l'histoire de la vie et de la mort

Le départ

Le lendemain matin à 5h du matin, la maison se réveilla dans les pleures des plus petits, dans nos incompréhension et même dans la haine car même si c'est nos grands-parents qui vont nous héberger c'est un peu comme si nous étions orphelin.
Abandonné par notre père lorsque maman lui a annoncé qu'elle attendais un neuvième enfant. Il a préféré se suicider plutôt qu'assumer... d'ailleurs c'est moi qui ai trouvé son cadavre. Il était allongé dans le fauteuil une seringue vide sur la table, c'était habituelle , il se droguait souvent et était très violent surtout avec moi, quand maman était ok sur le sol par la drogue, l'alcool ou sa violence, il s'emprennait à moi... Heureusement que Quentin était là avec moi pour me réconforter ou le plus souvent pour m'empêcher de me suicider car les autres avaient bien trop peur de notre père pour bouger le petit doigt.
On aurait dû aller voir un psy mais maman n'a jamais voulu parce que c'est beaucoup trop cher et que pour elle notre père était un... Dieu sur terre... bien sûr à sa mort elle a fait une dépression et à jurer de ne plus jamais toucher à l'alcool ce qu'elle a fait et fait toujours à notre plus grand soulagement.
Et maintenant c'est notre mère qui ne veut plus de nous. Sommes-nous à se point repoussant ou c'est juste la faute à pas de chance?

Une heure après nous étions tous prêt et des assistantes sociales sont venues nous chercher. C'est à se moment là que Quentin et moi avions réalisé que se n'était sûrement pas qu'à cause de son cancer (si elle en a vraiment un...) qu'elle se débarrassait de nous. Elle nous cachait quelque chose mais les autres étaient bien trop occupé à pleurer dans ses bras en lui disant qu'ils l'aimaient pour le remarquer.

Nous étions dans la voiture depuis déjà 2h et j'avais plutôt l'impression que ça faisait 5h. Tout le monde était silencieux,les gloussements de ceux qui pleuraient faisait effet de fond sonore.

Je poussa un long soupire et dit:
"Où allons-nous? Es-ce encore loin? Connaissez-vous nos grands-parents?"
Car avant hier soir, nous ne savions même pas que nous avions des grands-parents.

Tous me regardaient comme si j'avais osée l'impossible: brisé se silence.

Les deux assistante sociales se regarda pendant un moment qui me semblait être une éternité puis après avoir poussé un soupire encore plus long que le mieux lune des assistantes dit, d'une voix calme:

"Nous allons à la campagne,normalement on devrait être là-bas d'ici 3h et oui j'ai eu l'occasion une fois de leur parlé"  alors une fois ces mots prononcé, tout le monde étaient pendus à ses lèvres même les gloussements avait cessé attendant impatiemment la suite de sa phrase.

"Ils étaient surpris quand je leur ai dit que leur fille étaient toujours vivante, ils la croyaient morte depuis longtemps mais alors quand je leur ai dit qu'ils avaient 9 petit-fils"

"Et fille" rajoutais-je précipitamment

"He... Oui et petite-fille, ils ont été encore plus surpris!"

Puis le silence repris encore plus pesant que celui d'avant mais cette fois sans gloussements, j'aurai aimé lui demander s'ils étaient content de nous recevoir chez eux mais je n'ai jamais su prononcée le moindre mots alors moi aussi je suis restée silencieuse et je regarda longuement le paysage fait de verdure et me dit que la route allais être encore bien longue...