Bleu.e

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Peut importe son nom. Peut être vous le dira-t-il plus tard. Pour l'instant je vous contenterai de décrire cet être, ce corps, cette âme.

Ses cheveux étaient mauves, ses lèvres roses et ses yeux bleus comme le ciel.
Ses vêtements inhabituels, sa mère aimait dire qu'ils n'étaient pas commodes, voir bizarres, étranges.

Le bout de ses doigts étaient peints d'or ou d'argent, et ses poignets habillés de perles nacrées.

Les autres aimaient critiquer cette personne qui n'avait rien demandée. Simplement parce qu'elle n'entrait pas dans les cases, elle déréglait tout ce qu'ils semblaient avoir acquis. Il voyait cette personne comme un monstre. Sa personnalité n'étant pas en accord avec son être. C'était comme si elle était en désaccord avec elle même. Elle se mentait sans l'ombre d'un doute, se disaient-ils tous.

Cette personne se prénommait Épiphaine. Comme si ses parents s'étaient trompés lors du passage à l'écrit de son nom. Mais non. C'était bien Épiphaine. Drôle de nom, me direz-vous, pour quelqu'un assigné garçon.

Et seul le monde sait que ce nom est adoré par celle.lui qui le porte. Ce nom lui va bien. Ce nom révèle en cette personne le rêve qui plane autour d'elle.

Il était difficile pour Épiphaine de vivre dans un monde avec de telles mentalités. Se promener avec des jupes et un corps plutôt masculin ne fait pas la paire.

On ne l'entend pas se plaindre pourtant. Iel se sent bien dans son corps. "Même si des petits seins mettraient peut être plus en valeur mon torse." On l'entend parfois dire. "Peut être que porter des boxers seraient plus approprié sous mes jupes." Pense-t-iel des fois.

Plus petit.e iel ne comprenait pas pourquoi les autres l'insultaient. Maintenant Épiphaine sait. Ses professeurs détestaient son nom, et faisaient tout pour l'effacer. Ils l'appelaient donc par son deuxième prénom. Victor.

Sans surprise, un enfant appelé Victor par les professeurs, Épiphaine par ses parents et courant jouer au football dans la cour de récréation en robe multicolore, avait, d'après ce qu'on dit, de quoi s'attirer le dégoût et la haine des idiots. Alors même que ce n'était qu'un enfant.

Aujourd'hui à 15 ans, Épiphaine a appris à ignorer les remarques et s'aime presque tout.e entier.e.

Les cours de 3e accompagnés des ados boutonneux de sa classe remplissaient un peu vite ses journées jamais monotones. Et ses quelques amis étaient là pour l'écouter raconter tout ce qui lui passait par la tête, mais iel était aussi là pour écouter ce qu'ils avaient à dire.

Son accoutrement avait souvent fait débat dans l'enceinte de son collège, le CPE et les surveillants ne comprenaient pas, et l'avaient déjà renvoyer se changer chez iel. Sa jupe et ses collants effilés ne devaient peut être pas être considérés comme un accoutrement descend par ces messieurs et autres proviseur et secrétaire de l'établissement.

Mais Épiphaine s'en contre fichait.

Les écouteurs enfoncé dans ses oreilles percées. Iel vivait au rythme de la musique qui tournait en boucle dans sa tête. Toujours accompagné de son sourire et de son rire un peu trop aigu parfois. Seules les bulles de chewing-gum savaient le.a faire arrêter de sourire, juste le temps d'éclater pour laisser ses lèvres de nouveau s'étirer.

Cet être ne paraissait pas grandir, tel un éternel enfant, ses sourires, ses rires, ses pleurs et les couleurs des ses vêtements. Tout chez cette personne semblait iréel. Comme trop beau, trop parfait pour exister.

Ses sourires éclairaient le monde de leur beauté.

Son rire raisonnait et le vent l'emportait pour le faire écouter à tout le monde, cette mélodie joyeuse et intemporelle.

Ses pleurs ne savaient que laver sa joie pour ne le.a rendre que meilleure. Comme des perles étoilées glissants sur ses joues potelées, ses larmes étaient belles, rendait le tableau mélancolie. Quand ses amis et parents le.a voyait pleurer, ils voulaient la.e prendre dans ses bras et stopper ce massacre.

Cette être était une boule de joie. Personne n'aimait la.e voir triste.

Ses parents aimaient à la folie cet enfant qu'ils avaient mis au monde. Ils adoraient ce qu'il était devenu.

C'est grâce à ses parents merveilleux qu'Épiphaine était devenu.e la belle personne qu'iel est aujourd'hui. Et iel leur en ai très reconnaissant.

○•FIN•○

Bonjour vous!

C'est la première fois que je poste un texte comme ça, je ne maîtrise pas totalement le sujet, je me suis renseignée, j'ai lu des témoignages mais il se peut que j'ai écris des énormités. Alors surtout n'hésitez pas à me le dire si vous voyez des bêtises... ou des fautes d'orthographes.

Merci de m'avoir lu! ^.^

Bleu.eOù les histoires vivent. Découvrez maintenant