Cris du coeur, cris des pleurs

Il y a tant de peine

Il y a tant de peine dans ce monde. Tant de désastres, de familles brisées, de cœurs meurtris, d'hommes détruits. Tellement de malheur. Nous vivons dans un monde triste, sale, mauvais. La vie n'est pas un conte de fée et elle ne le sera jamais. On meurt de cancers, notre enfant naît avec la leucémie, les gens sont dépressifs, les adolescents se suicident, les parents divorcent.

Tout est mal, mauvais, noir et sombre. Tout le monde à du noir au fond de lui qu'il soit réel ou irréel ; que cette masse sombre soit des cellules qui pourrissent notre organisme ou une marée noire qui envahit notre vie nous faisant voir le monde avec encore plus de défauts qu'il n'en a déjà.

Je ne l'aime pas ce monde, il est moche, il est en friche. Et chaque être doué d'un minimum de raison sur cette terre, se rue vers l'unique rayon de soleil qu'il voit. Alors on s'attend à trop à toujours plus et on reçoit toujours moins.

On court à la poursuite de cette étincelle, qui n'est qu'une utopie, et on s'en fiche d'anéantir les autres. C'est nous avant tout le monde. Puis après on les regarde et on leur rejette la faute. C'est la faute des autres. Mais si on se regardait on verrait que nous non plus on n'est pas blanc comme neige. Peut-être qu'au final ce ne sont pas les autres les fautifs, c'est nous. Nous sommes nos propres démons.

La peine, la douleur, la laideur de cette vie, en faîte c'est peut-être nous tous ensemble qui l'avons créé. On a créé notre propre douleur en s'inspirant de nous-mêmes parce que nous sommes nos propres cauchemars. Nous sommes les plus belles choses que nous pouvons créer tout en étant nos pires cauchemars.

Certes le monde est un trop plein de peine, un trop plein de pauvres, de gens en détresse, de personnes qui s'écroulent...Mais que pouvons-nous faire ? C'est notre faute, c'est notre monde et c'est nous qui l'avons rendu si moche.

Nous ne pouvons que nous rejeter la faute. Vomir notre haine envers nous-même et accepter. C'est notre faute et alors là. Je dis bien peut-être, peut-être arriverons-nous à sauver une partie de l'humanité. Qui sait, tous nous sauver...