La rentrée. Sans doute le jour le plus stressant de l'année. Pleins de nouvelles têtes, des personnes plus grandes, plus belles... Et c'est alors que je l'aperçus. Grand, musclé, bien habillé avec de grands yeux marrons étonnamment clairs. La première personne que je voyais parmi tous ce monde c'était lui. Si seulement je ne m'étais imaginé rien qu'une seconde ce qui allait se passer par la suite.Les jours passèrent normalement avec de belles rencontres dans ma classe ; je ne les lâche plus maintenant. Un jour, alors que j'étais sur un banc avec ma meilleure amie, le garçon du premier jour vint se poser sur le banc en face avec ses potes. Il est vraiment magnifique. On parlait de lui, que nous le trouvons mystérieux, sans savoir que l'un de ses amis nous écoutait, et qu'il alla directement le lui dire. Il me regarda sans que je comprenne et je faisais semblant de ne pas le voir ... oh mon dieu, il est vraiment trop beau. Le soir même, il était venu me parler sur Facebook et j'étais tellement contente qu'un garçon aussi beau que lui s'intéressait a moi ! Il me parla tout le week-end et il était adorable ; je fondais, littéralement. Sans me douter de rien, cela allait être le commencement de quelque chose, une histoire, notre histoire.
Tout se passait bien, j'apprenais à le connaître, et je m'attachais de plus en plus à lui, c'est peut être idiot, mais ce garçon semblais être mon type de personne idéale. Mais un jour, ce matin là, tout bascula dans la folie sans que je n'y comprenne rien. Des révélations s'assénèrent sur ma tête comme un coup qu'on m'aurait donné. Le garçon adorable et mignon que j'avais rencontré quelques jours auparavant s'est avéré ne pas être celui que je croyais : en effet, un homme au passé sulfureux se dévoila à moi, après avoir entendu maintes rumeurs, un peu plus chaque jours et je découvris son vrai visage : un dragueur professionnel passé maître dans l'art de la tromperie, et un cachotier hors normes. Des mauvaises filles. Voilà tout ce qu'il aimait, tout ce avec qui il couchait. Je n'en revenais toujours pas. Je n'y n'aurais jamais pensé, même dans mes rêves les plus fous, mais de plus en plus de personnes me parlait de lui mais le problème, c'était qu'ils ne me disaient que du mal de lui, de ne pas m'attacher à lui, de me méfier car il n'était absolument pas sérieux avec les filles ... Mais le deuxième problème était le suivant : je m'étais déjà, trop je pense, attachée à lui. Ce n'étais clairement pas possible ni envisageable que je sois, que je tombe amoureuse de ce genre de gars. Il forçait, il avait l'air vraiment sincère et je voulu craquer tant et tant de fois... Mon cœur me dictait de foncer tandis que mon subconscient lui, me conseillait de le fuir. J'était totalement perdue, perdue dans mes pensées perdue dans mes choix, mais à chaque seconde où je voulais partir, il me donnait des raisons de rester. Il me soutenait qu'il avait changé depuis l'an dernier, depuis ses multiples aventures, qu'il avait changé pour moi car il voulait être avec moi comme il n'avait pas eu envie avant, que j'étais la seule pour qui il n'avait jamais ressenti de tels sentiments... Je le croyais malgré tout, j'avais envie de le croire sincèrement.
C'est pendant ces vacances en Martinique, ma terre d'enfance, je j'ai sus ce que je voulais : je le voulais lui comme il me voulait moi. C'est irrationnel d'aimer quelqu'un quand vous êtes sûr que cette personne vous fera du mal, vous détruira, un jour ou l'autre ... Mais je l'aimais, et il m'aimait. J'étais indécise dans ce que je voulais et devais faire, mais ces vacances dans mon coin de paradis allait vite me remettre les idées en place. Entre plages, balades et encore plage, je faisais le pleins d'ondes positives car, repensant à la réalité à laquelle j'allais devoir me confronter une fois rentré, cela me donnais le cafard. Là-bas auprès de ma sœur de cœur, celle que je n'ai jamais pu oublier malgré toutes ses années passées loin l'une de l'autre, je me sentais en pleine forme. Les Salines, la balade en jet-ski autour du rocher du Diamant, les plages tous les matin dès 8h à Petite Anse, où l'on était que toutes les deux me manque terriblement. Le moment où j'ai eu la chance de pouvoir nager avec une tortue, fut l'un des moment les plus magique de ma vie, sans exagérer. Mais qu'est la vie sans péripéties ni décisions peut-être, souvent même, prises sur un coup de tête. Je le voulais et je voulais être avec lui, peut importe ce qui se passera, je voulais être dans ses bras. Mais je semblais obligé de m'adapter, jamais auparavant je n'avais éprouvé quelque chose comme ça pour quelqu'un, c'était tellement nouveau pour moi et pour lui aussi... J'avais pris ma décision, celle-ci mûrement réfléchie, même si tout le monde, ou plutôt personne, n'approuvait notre relation, personne sauf Julie. Elle était la seule personne à m'encourager à foncer, la seule personne qui croyait en cette relation. Elle voyait bien comment il était avec moi, elle le pensait réellement sincère elle aussi ne doutant de rien. Bien sûr qu'elle m'avait quand même prévenu, comme les autres, mais je le savais que j'allais m'embarquer dans une mer assez tumultueuse, et que l'allais peut-être, sûrement même, y laisser mon navire.
Plus le départ de mon île de beauté se rapprochait, et plus vite j'allais le revoir. J'étais tellement triste et tellement heureuse à la fois. Aussi stressé que indécise, mais surtout excité de savoir ce qui allait se passer dès mon retour à Toulouse, comment allait se passer nos retrouvailles, hors écran, et bien évidement, la vraie et seule question que je me posais, est-ce qu'il avait vraiment changé et si il allait assumer d'être avec moi au lycée. Tant et tant de questions se bousculaient dans ma tête, et je m'endormie dans l'avion, les joues remplis de l'armes d'avoir été séparé de celle qui compte le plus, et la tête pleines de rêves. Inexorablement, j'allais de plus en plus me rapprocher de celui qui allait devenir pour un certain temps, mon futur.
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Aucun regret.
Romance"Toi et moi. C'est tout ce qui m'importais. Qu'on soit à deux et qu'on soit heureux. Mais tu as décidé tout seul du contraire, tu étais, en réalité, bien plus heureux sans moi."