Chapitre 9

110 6 1
                                    

Lundi 27 juin 2011

Los Angeles, Californie

PDV Dania

Je me réveilla difficilement, l'esprit embrouillé. Lorsque mes yeux s'ouvrir en grand, je me souvint de la veille, de la douleur que j'avais ressenti. Je n'avais jamais vécu une aussi intense douleur. Mes yeux se dirigèrent automatiquement vers mon corps. je pus apercevoir des brûlures sur ma peau, dû à l'électrocution que cet individu m'avait infligé. Je laissa ma tête retombé sur le sol dur et me roula en boule, pleurant.

Que me voulait-il? Pourquoi moi? Pourquoi faisait-il cela? Quel plaisir avait-il à faire cela?

Tant de questions qui resteraient sûrement sans réponse. C'était juste un psychopathe, un sadique qui faisait cela pour son propre plaisir. J'avais tellement dans l'espoir qu'il m'achève pour arrêter de souffrir. Mes pensées dérivèrent vers ma famille, vers mes amis. Ils me manquaient tellement. C'était grâce à eux que je tenais le coup, dans l'espoir de les revoir un jour.

Comme chaque jour, la porte s'ouvrit violemment. Je ne sursauta même pas, habituée. L'inconnu déposa une assiette remplie de purée, avec une pomme et une bouteille d'eau.

- Je ne voudrais pas que tu meurs avant que je ne te tue moi-même, me susurra-t-il de sa voix grave et rauque.

Je ferma les yeux fortement, frissonnant à ses paroles et au froid qui régnait dans la pièce.

- Mange! m'ordonna-t-il en se relevant.

Il se dirigea vers la porte mais avant de sortir, il se retourna vers moi.

- Tu vas avoir besoin de forces pour ce qu'il t'attend, me dit-il avec le même sourire sadique qu'habituellement.

Il sortit pour de bon en claquant la porte. Je souffla un bon coup, venant de me rendre compte que j'avais arrêter de respirer à partir du moment où il était entré dans la pièce.

Je me releva tant bien que mal dans une position assise, gémissant de douleur à cause des brûlures que cet ordure m'avait causées.

Si un jour je sortais d'ici vivante, ce qui était impossible, je savais que je ne serais plus jamais la même, plus aussi souriante, plus aussi pleine de vie, plus aussi vivante tout simplement.

Je finis par prendre ma fourchette et enfourna un peu de purée dans ma bouche. Elle était immonde mais j'avais besoin de manger. Je mangea mon assiette en à peine dix minutes et ingurgita toute la bouteille d'eau.

La porte se rouvrit.

- Je vois que tu as tout manger! remarqua-t-il en s'appuyant contre le cadre de la porte.

- O...oui, bégayais-je.

Je ne voulais pas me reprendre une gifle pour ne pas avoir répondu.

- J'aime inspiré la peur chez mes victimes, m'avoua-t-il d'un ton à vous glacer le sang.

Alors je n'étais pas la seule? D'autres filles avaient été enfermées ici avant moi? Que leurs était-il arrivées? Les avait-il tuées? Où s'étaient-elles enfouies? La seconde option me paraissait improbable.

- A nous deux maintenant! dit-il en se frottant les mains.


BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant