Aime Moi [ Briphano ]

10.

PDV Grégoire

Je me réveille vers 10h00 du matin, sentant quelque chose me serrer. Je me retourne doucement et vois siph dormir paisiblement. Mais bordel il fout quoi ici ? Me dite pas qu'on a... ?! Je préfère même pas y penser. Je me desserre de son emprise et me lève. Attends... tu va me dire qu'on à "dormi" ensemble, après une soirée bien arrosé, dans cette tenue ?! Je suis même pas sûr qu'on est fait que dormir. Putain... si il c'est passer quelques chose à cause de l'alcool je m'en remettrais pas. Mais en même temps, je l'aime... je secoue la tête pour chassé ces idées de mon esprit mais des nausées me viennent. Bah oui bien-sûr, secouer la tête comme ça après une cuite c'est une très bonne idée bri ! J'attrape un jogging et un tee-shirt et sors de la chambre, perturbé. Je vais à la cuisine et vois léo debout contre le mûr, buvant un café.

-Hey ! Dit-il, avec son peps habituel.
-salut.. Dis-je dans le vague.
-ça va ?
-lendemain de cuite quoi. Repondis je, suivit d'un léger gloussement.
-ouais c'est pas faux. Rigole t'il.
-bien dormi ?
-comme un bébé ! Et toi ?
-ouais.

Je suis absolument pas sûr de cette réponse mais décide de ne rien dire.

-tu foutais quoi ce matin vers 3heures ?
-pourquoi ?
-baahhh...
-accouche !
-je t'es vu aller à la cuisine en boxer avec siph pas trop loin derrière et...
-vas y dit là ! M'énervais je.
-bah vous faisiez des bruit chelou quoi.

J'ouvre grand les yeux face à cette réponse. Je pousse la chaise et m'assoie, manquant de tomber. Je pose ma tête dans mes mains et soupire.

-putain...
-tu te souviens pas ?
-bordel... me dit pas que j'ai..? Qu'on a ?!
-bah je sais pas je vous ai pas suivi moi. Dit il, essayant de me détendre.
-mais bordel c'est pas possible ! Hurlais je presque en me levant, faisant basculé la chaise en arrière.
-calme toi bri. C'est l'alcool, tu y est pour rien. Tu n'a vraiment aucun souvenir ?
-bah je me souviens avoir voulu prendre un verre d'eau avant d'aller me coucher et c'est tout.
-ouah... bon. T'affole pas, c'est pas si grave que ça après tout.

Je le fusille du regard et sors de la cuisine. Je vais dans ma chambre, prend un jean, retire mon jogging et met le bas. Je sors de la chambre et entend siph se réveiller. Je n'y prête pas attention, prend ma veste et sors sans un mot.

PDV Julien

Je me réveille ce matin et n'est étonnement pas mal au crâne. J'ouvre les yeux et vois quelqu'un sortir de la pièce en fermant sa ceinture mais ne vois pas qui c'est, ayant du mal à tenir les yeux ouvert. Je bouge un peu et remarque que je suis en boxer. Pourquoi ce mec sort de la chambre en fermant son pantalon et moi suis en boxer, dans une position si peu confortable ?! Je sors de mes pensées quand j'entends la porte d'entrée claqué.

-Bri revient ! Crie une voix en provenance du salon.

Je me lève, ne prend pas la peine de m'habillé plus que maintenant et sors de la chambre.

- il se passe quoi là ?

Léo est en face de moi mais ne parle pas, semblant perplexe. Il s'assoit sur le bras du fauteuil et mets sa tête dans ces mains, réfléchissant.

-putain de merde... chuchote t'il.
-bon ça va être à moi de deviner ou bien ?
-il se passe que bri vient de partir sans explication.
-tu sais pas pourquoi ?
-euuh... nan.

Je vois bien qu'il essaie de cacher quelque chose mais je n'essaie pas de le percer à jour, préoccupé par greg qui vient de partir.

PDV Grégoire

Je marche dans la rue, essayant de me vider l'esprit, de me rappeler. Je continue ma route et vois une petite fille assise au sol, dos contre le mûr, la tête dans les bras. Je m'avance vers elle et m'abaisse à sa hauteur.

-ça va petite ?

Elle relève la tête et me regarde, le regards brouiller par des larmes qui ne cessent de couler. Elle avait une dizaine d'années, les cheveux noirs, une robes noir ainsi que de hautes bottes noirs également.

-dis moi, qu'est ce qui va pas ?

Sa seul réponse fut un regard obscur. Je tentais tant bien que mal de lui parler mais c'était presque impossible.

-tu t'es perdu ? Où sont tes parents ?
-je... je sais pas...

Ah bah enfin elle me parle ! Elle fit retombé sa tête dans ces bras mais ne semblait plus pleurer. Je m'assois à côté d'elle et passe mon bras autour de ces épaules, voulant la rassurer. Elle gromelait des mots incompréhensible et ce répétait plusieurs fois. J'avais légèrement baissé la tête, voulant écouter ce qu'elle disait.

-elle me l'avait promis. Elle serait ma mère.

Elle répétait cette phrase sans cesse, en basculant doucement d'avant en arrière. J'essaie de relancer la conversation du mieux que je peux.

-tu t'appelles comment ma petite ?
-E... E... Éveline...