Chapitre 1

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En ce jeudi, ma journée d'école porte à sa fin et je me prépare à rentrer chez moi. Ma journée a été longue et ennuyeuse, mais ce n'est rien de nouveau, ça a toujours été comme ça. Aujourd'hui, mon amie Sarah était sensée venir chez moi pour finir un projet de sciences, mais finalement, elle doit rester chez elle parce que c'est la fête de son petit frère Samuel. En ce temps mauvais dehors, je prends mon auto et je passe par la rue de la Côte-des-Neiges pour tourner sur The Boulevard et pour en finir, sur l'avenue Sunnyside qui est ma rue natale. Chaque jour en revenant chez moi, je remarque que les hivers québécois n'ont aucunement changé. Quel temps ennuyant. J'arrive chez moi, je stationne mon auto, enfin, celle de mes parents et je sonne à la porte. Évidemment comme d'habitude, personne est là. Mes parents arrivent normalement plus tard. Ma mère arrive vers cinq heures parce qu'elle est professeure à une école secondaire et elle doit toujours rester une heure de plus que les élèves pour corriger quelques travaux. Mon père arrive plutôt vers six heures, il est enseignant-chercheur en biologie. Bon, je sors mes clés de mon sac et je débarre la porte. En ouvrant la porte j'enlève le système d'alarme. À l'heure qu'il est, c'est-à-dire quatre heures,  je suis extrêmement épuisée de ma journée d'école et je n'ai pas envie de finir mon travail de sciences parce que les sciences ne m'intéressent pas et en plus, Sarah n'est pas là pour m'aider. Je décide d'aller dans la cuisine et de me servir un bol de céréales. Des fois, mais très rarement, la cuisinière arrive plus tôt et je lui demande de me cuisiner quelque chose de meilleur, mais là elle n'est pas là, dommage. En mangeant, je prends mon cellulaire pour voir mes notifications, deux ou trois notifications comme d'habitude. Sarah qui m'écrit qu'elle est désolé de ne pas pouvoir m'aider en sciences et mon ami Jean-Christophe qui me dit « Salut » sur son passage. Je finis mon bol de céréales et je réponds à mes notifications. Maintenant, j'ai vraiment pas envie de faire mon travail, alors pourquoi pas écouter la télévision. Je m'assis sur mon grand divan noir et je me couvre d'une grande couverture toute douce. Je prends la télécommande et je me décide à réécouter le film Avatar en 3D. Après environ quarante-cinq minutes, ça sonne à la porte; ma mère. Je lui crie d'ouvrir elle-même la porte parce que ça me tente pas de me lever pour aller ouvrir la porte. Alors ma mère ouvre la porte.

- Salut mon chou t'as passé une belle journée? Dit-elle.
- Une journée comme les autres, lui dis-je.

Chaque jour, c'est la même chose. En résumé, depuis que je suis née, je vie la même routine. C'est-à-dire, mon cadran sonne à sept heure le matin, je me réveille, je sors de mon lit, je vais aux toilettes, je mets mon uniforme, je mange mon déjeuner, je me brosse les dents, je me maquille, je prépare mon sac d'école, je mets mes bottes, mon foulard, ma tuque et mon manteau, je mets le système d'alarme, je sors dehors, je barre la porte et je finis par rentrer dans ma voiture pour aller à l'école. C'est tellement répétitif que je ne m'en rends même plus compte. Je ne sais même pas si j'aime ça ou pas.

Ma mère se décide à venir écouter le reste du film avec moi puisqu'il n'y a rien d'autre à faire. Trente minutes plus tard, la cuisinière arrive, elle vient chez nous tous les soirs de la semaine sans exception et la fin de semaine, elle est là toute la journée sans exception. Je suis quand même contente d'avoir une cuisinière parce que je n'ai pas à cuisiner et en plus je ne sais même pas comment faire. Par contre, elle cuisine toujours la même chose. Le lundi de la pizza , le mardi des pâtes, le mercredi du poulet, le jeudi du poisson et le vendredi de la soupe avec de la salade. Heureusement la fin de semaine, ça varie toujours! La cuisinière commence alors justement à préparer le dîner pendant que ma mère et moi regardons le film. Après quelques minutes, c'est enfin mon père qui arrive. Il nous salut et s'enferme dans son bureau pour finir son travail.

- C'est prêt! Crie la cuisinière.

Mon père, ma mère et moi s'installons dans la grande salle à manger pour le soupe. Évidemment, la cuisinière mérite de manger avec nous aussi puisque c'est elle qui fait à manger. Il est sept heure du soir, nous sommes tous autour de la table, et le poisson est servi. Et bien! Aujourd'hui c'est un saumon avec une sauce au raisins. J'adore ce repas, un peu plus que les autres. On commence à manger et tant mieux parce que j'avais vraiment faim! Je trouve que mes parents sont un peu bizarres parce que tous les deux sourient comme si quelque chose était arrivé.

La fuiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant