DÉLICIEUSE EFFRONTÉE 1 (Au Risque De Le Perdre)

Chapitre 5

L'hôtesse annonce l'aéroport de Lomé, et demande à tous les passagers de rattacher leurs  ceintures. Sans trop d'aménagement, Selrahc s'exécute. Tellement, il était impatient de revoir sa tendre, douce et inséparable amie d'enfance. L'avion allait bientôt atterrir, et il avait hâte de fouler le sol togolais. Les minutes et secondes qui le séparaient des bras de sa Lexia, lui paraissent une éternité, un pure supplice. Revoir ce sourire qui a tant illuminé sa vie, tél était son désir. Il a tant espérer ces moments de retrouvailles, raison pour laquelle il n'avait prévenu personne, pas même ses parents, à l'exception bien-sûr d'une seule personne qui viendra le chercher.

L'avion tournoya quelques minutes au dessus de l'aéroport, avant d'atterrir. Un petit vent frais et doux, le cueille à sa descente de l'avion. Comme c'était bon d'être de retour au pays, et d'humer de ce vent, qui lui avait tant manqué. Cela était loin des vents glaciaux du Canada, des températures à frigorifier le sang, et à rendre dingue à mourir. Il était de retour chez soi, de retour après cinq années d'absence. Il s'installe dans le bus qui conduira les passagers vers les bâtiments de l'aéroport. Quelques instants plus tard, le voilà suivre les instructions de contrôle de sécurité, et remplir toutes les formalités de retrait de ses affaires, pour enfin sortir de l'aéroport. Une fois au dehors, il trouve  ce bon vieux Homer l’attendre à côté de la voiture. C’est leur chauffeur , et il est à leur service voilà plusieurs années, pour ne pas dire, depuis sa tendre enfance à lui. C'est avec une joie très démonstrative, que ce dernier accueille le jeune homme.

-       Sois le bienvenue mon fiston ! Lui lance-t-il.

Mon fiston !

C'est ainsi qu'il a toujours appelé le jeune homme. Et ce dernier, a toujours répliqué ;

-       Mon capitaine ! S’écrie Selrahc, en prenant ce très cher Homert dans ses bras. Comme tu m'as tant manqué mon très cher Homer !

-       Moi aussi mon garçon ! Répond ce dernier, en le serrant dans ses bras.

-       J'espère que personne ne se doute de ma venue ? Demande un Selrahc un peu inquiet.

-       Non ; ne t'inquiètes pas. Le rassura Homer avec joie. J'ai été plus que discret sur ce coup mon grand. Tous ignorent ta venue !

Selrahc sourit, et tout deux, rangèrent ses affaires dans la voiture, avant d'y prendre place.

-       Direction la maison ? Questionne Homer, en regardant le jeune homme à travers le rétroviseur.

-       Non ! Répond ce dernier. Tout d'abord, je dois effectuer un tout petit détour.

Comme si Homer espérait cette réponse, il lui adresse un sourire.

-       Moi même je le savais ! A la demeure des WILLY, voir la petite Lexia n’est-ce pas ?

-       Tu as vu juste mon capitaine ! S’exclame Selrahc avec sourire aux lèvres.

Homer obtempère à la demande du jeune homme d’un hochement de tête, avant de démarrer. Après vingt-cinq minutes de route, ils arrivent à destination. À peine le chauffeur gare la voiture, que Selrahc se précipite d’y sortir.

-       Bon mon capitaine ! Commence Selrach en se tournant vers Homer. Tu rentres sans le soldat. Ne sort pas mes valises de la voiture. Et si ma mère veut se douter de quoi que ce soit, inventes lui tout ce que tu voudras. Mais en aucun cas, elle ne doit savoir que je suis de retour.

Homer opine avant de demarrer la voiture, laissant seul, un Selrahc planté devant le seuil de la villa des Willy. C’est une demeure tellement vaste, pour si peu de personnes l’habitant. En plus d'être de taille imposante, elle est cosy élégante, avec un style classe et moderne. Debout devant la sonnette, Selrach inspire pronfondement, avant de presser son doigt dessus. Après quelques secondes d'attente, une servante vient lui ouvrir.