J'étais là, dans ce monde, dans notre monde, avec cette impression d'irréalisme, comme si je vivais dans un autre monde, une autre dimension, en parallèle de celle-ci. Celle-ci parlons en : je suis une étudiante peu exemplaire qui n'excelle pas, je ne suis pas de celle qui ont un don, ni qui sont particulièrement intelligente ou sociable. En soi je suis comme la plus part des adolescentes de mon âge, perdu dans un monde brumeux et cruel. Je cherche à faire quelque chose de ma vie, je cherche à vivre une vie d'excellence, une vie de mémoire et de souvenirs, de laisser ma trace dans ce monde si cruel. Montrer à ces gens qui me méprisent, car je ne suis ni commune ni particulière, car je suis perdu et perdante dans ce monde. Je veux leur montrer qu'ils ont eu tort, je veux juste avoir raison d'être encore dans ce monde aujourd'hui. Je laisse sans doute ma trace dans les esprits des gens que je rencontre, sans égoïsme, sans me vanter, il n'y a rien de bon la dedans, la dedans il y a le désespoir qui ce lis dans mes yeux, les gens se souviennent de moi comme cette jeune fille qui ne vivra jamais en souriant à la vie, d'autre ce souviendront de moi car je les ai marqués par mon insolence et mon impertinence envers cette vie, que j'ai la chance d'avoir, selon eux. Et puis il y a ma famille, qui m'aime, éperdument, qui me sourie, et qui ne m'abandonnera jamais. Elle elle croit en tous mes rêves, je pourrais dire que je vais marcher sur la lune, respirer sous l'eau, rattraper le temps perdu, ma famille me dira que je vais y arriver, et que je vais exceller. Ma mère me regarde toujours avec cette petite lumière qui dit qu'au fond, je suis la personne la plus joyeuse du monde, et la plus aimante. Cette petite lumière, je l'aime. Elle rattrape le sombre regard de mon père, qui a beau être d'un bleu profond, on n'y vois que les ténèbres, noyée dans l'alcool. L'alcool de la vérité, l'alcool du secret ou l'alcool de la peur. Tous ça ressemblés forme l'esprit de mon père, tremblant comme ses mains, fragiles, comme le verre avec lequel il se balade à chaque instant. A chaque instant, son regard se pose, mais on ne sait pas sur quoi, je l'ai ce regard, il est vide de sens, il ne sert à rien, on y voit un monde dénué de sens, noir et rouge, il nous est impossible d'en voir une autre facette.