Alone.

Chapitre 4.

Le jour se lève peu à peu.
Comme vous le savez, dans l'endroit ou je " m'abrite " c'est assez  démolie donc je n'ai pas de volet aux fenêtres et quelques verres sont cassés, donc ce qui me permet de savoir quand le jour se lève, mais  j'ai tout de même un téléphone portable pour m'indiquer l'heure la plupart du temps et non pour parler en appel téléphonique ou encore envoyer des messages.
Je choisis qu'elle tenue je vais mettre aujourd'hui. J'essaie de bien choisir mes vêtements pour éviter de créer des doutes dans la tête d' Harry pour ne pas qu'il se doute que je vis dans la misère.

Je suis presque prête, il ne me reste plus qu'à attendre qu'il y ai un peu plus de lumière du jour qui reflète sur les murs de la pièce qui est sensé être la salle de bain. Comme chaque matin je m'installe devant le miroir et prend mon tube de crème.

Je commence à en étaler sur mon bras pour camoufler toutes mes " blessures " qui me font repenser au passé.

Lorsque tout à coup je me met à sursauter, à cause d'un bruit assez flippant que je viens d'entendre.

Je me lève doucement et me dirige vers la porte d'entrée, plus je m'en rapproche et plus mon cœur commence à battre de plus en plus vite, j'ai les larmes qui commence à couler tellement je que je suis tétaniser par le bruit que je viens d'entendre, je m'imagine même de différents scénarios de ma mort qui allait peut être arriver dans quelque minutes par un psychopathe qui tente d'entrer dans ma maison.
Je marche lentement pour ne pas faire de bruit et en faisant attention à ne pas marcher sur une vieille planche en bois qui risquerait de se casser sous le poids de mon corps.

Préoccupé à regarder par la fenêtre si j'arrive à apercevoir quelque chose ou quelqu'un, je marche accidentellement sur un objet ou un bruit de ferraille se fait entendre. C'est un vieux couteau, je n'ai pas le choix, je dois le prendre en guise de défense. Je suis collé contre la porte, je tremble de peur. Je suis avec mon arme coller contre moi prête à attaquer, mon cœur bat de plus en plus vite que j'ai l'impression qu'il va s'arrêter et mon souffle est si fort qu'on dirait un ventilateur à moitié cassé.
Je dois prendre mon courage à deux mains, il y a bel et bien quelqu'un dehors, devant ma porte, et je dois l'ouvrir et tuer cette personne si elle me veux du mal. C'est ce dont je suis persuadé.  Je dois tuer cette personne, ce rôdeur.
Je m'apprête à compter jusqu'à 3, et à 3 je n'aurai que quelque secondes pour voir qui est la personne, sa taille, la couleur de ses cheveux et tout le reste au cas ou il s'enfuirait, mais s'il a une arme lui aussi pointé sur moi prêt à me tuer, alors je dois faire pareil et le planter la première.

Je me dis alors dans la tête :                                                                                                                                         Aller Heidy, courage, n'ai pas peur, tu es une grande fille maintenant ..                                                     Bon aller ! Un .. deux .. et tro..