Sexe'n'Révélations

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Adrien n'était pas mon petit-ami,  mais on avait prit l'habitude de souvent le faire. Notre relation était ambiguë, on voulait juste se retrouver dans un lit pour satisfaire nos envies. Il n'y avait pas vraiment de sentiments, on voulait juste passer le temps... Enfin, c'est ce que je croyais.

Je me trouvais dans mon lit avec Adrien, il était à cheval sur moi et ne bougeait plus. Il a sûrement remarqué que j'étais dans mes pensées.

-Ça sert à rien de continuer s'il n'y a pas de sentiments, ai-je dis en le fixant du regard.

-Qu'est-ce que tu racontes ? On s'en fout des sentiments, tant qu'on peut faire l'amour ! A-t-il répondu,  étonné.

Je lui ai souri sans trop exprimé ma gêne. Il a entrelacé ses doigts dans les miens en collant nos mains sur le lit, et il a commencé à me faire des baisers dans le cou. Je ne pouvais pas étouffer mes gémissements qui devenaient de plus en plus fort. Adrien les a calmé en m'embrassant à plusieurs reprises sur la bouche sans s'arrêter.
Ça me faisait plaisir, mais aucun sentiments ne laissait paraître. C'était ça qui me dérangeait et me rendait mal à l'aise.  Comment peut-on coucher avec quelqu'un alors qu'on a pas de sentiments pour cette personne ?

J'ai gentiment poussé Adrien sur le côté et je me suis assise.

-Qu'est-ce que tu fais ? S'étonna-t-il en me fixant du regard.

Il me rallongea et continua ce qu'il était en train de faire.

-Arrête Adrien ! Lui ai-je crié à la figure.

Il posa sa main sur ma bouche quand je me suis assise.
Mes parents sont montés dans ma chambre en courant. Adrien s'est dégagé du lit et a commencé à enfiler son pantalon.
Ma mère m'a fixée du regard,  une main sur la bouche.  Mon père,  lui, est resté figé une dizaine de secondes en me regardant,  moi et Adrien.
Adrien se dirigea vers l'escalier pour descendre,  mais mon père lui empoigna le col.

-Toi, ne t'approches plus jamais de ma fille ! Lui hurla-t-il dessus.

-Papa,  c'est pas sa faute,  c'est la mienne, ai-je dis en me positionnant devant lui.

Il a lâché Adrien,  qui en a profité pour fuire. Là,  je sentis ce qu'il allait se passer ensuite. C'est vrai,  je leur ai menti: à chaque fois qu'il venait à la maison, je disais qu'on avait des devoirs à faire ensemble ou...

-Un exposé ? Sérieusement Marinette, je te faisais confiance ! S'exclama papa en me regardant de haute en bas.

-Ça va, hein ! J'fais ce que je veux ! Ai-je crié en me rhabillant.

-Marinette,  tu n'as que—

-17 ans ? Mais qu'est-ce que ça peut bien faire ? Me suis-je énervée en interrompant mon père.

Ma mère a posé sa main sur mon épaule et a dit:

-Je me fais du soucis pour toi, tu sais.

Elle m'a légèrement souri. Je sentais également le poids du regard déçu de mon père pointé sur moi. À bout de nerfs, j'ai aggripé ma sacoche et je suis partie de chez moi.
Je me suis cachée dans un coin sombre dans la rue et me suis transformée en Ladybug. Direction la maison d'Adrien.  Pourquoi ? Je ne savais pas. Peut-être que j'avais envie de le revoir pour effacer toute cette haine que j'éprouvais à présent envers mes parents. Ils m'empêchaient tout le temps de faire ce que je désirais.
Je suis entrée par la fenêtre de sa chambre,  il me regarda légèrement étonné.

-Ladybug ? Quelle bonne surprise !

Je lui ai souri et je me suis assise sur le canapé à côté de lui.

Toi, Moi&Elle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant