(Je vais raconter l'histoire au présent et non au passé c'est plus simple)
Mon histoire commence le mardi 28 février 2011 au collège Marcel Pagnol de Vineuil dans le Loir et Cher. Je suis en 3e4. Voilà un an que je ne m'entend pas avec une fille, Sonia. Cette année, depuis que j'ai été choisi pour participer au voyage en Italie et pas sa meilleure amie, j'avais eu le droit à des réprimandes de sa part et peu de temps après à celles des autres (" tu ne mérite pas d'aller en Italie", " t'es une salope à prendre la place des autres", " ferme ta gueule la meuf qui manipule les profs") et d'autres remarques du genre. Ne penser pas que je les ai regarder en leur disant de ce la fermer ou les ignorer, non, ils m'ont affaibli, m'ont fait du mal et la seule personne sur qui je peux compter c'est sur ma meilleure amie, Léna. C'est ainsi que le 28 février tout a basculé. Léna qui n'en pouvait plus de me voir comme ça est allée voir la CPE du collège, elle lui a expliquer la situation.
Ce midi elle a demander à me voir. Je suis arrivée dans son bureau avec Léna. Elle m'a demander de voir les messages et de me dire ce qu'on me disait. Je l'ai fait et elle nous a dit qu'elle réglerai ça.
____________________________
Le lendemain matin avant de prendre le bus, je reçois un message de Sonia :
< Je vais te faire une de ces réputation tu vas plus rien comprendre à ta vie >
Je lui ai rien répondu et je suis monté dans le bus. Je me sent mal. La prof d'Anglais me demande ce qui ne va pas quand je me met à fondre en larmes. Tout les visages sont tourné sur moi comme ce matin quand je suis rentrée dans le hall du collège. Je suis sortie de la classe en courant. Derrière moi j'entends ma prof m'appeller. Mais je continu à courir, je veux être le plus loin possible de ce collège. Il est 8h20. Si je cours assez vite je pourrais prendre le bus de ville qui m'amène directement au centre-ville de Blois. Je cours et saute par dessus le buisson au fond du collège et me dirige vers l'arrêt de bus. J'arrive à temps. Le bus s'arrête et je monte dedans. Je rentre chez moi, prend mon violon, mon portable, mes partitions et reprend le bus pour aller au conservatoire cette fois. J'arrive vers 10h15. Je vais dans l'auditorium et commence à m'accorder quand je reçois des messages 1 messages, 2 messages, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 messages et ça continue comme ça pendant cinq minutes... Je reçois des gens du collège des :
< Sale pute t'es qu'une balance >
< vas te faire enculer si quelqu'un veut bien de toi >
<Nique ta mère et tte ta famille veille bourgeoise de sa mère >Et encore 23 messages du même genre. Je décide de mettre mon portable en silencieux et commence à jouer du violon. Ça fait dix ans que j'en fait.
La musique est mon monde, ma passion tout comme le volley et voyager... C'est ce qui me fait me sentir mieux. Je rentre chez moi vers 12h15, en même temps que le bus du collège. Là, je suis surprise de croiser Léna qui sort du bus (elle ne prend pas le même bus que moi habituellement) et m'appelle :
- Madjouline... Où été tu passer ?!
- Devine... Et toi qu'es ce que tu fais là ?!
- Je m'inquiéter pour toi. Alors attends, les quatre choses qui te remontent le moral c'est moi, le volley, voyager et la musique. Alors en partant tu principe que tu est parti en me laissant comme une pauvre merde...
- Désolée...
- Ta intérêt. Et que tu reviens par le bus E alors que le terrain de volley et à côté du collège et que tu ne serai pas parti en voyage sans me prévenir...Alors je suppose que c'est la musique... Donc tu est parti au conservatoire.
- Bien joué Watson.
- Je suis trop une bg mdrr
- C'est pour ça que je t'aime.
Je rentre chez moi et me prépare pour aller dans mon nouveau club de volley. Je n'ai préférais ne pas parler à des message que j'ai reçu à Léna de peur de l'inquiéter. Elle a donc repris le bus pour rentrer chez elle.
Il est 14h45 quand j'arrive là bas. C'est à côté du Lycée Marie Curie de Vineuil, dans un énorme gymnase très moderne. Parti salle de sport, parti salle de muscu et plein d'autre. Il y a même un terrain spécialement pour le volley. Je suis trop contente. J'espère être prise au concours. Il commence à 15h30.
15h00...Je prend mes affaires et vais me préparer aux vestiaires. Je commence à stresser et essaye de garder mon calme... Ce niveau, voilà 10 ans que j'essaye de l'atteindre. J'entends la musique commencer puis le président sportif de la région Centre commence son discours :
^Mesdames, Messieurs, participants, bonjour. Je me présente, Alain GENDRIER. Je suis, comme vous le savez PSRG. Je vais m'occuper de tout ces petits candidats. Je vous informe également que seules deux places sont disponibles. En l'occurrence, je souhaite à ces candidats la meilleure chance que je puisse leur souhaiter. C'est parti !^
Tous les candidats rentre les uns après les autres sur le terrain quand leur nom est appeller dans le micro :
- MARIE HELENOU.....
(Je ne connais pas)- HANNA LOPEZ.....
(Ça me dit quelque chose)- PIERRE MULOZ.....
(Hey mais je l'ai rencontré en colo lui)- PAUL REBIS.....
(Il a deux ans de plus que moi je m'en souvient, il a commencer le volley en même temps que moi)- PABLO OZANO.....
(Ah... Je le rencontre enfin le fameux violoncelliste du conservatoire soit disant très doué)- ANTOINE ET EMMANUEL LANOU....
(Tiens... Je pense que ce sont de faux jumeaux cela)Je commence à stresser... Pourquoi ils ne m'appelle pas ?!... Quand soudain j'entends :
-MADJOULINE NICOLAS
(Ah enfin !!!)- MADJOULINE EST LA PLUS JEUNE PARTICIPANTE AVEC MARIE, 15 ANS SUIVIT PAR HANNA ET PABLO 16 ANS, PIERRE ET PAUL 17 ANS ET POUR FINIR, ANTOINE ET EMMANUEL, 18 ANS. QUE LE CONCOURS COMMENCE...!!!
On s'avance les uns vers les autres et nous saluons à tour de rôle. Nous saluons nos parents de la main puis formons les deux équipes que l'on nous impose.
1ère équipe : Madjouline, Pierre, Hanna et Antoine.
2ème équipe : Marie, Pablo, Paul et Emmanuel.
J'essaye de me calmer mais en vain. La pression est trop forte. Toute ma famille est venu me voir. Ils veulent que je gagne cette place et c'est normal. Ils ont toujours été là pour moi et je pense qu'ils le seront toujours mais aujourd'hui, ce n'est pas d'eux dont j'ai besoin mais d'aide et de soutient qu'ils ne peuvent plus m'apporter.
Je n'ai plus le temps de m'attardé sur mon sort. La compétition commence !
À suivre...
VOUS LISEZ
Une origine de crime
RandomPetite, on m'a souvent parler d'autobiographie, jusqu'à ce que je prenne la voix du Bac S. Je trouver cette idée tellement idiote. Mais je comprends maintenant... Ça permet de se délivrer d'un souvenir, d'un traumatisme et même...d'un secret qui vou...