Make Me Wacko - Lust

Adaimoni

Sur le coup je ne réalisai pas encore ce qui se passai si bien que je ne puis dire si j'eu aimé ou pas. Mais je suppose que oui car je ne trouvai aucune réponse plausible à la paralysie soudaine qui avait rendue mon corps soumis et inactif. J'étais comme tétanisée. Et agitée à la fois. Agitée parce que j'étais scandalisée par le peu de respect qu'il témoignait en mon égard. Surtout à cause d'Erwin mon fiancé. Qu'en penserait-il? Cette seule idée me
donna la force nécessaire de porter ma main droite sur sa joue gauche afin de lui infliger une bonne correction.

- Comment osez-vous triple andouille!!! Je suis peut-être de couleur noir mais sachez que j'ai plus de valeurs que vous.  Même un chien réfléchi bien mieux que vous. De quel droit vous êtes vous permis de m'embrasser ? Arq..!! Par chance je suis vacciné contre l'hépatite B. Criai-je à son visage.

La tête panchée vers le côté droit, il la redressa aussitôt les yeux rouges de colère. J'eu regretté un court instant mon acte. Il se recroquevilla puis d'un regard dur et d'un ton sec me lance :

-" Tu n'aurais pas dû faire cela. Tu le regrettera. "

Je crû rêver. Me réveiller d'un cauchemar car sa phrase me parut être une menace. Elle était à en glacée le sang que j'avalai ma salive. J'essayai tant bien que mal de paraître intrépide de même que d'habitude. Pourtant il n'en fût rien car j'avais pâli. Il l'avait deviné tout comme si je n'avais pas de secret pour lui. Et que l'image que je renvoyai n'était pas vraiment moi. Il n'avait pas tord.  Soudain, il éclata de nouveau de rire ce que je trouvai étrange.

- Tu aurais dû voir ta tête. On aurait dit une revenante. Allons voyons je ne te ferai rien. Il ne faut jamais me prendre au sérieux tu sais avait-il dit avec un clin d'oeil avant de poursuivre. D'ailleurs j'ai trouvé sa plutôt attirant. Les femmes teignes j'adore cela. Je viens même de me rendre compte que tu ne m'a pas encore dit ton nom, déclara-t'il en me caressant la joue du doigt.

- Je te préviens si tu n'arrête pas...

J'eu à peine terminé ma phrase qu'il me tira par le bras contre son torse. De tel sorte que ceux-ci s'entrechoquèrent. Pour la première fois il sourit perversement. Je compris qu'il faisait référence à ma poitrine généreuse sur la sienne bien platte et bien musclée.

-  Angeys !?

Je me retournai brusquement à ce surnom. C'est comme cela qu'il m'appel, Erwin. C'est alors que j'aperçus sa silhouette dandinant de droite à gauche venant à nous à toute allure, trempée et essoufflée. Je frôlai alors la crise cardiaque.

- Allez-vous en, lui dis-je perdant tout mon sang froid

- C'est qui lui? Ton copain? Ajouta t-il d'un ton moqueur

- Que puis-je faire pour que tu t'en aille ? toujours aussi nerveuse.

- Ça fais des efforts dis donc. Et bien tu sais ma belle. Ton nom et je te laisse.

- jettant un autre coup d'oeil rapide derrière, Okay...okay Neÿ Lesterny.

- On se reverra très bientôt ma douce me surssura t'il à l'oreille avant de s'en aller.

Aussitôt tourna t'il dos qu' Erwin arriva et mon coeur lâcha. Il se mit à danser follement.