Ça n'est peut-être pas si facile en fait pour une enfant. Elle pleure souvent à l'école. Elle a abusé quelques fois de la compassion d'une institutrice qui souffrait d'hypoglycémie pour échapper à quelques contrôle de calcul mental.
Il faut bien des compensations ! Eh puis mince, de tout façon, elle étais bonne élève.
Avec l'adolescence, elle s'amuse à tenter la mort pas surplus d'insuline, bah oui, il y a cinquante ans, elle n'aurait pas passé l'âge de dix ans.
Pourtant, elle vit, c'est perturbant.
Le diabète lui pourrit la vie et le corps. Mais elle a décidé qu'il ne la tuerait pas, elle va prendre les devants, se servir de lui pour mourir, elle s'injecte a quelques reprises des quantités importantes d'insuline pour tester. Quelles sensations étranges que de se sentir partir... Oh et puis non en faite, elle ne veut pas vraiment mourir, elle est juste en colère et désemparée. Et ses pauvre parents!
Comment faire pour l'aider ? Ils sont malheureusement impuissants et ne peuvent pas faire plus pour elle que ce qu'ils font déjà.
Mais elle se sait en danger. Elle se leurre la plus part du temps, de refuse à penser aux conséquences de cette maladie, de cette insidieuse maladie. Le sucre s'agglutine pour ronger ses nerfs et boucher ses artères. Mais c'est indolore et invisible.
