19.

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Ils sont torse contre torse, bouche contre bouche, bassin contre bassin, et pourtant, chacune de leurs courbes se complètent.

Les biceps de Léandro entourent les épaules du basané, ses mains se fondent dans ses cheveux comme si le geste était naturel, inné.
L'autre, quant à lui, encercle le torse du brun, balade sur le bas de son dos et redessine de ses doigts les creux qu'il rencontre, tandis que ses lèvres picorent incessamment celles de Léandro, comme si l'oxygène n'était plus que sa bouche contre la sienne.

Ils se caressent.
Ils se griffent.

Ils découvrent leurs corps avec brutalité, s'éloignent et se rejoignent dans des bruits sourds d'os qui se claquent. Leurs langues se dévorent. Leurs lèvres se mordent, se confondent, se mélangent.

C'est un fouillis de corps.

Al Chiaro Di LunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant