lovestrange | kaisoo

[O1] 一 i was lost, he found me

C'était un vendredi soir. J'avais décidé d'acheter un cadeaux à Chanyeol, mon copain, car son anniversaire approchait. J'étais à Gangnam, voulant acheter un cadeaux qui pourrait correspondre à ses goûts plutôt élevé.

Je tournais au coin de la rue. J'etais en train de regarder des montres dans une vitrine, quand un reflet attira mon attention.

Chanyeol était là, avec deux filles accrochées à son bras. Je traversais la rue et allais me plaindre devant lui.

-Tu fais quoi là? Dis-je.

-Oh... Kyungsoo-ah, qu'est ce que tu fais là?

-Parle pour toi! Et tu m'expliques qui sont ces deux filles accrochées à tes bras?

-Elles? ce sont de très bonnes amies à moi. Dit-il en passant ses bras sur leurs épaules.

-Tu te moques de moi?

-Oh oui! Depuis bien longtemps maintenant!

-Quoi?!

-Attend t'as vraiment cru qu'on irait loin ensemble? Dit-il en rigolant.

Je restais silencieux, les larmes me montant aux yeux.

-C'est qui lui? Demanda une de ses charmantes hôtes.

-C'est celui dont je vous ai parlé!

-Ah le mec du pari! Dit l'autre.

-Pardon??! M'étouffais-je.

-Oh pardon, j'avoue ne pas t'avoir fait part de se léger détail... Nous ensemble, c'est juste à cause d'un pari. Pour le réussir je devais te mettre dans mon lit, mais vu que tu m'as pris la main dans le sac, c'est tant pis... Et puis on va pas se mentir, t'es loin d'être mon style, et en plus je ne suis pas gay... Ahh~ je me sens enfin libre! Passé trois mois à faire genre d'être un gars super cool et mignon... C'était épuisant! Bref on va pas épilogué, je te dis salut ici. Dit-il en partant dans un bar suivi des deux femmes.

Je restais planter là, au milieu du trottoir, les joues noyées de larmes, celles-ci ayant réussi à franchir la barrière de mes yeux. Je m'éloignais finalement, sans me retourner. Je déambulais dans les rues, bousculant et me faisant bousculer. Quand je sortie de ma stupeur, je me trouvais dans les quartiers d'hôtels. Autour de moi se trouvant des bars d'hôtes, des motels et autres lieux de perditions.
Je soupirais... Génial, comment est-ce que je rentre maintenant? Surtout que j'ai super mal aux jambes.

Je m'assis sur un banc en me massant les jambes. Après quelques secondes, des frissons parcoururent tout mon corps et je remarquais qu'il faisait nuit noir. Je fouillais dans mon sac et dénichais mon téléphone. Je tentais de l'allumer, sans résultat. Génial, maintenant j'ai même plus de batterie. Je me sentais perdu, sans téléphone ni aucun point de repère. Le seule numéro que je connaissais était celui de Chanyeol. Je savais que j'aurais dû apprendre celui de mes proches...

Après un moment d'hésitation, j'entrais dans un café.

-Bienvenue! Me cria un garçon en se dirigeant vers moi. Êtes-vous seul?

-Oui. Chuchotais-je.

-Oh je vois. Venez par ici!

Il me conduit à une table, dans un coin calme.

-Je vous laisse la carte. Appelez-moi dès que vous avez choisi. Dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je le rappelle quelques minutes plus tard. Après avoir commandé un Cappuccino et une part de gâteaux, j'allais aux toilettes. Je me regardais dans le miroir. À la vue de mon visage je compris les regards de pitiez que m'avais lançait le serveur.

Je tentais tant bien que mal de me recoiffé, mais suite à plusieurs échec j'abandonnais. Je retournais à ma place. Ma commande était là, je m'assis donc et sirotait mon café.

2 heures plus tard.

-Ce café a si mauvais goût? Dit une voix derrière moi.

-Hein? Dis-je en faisant face à mon interlocuteur.

Je suivis son regard. Mon café était encore à moitié pleins.

-Oh non, c'est pas ça, pas du tout... J'ai juste pas goût à ça... Lui répondis-je, la voix enroué.

- Je veux bien comprendre, mais je dois fermer le bar là...

Je lançais un regard circulaire dans la pièce. Effectivement, j'étais le dernier.

-Il est quel heure? Demandais-je.

-Minuit passé.

Je réfléchis. Le centre devait être fermé depuis un moment. J'allais devoir trouver un endroit où dormir. Je me levais.

-Bon je vais y aller...

J'étais sur le point de sortir du café, quand le garçon me lança:

-Est ce que tu as un endroit où dormir?

-P-pardon? Je dis en me retournant vers lui.

-C'est juste que tu m'a l'air... Eh bien, dépressive. Je voulais juste... Être sur qu'il ne t'arrive rien...

Je le fixais, interloqué, quand mon regard se brouilla. La dernière chose que je vis fut une silhouette se précipitant vers moi.