RESTE

"Belle coïncidence"

"C'est un jour de plus, hier n'était rien et demain ne sera peut être pas là. Profiter du seul jour où l'on peut rester. Mourir est facile, c'est vivre qui est dur."

Adam se répétait cette phrase tout les jours dès qu'il se réveillait. C'était une façon de ce donner du courage pour se lever tout les matins, et ne pas penser à tout, tout ce qui pourrait l'emporter. Maintenant, une autre raison pouvait le pousser à ce lever le matin, voir Autunm et l'écoutait parler.
Des cris résonnèrent dans le salon, des insultes volaient, dans chaque recoin de la maison. Des pleurs se rapprochaient de plus en plus de la chambre de Adam, sa Soeur, se disait-il. Elle ne tarda pas à ouvrir la porte et à venir se jeter dans les bras rassurant de son grand frère.
    Il lui disait des mots doux, en lui caressant doucement le dos. La petite brune se calmait petit à petit, mais les cris retentirent encore plus fort, elle se remit à pleurer de plus belle. C'était cela que Adam voulait éviter, il aimait sa Soeur plus que tout mais ne pouvait plus la rassurer, car lui aussi avait besoin d'être rassurer. Mais ça, qui pouvait le comprendre ?
Le Brun quitta sa petite Soeur, il était déjà 7h40, ses cours commençaient dans à peine 20 Minutes. Le même retard.. il s'habilla alors en vitesse, descendu, ne tenant aucun regard pour ses deux parents et partit.
Il marchait, le long des maisons, les chiens du quartier aboyaient, faisant réveiller petit à petit la rue dans laquelle il vivait. Il lui restait encore 10 minutes de marches avant d'arriver au lycée, sachant qu'il était déjà 7h55, c'était maintenant sur qu'il arriverait en retard. Sa petite routine de vie recommençait. Les disputes, sa Soeur, le retard, les cours, les potes, les mauvaises notes, les engueulades, les devoirs, sa Soeur, les disputes, la cuisine, dormir, ses cauchemars, la fatigues et le lendemain c'était repartie.

La vie de la blonde semblait plus facile de loin, mais elle aussi avait ses problèmes, sa routines. Sa mère n'était plus là, elle était seule avec son père et son grand frère. Son grand frère, c'était son modèle. Elle l'adorait, ils avaient tout vécus ensemble, ils s'étaient soutenus après le départ de leur mère, c'est lui qui l'a élevée en quelque sorte. Son père est tombé dans une lourde dépressions, alors Autunm n'avait personne à par son frère, c'est lui qui lui donnait à manger, la couchait, l'aidait à faire ses devoirs. Il a aussi aidé son père à sortir de sa dépression, il l'accompagnait chez le psy, à lui aussi, il faisait à manger, le couchait, l'aidait à prendre soin de lui.
Autunm aimait son frère plus que tout, mais maintenant il n'était plus trop présent, lui aussi avait une vie, qu'il a dû mettre sur pause. Alors il fallait bien qu'un jour il la reprenne. Il avait maintenant 21 ans, il était dans une petite université pas très connu à San Francisco. Il voulait devenir médecin, il était fort et avait beaucoup d'ambition, sa Soeur l'admirait plus que tout au monde, c'était son super héros comme elle le disait si bien quand elle était petite.
Autunm se dirigeait elle aussi vers son lycée, elle était devant l'enceinte de l'établissement attendant patiemment sa meilleure amie encore en retard.

-"Luna.. tu habite juste à côtés du lycée et tu arrive encore à être en retard."

-"Mais c'est le principe, puisque j'habite à côtés, je me lève le plus tard possible. Je sais que j'arriverai toujours pile à l'heure.
Alala.. Autunm, j'ai tellement de choses à t'apprendre. "

-"Niah niah niah."

Les deux amies rirent ensemble, et se dirigèrent vers leur salle de cour.

-"Adam.. vous êtes en retard. Une fois de plus."

-"Désolé madame, j'ai eu quelque problème chez moi."

-"Vous viendrait me voir à la fin de l'heure."

Adam hocha la tête et alla à sa place. Il savait pertinemment ce que cette prof voulait. Il savait exactement ce qu'elle allait dire. "Adam, je voix bien que ça ne va pas. Il faudrait en parler, vous n'êtes pas présent en cour, physiquement oui mais c'est tout. Vous accumulés déjà les retard et sa ne date pas de cette année. Vous savez, nous somme tenu au secret professionnel alors vous pouvez nous parler."
Et c'est exactement ce qu'il se passa, là professeur lui fit le même discours. Et Adam répondît ce que chaque jeune répondrait à sa place. "Oui, je sais ne vous inquiéter pas Madame, je viendrai vous voir, ou quelqu'un d'autre, si j'ai un problème." Bien sur personnes ne le fait jamais.

La sonnerie retenti dans les deux lycée, les deux personnes sortirent chacune de leur cour, puis de leur lycée, pour prendre la route de leur maison, regardant le ciel gris, redécouvrant le chemin, les maisons qu'ils connaissaient par coeur. Ils pensaient la même choses, lui à elle, elle à lui. Ils se demandaient tout deux, comment se faisait-il qu'il ne se soit jamais croisé, alors qu'ils vivaient à une rue l'un de l'autre.
     Et en arrivant à une petite intersection, ils levèrent tout les deux la tête, croisant le regard de l'autre, un sourire apparu sur les lèvres des deux jeunes. Ils s'approchèrent tout deux l'un de l'autre. Personne pour casser se silence, ils étaient trop gêner pour sa.
C'était une belle coïncidence, lui pensant à elle et elle pensant à lui, se retrouvent l'un devant l'autre. Ils se regardairent fixement avant d'éclater de rire. Tout ça était bien trop pesant.

-" Tu rentre chez toi ?" Commença la blonde.

-"Oui, toi aussi je suppose ?"

-"Oui, c'est une belle coïncidence dit moi."

Adam et Autunm reprirent en même temps.

-"J'étais justement entrain de penser..."

Il se regardèrent tout les deux gêner, la blonde continua.

-"Que c'était bizarre que l'on se soit jamais croisées."

-"Exactement."

Une voiture apparu, juste à côté des deux jeunes, interrompant se petit moment. La mère de Adam apparu derrière la fenêtre. Le Brun souffla doucement.

-" Adam, monte faut qu'on parle en famille."

      Les paroles était dur et cru. Adam savait qu'il ne devait pas la faire attendre.
Il regarda Autunm, lui souria, et commença à partir mais elle le rappella.

-"Tient, j'espère qu'on se reverra."

Elle lui tendit un bout de papier qu'il pris, et monta dans la voiture. Il le déplia et vis des numéro écrits, il aimait sa façon d'écrire. Il pris son téléphone et enregistra le contact. Il leva la tête et se petit moment pris fin, quand il pris conscience de ce qui allait arriver.

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