mon père

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La soirée passa si rapidement. Rentrait chez moi, rien allait mieux, toujours toute seule, je ne sais plus quoi faire. Toujours seule, toujours sans nouvelle, encore a attendre. Je m'endormis assez vite malgré tout cela. 

Le lendemain était une journée comme les autre, ma mère était rentrée pour la soirée, aucun sourires, encore moins de rire et peut de son sortant de sa bouche durant tout le temps passé avec elle. Lorsque j'alla me coucher je l'entendis commencer à pleurer, je couru la voir et tout ce que j'eu c'est une engueulade gratuite à un acte de gentillesse et d'amour. Mais bon, ma mère est comme ça lorsqu'elle ne va pas bien et je sais que c'est à cause de mon père, ses problèmes etc... Les journées s'enchaînèrent comme les précédentes, les cours, les répètes et les manques de nouvelle par rapport à la santé de mon père. 

Deux semaines passées, je rentra des cours, ma mère m'attendait dans l'entrée, me sauta dessus et m'entraîna dans la voiture sans rien dire. Les portes fermées elle alluma le moteur et appuya sur la pédale. Elle ne parlait pas, ne me répondait encore moins. J'envoya un message disant à Rayan que je ne serais sûrement pas là ce soir et que de toute façon Silvia a les clefs, voyant ma mère empreinter la route vers l'hôpital je me dis directement que papa ne se rétablirait pas. Je n'avais pas tord. On alla dans la chambre 32. Mon père allongé. Les machines l'étouffant. Le souffle coupé, planté à la porte, le regardant étalé de tout son long sur ce lit, dans cette chambre blanche à en croire arriver le paradis. Je me tourna vers ma maman, elle me fit un sourire forcé et je re-détourna mon regard. Mes yeux rivés sur les visage détruit, massacré de mon père. On lui parla pendant 2 bonne heures. IL me raconta sa maladie, cancer des poumon, cancer de la peau. Mon père n'a jamais rien fait à moitié. L'infirmière venant nous chercher pour nous....ben nous mettre à la porte, nous fit comprendre que c'était nos derniers au revoir. Je ne sais pas, pourquoi mes larmes ne sortaient pas, bloquées dans ma gorges, mes yeux enflés, ma voix coupée, mais impossible de faire sortir tout ça... On profita encore de lui pendant 2min. Les deux minutes les plus courtes de ma vie. 

On remonta dans la voiture, ma mère me disait que je pouvait pleurais si ça me faisait du bien, mais je n'y arrivait toujours pas. Une douleurs incomparable dans ma gorge, du mal à respirer, toujours ses mêmes sensations, les plus désagréable les unes des autres.

Rentré à la maison ma mère me parlait avec une voix tremblante mais rassurante, je ne sais pas vraiment comment décrire mais.... enfin c'est la voix de ma maman donc c'est forcément ce qui me fait du bien. On mangea sans fin, dormit sans sommeil, se réveilla sans joie. Aujourd'hui je n'allais pas au collège. Sivlia me prenait tous mes cours, elle venu avec sa mère en fin de journée chez nous, nos mamans ensemble dans le salon à parler, pleurer, se confier pendant que nous dans ma chambre on.... beh faisait pareil en fait. Elle m'expliqua tout, que ce soit les cours où ce qui c'était passé dans la cours etc...

Vie ta danse et danse ta vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant