Partie 2

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La bête remarque ma présence et se retourne. C'est un loup, un magnifique loup brun, avec un beau regard vert. Bizarrement je n'ai pas peur, dans les yeux du loup je ne voit ni agressivité, ni cruauté, juste de la surprise.

Je m'approche, il panique et recule. Il a peur, je le sais, peut-être croit-il que je lui veut du mal. Je tends doucement la main vers lui et dit.

-J'aimerais être ton amie.

Le loup semble étonné, et méfiant mais il s'approche tous de même de ma main tendu.
Il y colle sa tête, alors je le gratouille légèrement derrière les oreilles. Il semble apprécier. Je le caresse encore un moment puis, m'assoit, c'est vraiment magnifique ici. Je lui dis que je revienderais le voir tous les soirs.

J'y vais depuis maintenant 3 semaines une certaine complicité s'installe entre nous, je le surnomme le loup du cerisier, je lui parle, de ce que j'ai sur le coeur, de tous et de rien. Aujourd'hui je le regarde attentivement et lui dit.

- Tu sais, tu ressemble beaucoup à un garçon de ma classe, il les yeux vert comme toi, il a l'air si seul j'aimerais lui parler mais je n'en ai pas le courage, tu me conseille quoi.

Le loup me fixe dans les yeux.

- Tu as raison un peu de courage, je lui parlerais demain.

Comme je l'ai dit au loup du cericier aujourd'hui quand je rentre en classe, je dis bonjour au garçon derrière moi, je ne m'attend pas vraiment à une réponse, mais bon.

- Bonjour, répont-il.

Légèrement surprise, je le regarde comme le reste de la classe. Il a détourné la tête et regarde par la fenêtre n'accordant pas plus d'attention à tous ces regards sur lui.

Le soir même je cours à la clairière pour voir le loup, à peine arriver je me met à parler ultra vite, mais vu l'air perplexe du loup se que j'ai dit n'était compréhensible. Alors je me calme, m'assois sous l'arbre et me met à parler plus doucement.

-Désolé je t'ai parlé trop vite, ce matin j'ai parlé à ce garçon et y m'a répondu, bon ce n'était que un simple bonjours mais je suis trop contente.

Je fixe le loup qui ne dit rien comme d'habitude, ce qui est logique.

-Tu sais ce garçon j'ai vraiment envie d'apprendre à le connaître, dis-je en rougissant.

Le loup c'est approché pendant que je parlais et a mit sa tête sur mes jambes. Je le caresse doucement au niveau des oreilles, il a l'air d'apprécier car il ferme les yeux. Je souris il est trop chou. C'est vraiment devenu quelqu'un d'important pour moi, alors je lui dit.

-Tu ne comprend peut-être pas ce que je dis mais tu m'écoute, ça me fait très plaisir. Enfin tous ça pour dire que tu est très important pour moi et que je suis heureuse de t'avoir rencontré.

Pendant que je faisais mon monologue le loup avait relevé sa tête me regarde maintenant droit dans les yeux. Dans ses yeux il y a un mélange de joie et de...Je ne sais pas depuis quelques temps je vois cette émotion elle m'est familière mais je ne met pas le doigt, sur ce que c'est.

Demain je décide d'inviter Matt à déjeuner avec moi il est toujours tous seul pendant les pauses, c'est plus agréable de manger en étant entouré.

Je vais à l'école j'ai décidé de lui demander j'appréhende un peu qu'il m'envoyer bouler mais bon qui ne tente rien n'a rien comme on dit. Les cours du matin se termine comme d'habitude Matt ce lève et sort de la classe. Je le suis et le vois s'assoir contre un arbre derrière l'école. Je m'approche un peu nerveuse et demande.

-Esque je peux manger avec toi ?

Je le regarde qui reste impassible et ferme les yeux appréhendent le moment où l'on me mette le vent du siècle. Mais contre toute attente il répond.

-Si tu veux.

Soulager je m'installe à côté de lui et me détend.

-Tu sais j'avais vraiment peur que tu me mette un gros vent.

Il me regarde, légèrement étonné et dit.

-T'est directe.

-Seulement avec les personnes avec qui je suis à l'aise.
Me rendant compte de ce que je venais de dire je me met à rougir et a fixé intensément mon panier repas.
Je regarde Matt lui aussi a tourné la tête, je crois le voir rougir mais j'en doute, je dois me faire des idée. Voulant me rattraper j'ajoute.

-Tu ressemble beaucoup à un loup que j'ai rencontré.

-Et tu n'as pas peur de lui.

-Non il est si gentil, certes au début il m'as vraiment intimider, mais après ça a changé. Il te ressemble beaucoup il a de beaux yeux vert et un pelage brun.

-Tu as l'air de beaucoup l'apprécier.

-Oui, il compte beaucoup pour moi.

Dès que j'ai finis ma phrase je croise son regard et je jurerais que c'est le regard du loup.
On finit par discuter toute la pause déjeuner il est vraiment sympa en faite.

Le loup du cerisierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant