me faut, malgré que je doive m'occupe de bambins.

Plus qu'à espèré que le poste soit toujours libre.

Vengeance Virtuelle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant