Exquise gourmandise

Plus jamais

Pourquoi à chaque fois il faut que je me laisses avoir?
Pourquoi mon cœur est-il aussi faible?
Pourquoi suis-je aussi conne?

Encore une fois, j'ai du ramasser mon cœur si faible à la petite cuillère.

Je n'arriverais donc jamais à apprendre de mes erreurs. Dès qu'il me sort tous ses beaux discours, je retombe à nouveau dans ses bras .Lui mettant à disposition mon cœur pour mieux me le briser de nouveau. Et pourtant je me suis juré maintes et maintes fois de ne plus retomber dans le panneau. Après quelques mots doux susurrés à mon oreille, des baisers dans mon cou, des "je t'aime" et ses belles tresses (que j'adore tirer quand il me fait l'amour), il m'avait à sa merci.

On recommence ce cercle vicieux qu'est ce soit disant amour que l'on partage. Et finalement comme toujours, je suis la seule à aimer .

Pourtant à un moment de cette relation misérable, j'ai cru qu'il avait changé. Il était doux, attentionné, m'embrassait en public(chose que jamais il n'avait fait auparavant).Il m'amenait chez lui pour autre chose que me sauter dessus. Il me préparait même mon petit déjeuner pour me le servir au lit.Après une dure journée de labeur , il me massait les pieds. Le stéréotype du Prince Charmant!!

Vous allez me traiter d'idiote , je sais. Et je vous avouerais que c'est totalement justifié. Les gens ne changent pas même si on veut y croire de toutes nos forces.

Je suis vite retombé de mon petit nuage.Cet espèce de CONNARD narcissique ne pensait qu'à baiser tout ce qui bouge. Qu'à fourrer sa queue dans chaque chatte qu'il trouve. La mienne n'a été qu'une pause , une simple interlude entre deux coups. Soit disant qu'il ne savait pas pourquoi il faisait ça et qu'il allait changer pour moi. Jamais deux sans trois comme on dit si bien.

Sauf que cette fois ci il avait été trop loin. IL l'avait ramené chez moi. Pourquoi a-t-il fallu que j'oublie mon déjeuner ce jour là? Pourquoi lui avais-je donné mes clés d'ailleurs? alors que je n'avait aucune confiance en lui.

Dès l'entrée, j'avais retrouvé des vêtements qui jonchaient le sol. A chacun de mes pas, mon cœur battait de plus en plus vite et menaçait de s'arrêter à tout moment. Devant la porte de ma propre chambre, j"'hésitais à rentrer. Est-ce que je voulais vraiment savoir ce qui s'y passait? Je rassemblais mon courage et ouvrais la porte d'une traite sans rien dire. Il était en elle sur ce lit où tant de fois il m'avait dit qu'il m'aimait. Leurs gémissements résonnait dans la pièces et dans ma tete. Elle levait la tete et m'apercevait au dessus de son épaule. Son visage se décomposait immédiatement. Elle l'avait poussé pour qu'il s'aperçoive que j'était là.

- Ce n'est pas ce que tu crois !! m'avait -il dit, en se levant du lit pour venir vers moi.

- Tu aurais vraiment pu trouver une autre tirade que celle-là. Je l'ai déjà tellement entendu dans les films.Ce n'est pas très original tu sais.

C'était bien la première fois que je ne lui hurlais pas dessus.

- Chéri , calme toi !

- Oooh mais je suis très calme , mais celle là était vraiment de trop.

L'autre pimbèche s'était relevé pour récupérer ses vêtements.

- Et toi l'autre là, tu connais la sortie , j'ai pas besoin de te la montrer puisque je t'ai pas invité.

Elle passait à coté de moi avec cet air ahuri, genre qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'étais aussi calme face à cette situation plus qu'humiliante. Si seulement elle savait à quel point j'avais envie de lui arraché les yeux.

LUI !! Il était assis sur le lit et me fixait. Je tournait les talons et lui dit avant de sortir de la chambre:

- Je vais déjeuner. Fouté malkan ! lè mwen soti travay pa menm lonbraj aw an vlé pa vwè !! (Dégages de chez moi ! Quand je sortirais du travail je ne veux même pas voir ton ombre qui traîne !!)

Je ne lui avais pas laissé le temps de répondre , je sortais de l'appartement. Ce n'est qu'une fois dans ma voiture que je laissais les larmes s'échapper.

Etant mon propre patron, je ne suis pas retourner au travail. Je passais l'après-midi dans mon parc préféré.

Vers dix neuf heures, mon ventre commençais à crier famine. Je l'avait totalement zappé d'ailleurs. Je décidais de me faire un petit restaurant antillais. Au menu pour moi c'était croquettes de fruit à pain, gratin d'igname et cochon roussi et comme dessert un bon sorbet au coco. Pile poil ce qu'il me fallait pour me remonter le moral. Après avoir bien mangé, je me décidais à rentrer chez moi. Et à ma grande surprise, il était encore là. En train de fumer sur MON balcon. Mais quel culot ce mec !!!

- Qu'est ce que tu fous encore là? je lui avais crié ses mots qu'il avait sursauter.

- Laisse moi t'expliquer !! 

Mon sang n'avait fait qu'un tour. Je lui sautais au cou.

- Si tu ne sors pas de chez moi immédiatement, JE TE TUES !! 

Je lui avait dit ces mots en serrant de plus en plus mes mains sur son cou.

- Je dirais que tu t'ai suicidé sous mes yeux parce que je voulais te quitter. Je dirais que tu m'as menacé de te jeter du balcon, mais que je ne t'ai pas cru et j'ai à peine eu le temps de tourner le dos que tu avis déjà sauté. Personne ne croira que du haut de mes un mètres soixante sept j'aurais pu te faire du mal.

- Mais... tue... moi !

Il suffoquait presque.

C'est vraiment à ce moment là que je suis revenu à moi. Il était rouge presque violet. Je ne mettais pas rendu que j'avais autant serré son cou. Il me poussait pour s'enfuir. C'est uniquement quand j'ai entendu la porte claquée que je sortis de ma stupeur.

J'allais vraiment le tuer !! Je ne me savais pas capable d'une telle horreur. La colères est vraiment quelque chose de vicieux.

Je crois que j'ai pleurer pendant des jours.

PLUS JAMAIS JE NE CROIRAIS EN L'AMOUR.

PLUS JAMAIS..... 

Coucou les loulous , je me décide à enfin publier ce que j'écrit depuis plusieurs mois . J'espère que mon exquise gourmandise va vous plaire.N 'hésitez pas à me laisser des commentaires. Je tacherais de vous répondre. 

PS: Je suis d'origine antillaise donc vous allez retrouver quelque mot de créole dans mes écrits. Ne vous inquiétez pas je vous laisse la traduction juste après.

Gros bisous ensoleillés même si la nuit s'est déjà couché de mon coté.