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[ pdv de  (...) ]

*total incompréhension*,  ce "gémissement" habituel du train annonce l'arriver au quai. Je m'empresse de refermer mon carnet et remballer le tas de gâteaux laisser sur la table, avant de m'avancer vers les portes.

Cette bouffée d'air frais me frôle le visage, ça m'a manqué. Paris tu m'a manqué. Bagage à la main, je sort de la gare et rejoint mon chauffeur. Dylan.. Il me sourit. Il m'embrasse. Il me raffole, mais évidemment, monsieur est repoussé. Je le laisse me chercher, sans le laisser me toucher.

Paris est grand. Nous sortons du milieu complètement touristique en direction d'un quartier chic, un beau quartier lui étant calme, où mon immeuble m'attend. On s'arrête. La place est grande, inoccupés ou du moins peu, par de jeune couple ou personne âgée achevant leurs journée par une petite balade.

«Sortons-nous?» me propose-t-il. Il était en mon intention de refusé et partir à la rencontre de mon logement mais, comment dire? Un sourire au bout de ses lèvres s'affiche, je vois ce jeu dans son regard, et le saviez-vous? j'aime cela..

Il sort lui aussi de la voiture après l'avoir garé et nous nous dirigeons vers une sorte de foire à une quinzaine de minutes à pieds du lieu initiale. Des jeunes, la place est remplie de jeune, tous étudiants me semble-t-il. De la musique à fond, tous chante et danse, se préoccupant de rien, les pressions évaporés. C'est vrai qu'en étant soûl, c'est plus facile.

Dylan s'empresse de me tirer vers lui, pose ses mains tellement froides et douce sur mes hanches, ce qui me fait frissonner. Il m'entraîne sur la piste et nous dansons, dansons sans même nous arrêter. Cela fatigue, j'ai soif, un verre entre chaque danse, pouf! À un moment donner ça monte à la tête, j'ai chaud tiens.. Pouf, pouf, pouf! Moi soûl? Nannn arrêtez vos bêtises!

21h00; 21h55; 22h30; 23h10; ..06h30; Le mal de crâneeee! Je me frotte les yeux délicatement et m'apprête à m'étirer comme une folle mais.. «Aye!» avais-je entendu. Je me retourne et merde, mon poing dans la gueule à Dylan, je ris. Dites moi.. attendez, DYLAN?! Oh mon dieu, me dit pas que.. Il se met à rire.

«C'est fou de savoir à quoi tu pense juste en posant les yeux sur ton visage.» Il me dévisage, toujours en présence de ce sourire, à travers le miroir. «Alors, vue que madame ne semble pas se souvenir de la veille.. Il c'est rien passé. il c'est rien passé ou du moins ce n'est pas aller bien loin.» déclare-t-il. «J'ai bien essayé de repousser mais tant pis t'avais trop bue. Aimant jouer, je ne me serais pas gêner pour.  mais j'ai un minimum de respect pour toi donc bref.» Sur ces derniers mot, il pointe du doigt l'horloge du mur opposé.

Let's escapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant