Libellule - Tome 2 ©

Chapitre 5

« ...Devant tout le monde. Je n'en croyais pas mes yeux. » J'entends papa finir sa phrase. Je fais tourner ma fourchette entre mes doigts en ne faisant pas attention à ce qui sa passe autour de moi. J'ai encore toute l'après-midi et la soirée à m'ennuyer. Je soupire bruyamment et je laisse ma tête retomber sur la table. Je lâche un grognement plutôt important puis un bâillement. « Dis le si on te gêne. » Je relève la tête vers Tonton Louis qui vient de parler. Je fais un petit sourire et il ouvre grand les yeux. Je lui tire la langue, il se lève rapidement et j'en fais de même. Je cours à côté de papa. Je regarde Louis en rigolant mais papa m'attrape pour aider Louis, moi qui pensais qu'il allait m'aider. Je rigole alors que Tonton Louis m'attrape et me soulève comme si j'étais un sac de patates sur son épaule. Je tape ses fesses pleins de fois et il en fait de même.

« Dit, c'est vrai que tes papas ne t'on jamais emmener à la patinoire ? » Me demande Louis. Je hoche la tête, je tourne la tête vers Niall et papa en faisant un regard méduser. « Parents indignent ! » Dit Louis. « Oui papas indigne ! » Je répète. Je glousse un peu et Louis lui rigole grandement. « Allons-y tous les quatre cette après-midi. Personne n'a cours et personne ne travaille. C'est parfait. » Je hoche la tête. Je ne suis même jamais entré dans une patinoire. Je me rassois à ma place en réfléchissant à ce que je pourrais emmener ou ce que je dois absolument oublié de prendre. Papa finit par me dire de prendre des gants et de débarrasser mon assiette avant de partir. Après l'avoir fait je remonte dans ma chambre et je prends des gants dans mon placard. Je me regarde dans le miroir. Je suis habillé en noir, mon jean est noir, mon t-shirt est noir, mon gilet est noir il n'y a que les quelques cheveux qui dépassent de ma capuche qui son blanc comme les cheveux d'un vieux monsieur. Je descends rapidement et je rejoins tout le monde dans la voiture en fermant la porte de la maison comme un grand.

Dans la voiture je suis plutôt excité, je suis impatient d'arriver et une fois que papa à enfin trouver une place je descends rapidement et je cours presque à l'intérieur de la patinoire. Je souris en coin, j'attends que papa, Niall et Louis arrivent et ils prennent enfin des tickets pour qu'on rentre. Louis m'a expliqué qu'on devait donner nos chaussures contre des patins, comme au bowling. Alors je vais vers la dame et je lui donne mes chaussures rapidement ce qui la fait rire. Elle me regarde avec tendresse, je reconnais ce genre de regard alors je lui souris pour être mignon. Papa dit que je suis mignon quand je souris. Elle me donne des patins et je les mets vite. Je me mets debout et ouvre grand les yeux. Je suis beaucoup plus grand, c'est drôle. « Louis, dépêches-toi ! » Je gémis. Il lève les yeux au ciel et se lève rapidement. Il me prend la main alors que j'ai mes gants depuis longtemps et me les remets correctement. Je me dépêche de marcher jusqu'à la glace qui est dans une autre pièce. J'ai un peu de mal à marcher et ça fait beaucoup rire Louis.

Quand on arrive dans la pièce avec la glace, il y a des gens dessus qui tournent, ils vont tous à peu près dans le même sens. « Tu veux un plot ? » Je fronce les sourcils en regardant Tonton Louis et lève les yeux au ciel. Je m'approche de glace et passe le rebord. Je vais alors pour marcher mais je me retrouve directement sur les fesses. Ma respiration s'arrête alors que mes yeux restent fixés sur une seule et même personne. Le garçon qui n'est plus méchant... Il est là. Il n'est pas habillé comme d'habitude. Il est sur des patins et il parle avec une dame. Ses cheveux sont détachés. Je ne pensais pas que la petite queue qu'il avait en retenait autant. Ils sont noirs. Foncés. Et sa peau est blanche. Ses vêtements sont très beaux. Ils sont noirs et le collent. Ses patins ils ne sont pas comme les miens. « Tu comptes resté par terre ? »

Je tourne la tête d'un coup vers Louis qui a un plot devant lui, il sourit en coin et me le donne. Je lève les yeux au ciel mais m'y appuie tout de même pour me relever. « Ce n'est pas compliquer, regarde. » Il me dit, je me mets proche du rebord tout en tenant le plot et je le regarde quelques secondes alors qu'il part faire un tour. Je reporte mon attention sur le garçon. Je dois lui trouver un nom. Un surnom. L'appeler le garçon méchant mais pas trop en fait ne me plaît plus. Je fronce un peu les sourcils et réfléchis. Puis d'un coup, une idée me vient. Je vais l'appeler Sky. Parce qu'il me fait penser au ciel, la nuit. Quand il est noir. Il brille avec ses milliers d'étoiles. Lui, il n'a pas d'étoile autour de lui, mais sa peau... Ou alors son visage... Je ne sais pas, il y a quelque chose qui donne encore plus de beauté à la couleur de ses cheveux, de ses vêtements, de tout. Je vais l'appeler Sky.