Après quelques turbulences et cris, les lumières grésillèrent et finirent par s’éteindre, puis la navette s’arrêta brusquement. Une femme de 17 ans environs se leva nous regarda et dit :
- Sortons de là depuis le temps que j’attends ça!
Son frère la regarda avec méfiance.
Je me leva et lui dit :
- Nous voulons tous sortir mais nous ne savons même pas si l’air est respirable ou quels dangers se trouvent à l’extérieur.
- Comme tu le dis nous ne savons pas, on ne va pas rester là à attendre, on a déjà assez attendu, vous êtes d’accord avec moi ?
Sur ces paroles tous les gens autour de moi se mettent à lever le point et crièrent en cœur sans prendre en compte ma remarque.
La fille commença à lever le levier et son frère lui chuchota :
- Fais attention Oxana, je ne peux pas risquer de te perdre.Sa sœur le regarda d’un sourire malin puis elle actionna l’ouverture de la porte. Des rayons de lumière éblouissants nous reflétèrent au visage. Puis plus rien, un silence absolu, nous écoutions pour la première fois les bruits extérieurs. C’était fascinant, magique et grandiose. Toute cette verdure, ces couleurs, cet air frais, toute sensation était décuplée. Je ne m’étais jamais sentie aussi vivante. Nous étions libres.
Oxana, la fille aux cheveux bruns et longs s’avança, fit quelques pas puis atterrit sur le sol de la Terre , je n’en croyais pas mes yeux, puis après ce silence elle leva le poing et cria :
- Nous sommes libres !
Tout le groupe sauta de joie, se mit à crier puis à courir dans tout les sens, son frère l’a prise dans ses bras avec tellement d’amour que pendant un cours instant je me suis sentie seule, sans mes parents. Mais je me dis que je rencontrerai sûrement des personnes ici, ses personnes sont ma nouvelle famille.
Puis nous entendîmes un cri, quelqu’un hurlait, tout le monde se tue et se rua vers le son, nous trouvâmes une fille apeurée et en pleurs qui nous montrait quelque chose du doigt, quand nous nous retournâmes en silence tout le monde se figea de peur devant la créature qui s’opposait à nous.
