Chapitre 1 : Les présentations

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Pourquoi vivre dans un monde où le monde lui-même est inégal ? Pourquoi certains sont privilégiés à d'autres alors qu'ils sont meilleurs ? Pour mourrir dans de bonnes conditions alors que notre vie a été un total bordel ?

Je regarde ma mère s'effondrer devant les factures du mois. Je suis en haut des escaliers. Je la regarde. Elle ne sait pas que je l'observe. Elle ne sait pas que je l'observe tous les jours et que j'observe tous les jours le monde qui s'écroule autour de moi. Pour savoir comment j'en suis arrivée là, il faut revenir quelques années en arrière.

Je m'appelle Paulina Storel, j'ai 13 ans et j'habite dans une banlieue plutôt pauvre. Où ça ? En France. Je suis une fille plutôt réservée avec un caractère propre à soi-même, mais je peux vraiment être sociable avec les personnes en qui j'ai vraiment confiance. Physiquement ? Je suis grande et plutôt mince, et brune aux yeux marron.
J'ai mes deux parents, ce qui est plutôt rare dans mon quartier, donc, je suis assez fière de ça. Vous allez vous dire que je suis fière pour un rien mais personne n'imagine les conditions difficiles dans lesquelles je vis avec ma famille.
Mes parents, ce sont tout pour moi. C'est un des seuls appuis sur lequel je peux compter. Je les adore, ils sont tellement plus attentifs et cléments depuis à mort de mon frère que je me croirais presque comme les autres.
Mon frère s'est suicidé quand il avait 15 ans. Il... a... sauté du haut de sa fenêtre et... au moment où...où il s'est accroché à la fenêtre pour sauter, je venais d'entrer dans sa chambre. Je me rappelle, je me rappelle qu'en sautant, je savais que c'était trop tard et qu'il n'allait plus jamais revenir, mais, du haut de mes 6 ans, je gardais espoir qu'il soit encore parmis nous et que j'allais encore le voir tous les jours. Mais cela ne s'est pas passé comme ça et je m'en suis voulue depuis l'instant où mon père me regarda et me dit :"Sa vie est terminée Paulina".
Je me suis voulue de ne pas l'avoir arrêter, je me suis voulue de ne pas lui avoir dit que je l'aimais alors que lui me le disait comme s'il sa fin était proche. En effet, sa fin fut proche malheureusement.
Suite à ce suicide, ma mère est tombée en dépression pendant six mois. Mais maintenant, tout va bien, mes parents travaillent tous les deux dans une banque, et sont un couple solide.

Forget me pleaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant