Elles, celles qui te regardent depuis tant d'années, celles que tu souhaites connaitre.
Tu marches dans une ruelle, la nuit est noire, un voile gris recouvre entièrement le ciel remplie d'étoiles, comme seule lumière qui t'éclaire, la Lune. Elle émet une lumière blanche, elle te sourie, te guide dans le noir, le noir de cette nuit de Printemps. Tu marches, dans cette ruelle dont le sol est recouvert de pétales venant de fleurs roses, blanches, rouges. Tu aimes, te libérer de tes fardeaux, de tes horribles pensées. Tu n'es plus, qu'un corps, un corps dans un monde triste, misérable et ennuyant. Pourtant, même en étant qu'un corps, tu les sens, elles, elles qui t'observent, te scrutent, te dévisagent puis, partent pour, le lendemain, revenir.
Alors, tu continues à marcher, en ne pensant à rien, mais en sentant, leurs respirations, l'odeur de leurs parfums, leurs cheveux contre ta peau, leurs jambes se frottant aux tiennes, tu les sens, elles, qui te suivent partout où tu vas.
Elles te sourient parfois, mais, leurs sourirs s'effacent aussi vite qu'il est apparue. Elles t'insultes, te juges, mais tu souris, car tu sais au fond de toi qu'elles viennent mais finissent toujours par partir, qu'elles n'apparaissent que le temps d'une respiration, d'un souffle, que le temps d'un son qui passe dans ton oreille.
Tu le sais, il n'y a que toi qui les connais réellement, qui connais la vérité sur toi-même.
Elles, ne sont que passagèrent, mais, au fond, tu souhaites les comprendre, tu souhaite savoir pourquoi elles viennent te voir toi, aussi innocent que tu es.
Alors tu cherches qui elles sont, et tu trouveras.Elle, celle qui te regarde depuis tant d'années, celle que tu souhaites connaitre.
Tu marches, te dirigeant vers ton lycée, tu souris à l'idée de retrouver tes amis, mais tu pleures, à l'interieur de toi, à l'idée de devoir vivre aussi avec elle. Elle, l'une de celles qui te suivaient. Elles sont parties, il n'y a plus que celle- la, elle, celle que tu aimes le plus et à la fois celle que tu haïs plus que tout au monde.
Tu arrives, tu arrives dans ce lycée que tu connais si bien, tu rejoinds ces personnes que tu connais si bien. Elles te sourient, ces personnes, que tu aimes tant. Tu essayes, toi aussi de leur afficher un visage remplie de bonheur, mais, elle te souffle à l'oreille, " Ne fais pas ça....". Tu sens son souffle sur ton visage. Et c'est à ce moment là que, pour la première fois, tu l'as vois. Elle est belle, le teint pâle, les yeux ronds. Ses yeux, des yeux d'un marron foncé, tu te plonges dedans, tu lis dans ce regard remplie de larmes ainsi que d'amour. Sa bouche, d'un rose bonbon, ne parrait pas réelle, tu reste, bloqué, tu arrêtes d'avancer. Elle n'est pas là. Tu délires. Elle part, tu vois tes amis et souris. Ils parlent, s'amusent, personne ne l'a vu. Tu es le seul, tu n'as personne à qui parler. A part elle, celle que tu aimes plus que tout au monde.
Tes amis n'ont pas vu ta réaction étrange, ils t'accueillent sourires aux lèvres. Tu entre dans ta nouvelle classe, tu es seule à ta place, personne n'est à côté de toi. Tu la vois, elle, qui arrive, toute heureuse. Elle engage une conversation avec toi, son nom est Ella mais il faut l'appeler El, elle vient d'un autre pays que le tiens, elle est belle, mais l'autre, elle, va revennir et te détruir, pour se venger, personne ne peut prendre sa place à Elle.El, celle dont tu avais besoin depuis tant d'années , celle que tu souhaites connaitre chaque jours un peu plus.
El est devenue très vite amie avec toi. Vous vous entendez à merveille, El est d'une beauté exeptionelle: elle est grande, fine, les cheveux châtains clairs, des grands yeux noisette, des lèvres pulpeuses, d'un rose très foncé, elle a des cils longs et épaix, elle est si belle avec ses cheveux attachés, son chignon qu'elle dit appeler "Messy band". Tu commences à l'aimer, mais tu n'ose, à cause de la peur, l'embrasser. Elle t'intimide, elle est beaucoup trop bien pour toi. En plus de cela, l'autre, elle, n'est plus revenue depuis le jour de la rentrée. Alors tu espères,qu'elle ne soit plus là pour toujours, mais si elle revenait et allait, denouveaux, tout gâcher?
Ella, elle te plaît tant, elle est si gentille et originale. De plus, depuis qu'elle est arrivée dans ta vie, tu n'entends plus les commentaires, les insultes, te caresser les épaules, le visage, ton corps entier. Tu ne les entends plus, les sens plus, tu les a oubliées car, elles sont recouvertent par les douces caresses des compliments, des blagues d'El. El a changée ta vie. Tu n'es plus le même. Tu ne reçois même plus ses visites, celle d' elle, pourtant avant, elle revenait tout le temps quand tes camarades rigolaient de toi, tu la sentais la tristesse. Tristesse, elle était si belle avec son teint pâle, ses lèvres rose bonbon, ses yeux marrons remplis de larmes...
Oui, elles, elles sont celles qui te tourmentent chaque jour, parce qu'elles te font du mal, tu souffres à cause d'elles. Ces insultes, ces moqueries. Tu sais que tu as raison, de les ignorer. Mais, elles restent avec toi, elles te poursuivent, et à cause d'elles, une nouvelle arrive: elle celle qui a toujours été enfouie au plus profond de toi, la tristesse.
Tu as toujours su qu'il n'y a qu'un sentiment, qui efface la tristesse et t'empêche d'entendre les insultes, l'amour. Oui, l'amour est le seul sentiment aussi fort que la tristesse. C'est la conlusion que tu en tires, car, depuis le début de ton amour pour El, tu ne l'as plus revue la tristesse.
Tu t'ennuies d'elle, c'est vrai, elle a été avec toi si longtemps, alors aujourd'hui, elle te manque et tu ne sais comment réellement agir sans elle...
Depuis que l'amour est arrivé, tu souris à nouveaux, tu rigoles, dances...
La dance...La dance, El pratique la dance depuis son plus jeune âge, ses quatre ans. Elle aime dancer, c'est sa passion, ce qu'elle aime plus que tout au monde. Quand elle dance, elle est heureuse, elle se penche, saute, se courbe à la perfection. Quand elle dance, tu vois dans son regard qu'elle aime, elle aime vivre, elle est encore plus heureuse que quans tu lui murmures à l'oreille un " Je t'aime.". Elle hausse la tête, te regarde, sourit, puis, tombe. Tu coures. Elle te serres, te tiens, tu la regarde, du sang, tu as du sang sur les doigts, elle saigne. Elle te regarde de ses yeux remplient de larmes,
" Je t'aime tellement"
Tu lui réponds. Tu sors ton télephone.
" Non, n'appelles pas, ce n'est rien, j'ai juste, ma tête a juste prit un coup."
L'ambullance arrive, tu explique la situation à l'ambulancier.
" Tout va bien se passer, ne vous inquiétez pas."
Tout ne se passa pas bien, Ella a un œdème au cerveau qui risque de céder, tel est la raison de sa chutte.
" Ecoutes, je t'aime énormément, mais je ne veux pas te faire souffrir alors, je préfère que l'on se dise aurevoir maintenant..."
Alors, tu te remémores, ces mois passés ensembles. Tu te souviens les caresses, les baisers, les rires, les paysages. Ta vie étais si belle avec elle. Tu te rappelles, votre premier baiser. C'était un jeudi, à six heures du soir, vous courriez sous les torrents de pluie, quand El s'arrêta. Elle regardait le lac. La ville, au fond, n'était plus que du flou, plongée dans les nuages. Le ciel était gris et tu voyais au loin les premiers éclairs, le lac débordait et la terre n'était plus que boue. El était heureuse de rester ici, alors, elle commença à dancer, sous la pluie. Tu t'approchais et l'embrassais. Un long baiser. Tu sortais de sa chambre, regardant tes pieds. Au distributeur de cafés, tu ressents un souffle contre ta peau, et entends, " Pleures". Elle était revenue, alors, tu pleures.Un jeudi, dix-huit heures, tu regardes le lac, une dernière fois. El est morte, tristesse est revenue.
Tu plonge dans l'eau glaciale, et la vois, elle, une dernière fois...Salut, je voudrais expliquer le message que je voudrais transmettre à travers cette courte histoire, que je qualifie de nouvelle à chutte. Elles, si vous l'avez compris sont les insultes que nous pouvons entendre par inadvertance chaque jour. A la fin " Tu " - Que je n'ai pas nommé pour que tout le monde puisse se reconnaitre dans l' histoire- se suicide. Chez les jeunes le harcèlement et les problèmes psychologiques créent énormément de suicides. Arrêter de juger les gens sans les connaitre, voilà le message à faire passer. Les insultes, même dites par des amis, peuvent créer de grâve troubles psycologiques et il est important de ne pas pousser des personnes à faire l'irréparable.
En tout cas, j'éspère que l'histoire à été interessante, je vais surement en faire d'autre,
bises,
Anonym
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Un triste sourire
Short StoryLe monde est cruel et les hommes le sont autant que lui. Nous sommes né pour detruire, mais pas pour nous detruire... Ces voix, les entends tu? Ce sentiment de culpabilité t'as -t-il déjà envahi? Ces nouvelles essais de les matérialiser