La Fille De L'animagus

2. Les dédoublés.

18:39.
Répondre par hibou ? Comment faisait-t-on cela?!
Elle sortit de l'eau. Cette histoire de lettre avait calmé sa colère. Tant mieux. Cependant, cela n'avait pas rassasié sa curiosité. Tant pis, elle se nourrira d'elle même. S'entourant d'une serviette, elle elle prit ses habits et, ayant changé d'avis, alla s'habiller dans sa chambre. Avant de se préparer, elle prit une feuille d'imprimante, sur lesquelles elle dessinait habituellement et écrit une réponse.
Je serai présente au rendez-vous. J'espère obtenir des réponses à mes questionnements et découvrir ce monde dont on me parle. Je vous revoie votre hibou, n'en ayant pas un moi même.
Cordialement.
Dénekis Black.
Signer par son véritable nom de famille la rendit toute chose. Elle donna son bout de papier qu'elle avait mis en rouleau à Milo qui, contre toute attente, lui tendit un ruban qui trainait la dans son bec.
" Pas con l'oiseau, se dit elle"
Elle scella le papier avec le ruban et le tendit au hibou. Elle lui caressa le haut de la tête et il hulula de plaisir. Puis elle ouvrit la fenêtre en lui demandant d'aller porter ce message à son maître, ce qu'il fit.
La jeune femme enfila une robe noire, échancrée dans le dos, dont le tissu ne s'éloignait pas de sa peau. Elle mis des collants noirs, espérant ne pas les effiler en quelques secondes cette fois ci, mis ses fameuses bottines noires à talons qu'elle ne quitte jamais, ainsi que sa veste en cuir. Cependant, elle accrocha le col en fourrure à cette dernière, consciente qu'elle allait sûrement se les peler à deux heures du matin dehors. Puis, tout en cherchant ce qu'elle allait faire des ses insupportables cheveux, elle prit son sac à dos, vida son contenu, c'est à dire ses cours, et songea quelques secondes à ce qu'elle laissait derrière elle. À part sa famille et ses amis, pas grand chose. Elle venait de passer toutes ses épreuves de bac et, puisqu'elle avait sauté une classe, finissait le lycée cette année. Encore fallait-il qu'elle l'ait, son foutu bac. Enfin ça, c'était pas à elle d'en juger. Sa famille était au courant de toute façon. Et ses amis, elle mettrai au courant ceux qu'elle saurais en lien avec le monde magique, soit disant si présent​. Elle fit son sac. Pliant savamment quelques vêtements indispensables, elle prit une boîte très importante pour elle de son contenu pas très légal ( vous allez deviner, j'en suis sûre), attrapa briquet et tabac, ajoutant dans son sac plusieurs carnets à dessin et sa trousse du même matériel, ainsi que plusieurs affaires de toilette, maquillage, sans songer à sa contraception, puisqu'elle n'en avais pas besoin. Non mais au cas où, il faut y songer, c'est important. Ajoutant à ce bric à brac chargeurs, serviettes, soins pour blessures, médicaments, écouteurs (très important) elle se rendit compte qu'elle n'avait pas d'argent. Ah si, elle en avait. Elle attrapa le bocal qu'elle avait gardé depuis longtemps avec marqué dessus "prochain tatouage". Le troisième qu'elle aurait eu. Elle soupira, et mis le bocal dans son sac. Elle était prête. Enfin, il manquait des milliers de choses, que ce soit des livres, des souvenirs, ou même des vêtements qui auraient aussi trouvé leur utilité mais elle avait presque brisé la fermeture de son sac.
Quelque chose tapa contre la vitre de sa chambre. Elle ouvrit la fenêtre et c'est un Milo surexcité, pourtant un sac de toile sur une patte et un missive de l'autre qui déboula dans la pièce. Eden le gratouilla vivement et le débarrassa de sa livraison. Elle lit le message.
Je suis heureux que vous puissiez connaître désormais la vérité. Pour vous aider à vos bagages, je vous envoie ce sac sans fond, qui peut contenir absolument tout à l'intérieur, tant que vous lui demandez de le faire. Les jumeaux Weasley viendront vous chercher. Ne faites pas attention à leur manières. Ils peuvent être parfois... envahissants.
À très bientôt​ Eden.
Albus Dumbledore.
Un sac sans fond? Qu'est ce que c'est?
Intéressée, elle vida rapidement le contenu du sac qu'elle venait de faire, regarda l'heure d'un oeil inquiet, puisqu'elle devait déjà ​être partie. Tant pis, ils avaient l'habitude qu'elle soit en retard. Elle mit tout ce qu'elle avait récemment dans le sac de toile, et, trouvant étonnement, que son poid n'avais pas changé, elle rajouta tout ce à quoi elle avait songé, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus d'idée. Elle regarda sa chambre, désormais beaucoup plus vide. Tandis qu'elle finissait de se maquiller et de tresser ses cheveux en une natte de type " reine des neiges", une larme roula sur sa joue, et elle se promis de rentrer vite. Elle écrivit un mot pour ses parents, le posa sur son bureau, et renvoya Milo, remerciant l'homme pour son présent.
Les réponses étaient désormais trop importantes pour faire marche arrière.
Elle sortit de la maison, ses parents ayant compris qu'elle devait prendre l'air. Elle chevaucha sa moto, cala le sac sur ses épaules et enfila son casque. Ses gants mis et sa veste fermée, elle alluma le moteur et partit de chez elle, avec dans le coeur un sentiment de culpabilité et d'impatience.