Cœur Indomptable

1.

                                  

Calypso

Hum. J'aime cette sensation de brûlure qui virevolte dans toute ma cage thoracique, sa peut paraître désagréable, mais on s'y habitude, et on apprécie, on regoûte, et on devient accro. Pour ma part, je suis encore dans la période ou on apprécie seulement, quand l'envie me prend, je met ce petit bout qui a tant de pouvoir, entre mes lèvres et je la laisse se brûler, encore entre mes lèvres.

Il est 4h du matin, et je suis assise sur une chaise, dans mon balcon donnant vue à mon quartier que j'aime tant. Seulement vêtu d'un mini short et d'un t-shirt plus grand que moi, j'admire encore une fois la belle vue qui s'offre à moi. Quelques heures auparavant, j'apprends que je vais devoirs quitter ma mère, ma maison, mes amis, mon quartier, ma ville, quitter ma vie pour allez la continuer chez mon géniteur. L'information n'est pas encore totalement montée, je la digère très mal, et ma mère l'a très bien compris, vu tous les vases, ou les restes de vases, qui se trouvent actuellement dans notre poubelle.

Après tout, je suis contente pour elle, après le divorce de mon père, ma mère a du se reconstruire sans l'aide de personne, avec une petite fille de 13ans à sa charge, tout le monde lui avait tourné le dos, pour cause, son mariage avec un arabe. Elle a dû travailler d'arrache-pied, sans repos, et pourtant sa a bien payer, on vit très bien, plus que bien même, au centre d'Athènes, dans une petite villa, qui nous donnes une vue sur la mer. Elle dit avoir trouver un meilleur travail, celui qu'elle attendait tant, mais à l'autre bout du monde, et elle ne peut pas m'y emmener. J'ai 18ans, je peux me débrouiller seule, mais d'après elle, la solitude me rongera. Tout est déjà prêt pour mon voyage, sauf moi.

Je m'en vais demain, en fin d'après-midi. Et je compte prévenir personne, parce que je reviendrais, soyez en sûr, Calypso reviendra.

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13h09

Le soleil oblige mes yeux à s'entrouvrir, je sens l'odeur de la mer titillé mes narines, hum, je sens aussi une odeur de crêpes. Je prends mon téléphone, prend un Snap, de mes jambes enroulées dans mon drap, le tout dans mon gigantesque lit que j'adore. Story, send.
Je ne tarde pas plus à me lever, je me dirige directement vers ma salle de bain, puis vers mon dressing, j'en ressort vêtu d'une brassière qui épouse parfaitement ma poitrine, et mon legging de sport préféré qui me va parfaitement et montre fièrement mon dur travaille. Mes écouteurs dans mes oreilles, je descend en vitesse sans calculer qui que se soit, et c'est partie pour une séance de sport.

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Je sort de la douche, toute fraîche et propre. Je m'habille d'un t-shirt Thrasher, un jean noir taille haute et mes puma Fierce Core, mes valises sont déjà prêtes, tout est déjà rangé, j'ai mon sac à main, avec mon ordi, chargeur, bonbons, tout ce qu'il faut, le chauffeur m'attend devant.

Je descend en regardant avec insistance, cet endroit, comme pour me rappeler en détail de tout. Je trouve ma mère, les larmes au yeux, en bas. Je ne perd pas de temps et fonce dans ses bras.
On reste a pleure, je me permet de lui montrer mes faiblesses, c'est ma mère, mon bout de femme, ma vie.

- Σ 'αγαπώ μαμά (Je t'aime maman)

Elle - και περαιτέρω γλυκιά μου (et moi encore plus ma douce)

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Je suis à présent installée dans l'avion, je me met à l'aise, et profite comme il le faut de la classe business. Je regarde mon fond d'écran, une photo de ma mère et moi, prise en Thaïlande, c'était de merveilleuse vacances, comme toutes les autres. Et je me met à imaginer, ma futur vie auprès de celui qui m'a abandonner.

Nous allons bientôt décoller, j'envoie un message grouper à mes seules véritables amis, les autres, aucune pensées leurs ai dédier. J'envoie seulement un message, court mais qui en dit long.
Je ferme doucement mes yeux, et m'installe délicatement dans les bras de morphée.

« Je reviendrais, Calypso n'a qu'une parole. »