Chapitre 1: C'est la rentrée

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Les paupières lourdement fermées Maïlan somnolait dans son lit. La lumière pâle du matin filtrait à travers un interstice que formaient les rideaux. Le réveil sonna à 7h00 alors que la jeune femme s'étirait longuement dans les draps. Cela faisait déjà une semaine que les cours avaient repris mais elle avait bien du mal à reprendre le rythme scolaire. Une nouvelle année commençait et elle entrait dans sa dernière année au prestigieux Lycée des arts et de la musique de Séoul. Elle avait beaucoup apprécié la semaine d'intégration mais c'était aujourd'hui que les choses sérieuses commençaient.

Elle réussit finalement à s'extirper du lit ses cheveux ondulés en batailles et la bave aux lèvres. Elle quitta sa chambre spacieuse et épurée pour se diriger rapidement vers la salle de bain attenante histoire de nettoyer sa fatigue. Pieds nus sur le sol en marbre elle retira ses vêtements qu'elle laissa simplement trainer par terre. L'eau chaude coulait abondamment dans la baignoire mais pas le temps de prendre un bain. Elle s'enveloppa dans une serviette telle une petite tortilla et se regarda longuement dans le miroir avant de souffler un bon. Elle ne se trouvait pas spécialement belle et pas spécialement moche. Elle avait pourtant des traits fin, métis issue d'un père Français et d'une mère Coréenne il semblait qu'elle n'avait hérité que des bons gènes de ses deux parents. Ses longs cheveux bruns chocolats étaient bien moins raides que la moyenne et bouclaient même très légèrement après une douche comme c'était le cas à ce moment-là. Elle avait les yeux en amende de son père qui n'étaient presque pas bridés et d'un vert profond avec au centre des teintes caramels. Un petit grain de beauté reposait entre coin inférieur de son œil droit et sa pommette. Quelques légères taches de rousseur à peine perceptible parsemaient son nez droit et s'étalaient discrètement sur ses pommettes. Elle avait des sourcils fournis et parfaitement sculptés et une mâchoire qu'elle trouvait trop imposante alors que nombre de femmes coréenne tueraient pour avoir une mâchoire définie. Elle appliqua du mascara sur ses longs cils avant de se poudrer le visage essayant sans beaucoup de succès de dissimuler des taches de rousseur qu'elle ne supportait pas. Elle attacha ses cheveux en une haute et lâche queue de cheval qui laissaiy dépasser quelques mèches dans sa nuque et au niveau de ses oreilles. Pour finir elle passa un simple baume sur ses lèvres pleines et sorti de la salle de bain.

Devant son immense dressing le choix était vite fait : l'uniforme d'été de son lycée, d'un jaune qu'il lui allait mal au teint pensait-elle. La jupe cependant était bleu marine tout comme ses chaussettes qui lui arrivaient au-dessus du genou. Elle attrapa son téléphone en charge et son sac de cour qu'elle ne pris même pas la peine de vérifier avant de sortir de la chambre et de descendre les escaliers pour atterrir dans un immense séjour parfaitement décoré. Un sol en parquet massif, des canapés très confortables des tapisseries qui semblaient provenir d'Orient, une cheminée, un écran XXL, une véranda ; c'était pour le moins douillet. Elle lâcha son sac près de la porte et se dirigea seule vers la cuisine tout équipée mais où personne ne cuisinait pour avaler son petit déjeuner ; un verre de jus d'orange et un bol de céréale. Elle ouvrit le frigo ridiculement grand pour ce qu'il contenait : une bouteille de lait, quelques œufs, des plats préparés et quelques bricoles. Il faisait beau dehors, le mois de mars touchait bientôt à sa fin tout comme l'hiver. 7h50 Elle enfila sa veste et ses chaussures avant de quitter la maison et de fermer la porte à double tour.

Alors qu'elle s'éloignait de la belle et gigantesque bâtisse qui semblait lui servir de maison elle fut étonnée par la douceur des températures même si l'hiver finissait. Elle mit ses écouteurs et se dirigea vers son arrêt de bus qui ne tarda pas à arriver. Il fallait bien 25 minutes de trajet des hauts de Séoul au centre-ville où se trouvait son école. Alors elle profitait de ce moment pour s'abandonner à ses airs de piano qu'elle aimait tant. Au fur et à mesure des arrêts le bus se remplissait d'étudiant en uniformes jaune comme celui de Maïlan. Une petite brune aux cheveux courts vint interrompre la réflexion de la jeune fille, une bonne amie.

(BTS COUPLES) Justes amis...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant