C'était vraiment dingue, une histoire de fou personne ne m'aurais cru si j'avais expliqué qu'une superbe néréide se frottait ouvertement à moi dans la buanderie de mon immeuble.
Je pratiquais tout un tas de choses avec tout un tas de femme au « Murmure », le club privé que je fréquentais chaque samedi soir, la pénombre je connais, elle ne m'effraies pas bien au contraire elle décuple les plaisirs et fait tomber les inhibitions comme un alcool fort, le sexe secret amplifie tout.
La seule question qui me taraudait était de savoir comment cette jeune femme pouvait aveuglement faire confiance à un inconnu dans un tel endroit.
Malgré tout mon corps ne pouvait ignorer la morsure du désir qui nous traversait l'un l'autre alors que nous nous touchions à peine. Je sentais ma verge se tendre et elle, se frotter contre elle sans vergogne.
Je rêvais c'était ça, je devais rêver...et pourtant...
Mon panier à linge laissé derrière la porte permettrait de nous laisser quelques secondes pour nous reprendre si quelqu'un décidait également de faire une lessive à 23H. Je décidais de lui demander clairement ce qu'elle voulait mais mes oreilles sifflaient par l'afflux de sang bouillonnant dans mes veines, je n'entendis que « ...juste cette chaleur » et sentis l'arrière de sa tête se poser sur mon torse.
Mes mains le long de mon corps ne savaient quoi faire, les néons inutiles de la pièce ne permettaient à chacun que de distinguer les contours du corps et du visage de l'autre. Et cela me plaisait autant qu'à elle, l'ombre remplaçait les masques et les foulards. Il nous privait d'un sens pour nous permettre de nous concentrer sur les sensations et les odeurs. Elle sentait la vanille.
Ma main commençait à remonter le long de son bras droit, des frissons lui faisaient dresser le fin duvet qui le recouvrait. Sa respiration s'accélérait et je me penchais pour frôler de mes lèvres son coup parfumé comme une foret après la pluie. Elle s'abandonnait à ma bouche, j'aurais pu faire ce que bon me semblait mais c'était notre première rencontre, je voulais faire durer cette attraction aussi longtemps que possible avant de m'enfouir en elle.
Une porte claquait, c'était le signe qu'il fallait que notre première rencontre tourne court. Je me précipitais vers la porte saisit mon linge que je laverais une autre fois et la laissait allaitante la main appuyée sur le haut de la machine devant elle, certainement par peur de perdre pied. Un dernier coup d'œil le temps qu'elle reprenne ses esprits pour apercevoir ses boucles s'échappant de son chignon fait à la va vite, ses longues jambes, et je claquais la porte en la laissant seule dans l'attente de nous revoir.
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The clothes room
RomanceKarine, jeune femme de 26 ans divorcée depuis peu, est dépassée par sa vie au rythme effréné surtout avec une petite fille de 21 mois et un travail des plus prenant. ajouté à une vie sexuelle inexistante, les mystères qui se trament dans la buanderi...