En posant un pied dehors, je me sens pour la première fois en un an libre. Libre de mes choix, de mes gestes. Libre de tout. Le doux vent du printemps caresse mon visage, un fin sourire se dessine sur mes lèvres. J'attend ce moment depuis bien longtemps.
« Ma chérie tu m'as tellement manqué, crié-t-elle en me prenant dans ses bras. »
Même si elle n'est pas souvent venue me voir et que je lui en veux énormément pour ça, je ne peux pas résister à l'envie de l'enlacer. Elle aussi m'a manqué.
« Toi aussi tu m'as manqué maman.»
Un magnifique sourire se forme ses fine lèvres.
« Bon il est temps de stopper cet affreux moment d'amour d'une mère à sa fille et de rentrer à la maison.»
Elle rit légèrement avant que nous pénétrons dans la voiture que mon père ne tarde à démarrer d'ailleurs. Je vais enfin rentrer chez moi.
Quinze longues minutes après nous sommes enfin à destination. J'ouvre d'une vitesse folle la portière du véhicule et pars en courant vers la porte d'entrée. Tellement joyeuse d'être de retour, j'en oublie que la porte est fermée à clé et que je ne possède pas celle-ci en ce moment même.
« Megan, crie mon père, arrête de forcer avec cette poignée de porte bon sang, tu vas finir par la casser ! »
Arriver à ma hauteur, il insère la clé puis ouvre la porte. Je le pousse pour être la première à rentrer.
Rien a changé, tout est exactement comme le jour de mon départ. Je m'empresse de monter pour aller dans ma chambre.
Je saute immédiatement dans mon lit douillet. Ce confort est ce qui m'a le plus manqué, hormis mon meilleur ami bien sûr.« Chérie, dit ma mère d'une voix douce, dans moins d'une heure on doit aller chercher ton frère chez ta grand-mère, s'il te plaît ne fais pas de bêtise. »
Un simple «D'accord.» sort de ma bouche avant que je tombe dans les bras de Morphée.
Deux bonne heures ont du passer, mes parents ainsi que mon frère adoptif ne sont toujours pas là. Je prends donc mon téléphone qui se trouve non loin de mon lit afin de leur envoyer un message. Je n'ai pas touché cet objet depuis bien trop longtemps. Des tonnes de notifications de réseaux sociaux et des messages sont affichés.
Je lis les messages qui sont plus récents, c'est-à-dire ce qui m'ont été envoyé il n'y a même pas cinq minutes.Mom à Megan :
On est actuellement dans les bouchons, ont sera là dans à peu près une, deux heures.
Interdiction de sortir.Megan à Mom :
Ok.Je lis ensuite le suivant, qui n'est autre que celui de mon meilleur ami.
Nat' à Megan :
Ayo girl !
Je viens d'apprendre que t'es de retour donc pour fêter ça je t'amène avec moi à la fête d'un ami.Megan à Nat' :
Pas de soucis !J'ai à peine appuyé sur la touche envoyé, qu'il me répond. C'est dingue comme il est rapide.
Nat' à Megan :
Oh My God Meg' t'es bien de retour !!!
Sois prête dans trente minutes, je viens te chercher.Suite à ça, je pars prendre une douche expresse, me re-brosse les dents, m'habille d'un simple sweat Nirvana, d'un boyfriend et de ma paire de chaussures fétiche, mes converse noir. Je coiffe en un chignon assez mal fait ma chevelure verte et file en bas pour l'attendre.
Je viens tout juste de rentrer chez moi et me voilà entrain d'enfreindre les règles. Encore une fois. Mes parents vont littéralement me tuer quand ils ne me verront pas à la maison, mais je m'en fiche un peu, j'ai besoin de fêter ma liberté.
Nat' à Megan :
Voiture noir au coin de la rue, je t'attends.Tandis que j'avance à l'endroit indiqué, un fin sourire arrogant se forme légèrement sur mes lèvres charnues.
Megan Edson est de retour, je suis de retour.
ToBeContinued...
Voici le premier chapitre de Never With You.
J'espère que vous l'avez apprécié.
Pour ceux qui avaient lu l'ancien, j'espère aussi que celui-là vous plaît beaucoup plus,
car à vrai dire l'autre était vraiment mal écrit.
Un commentaire ainsi qu'un vote me ferai énormément plaisir.
Xoxo, Lee 💋Source d'inspiration :
Halo - Beyonce.
Swalla - Jason Derulo.
Ain't My Fault - Zara Larsson.©Lee_KingQueeny
2017.
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Never With You.
Teen FictionL'amour avec un grand A comme le disent certains, que connaissons nous de ce sentiment qui pour moi est pathétique ? Rien. Car il n'est au final que haine et tristesse qui nous détruit lentement de l'intérieur ainsi que faiblement de l'extérieur. «...