somebody to love

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Il ne me reste qu'un jour à passer avant d'aller au pensionnat. Je ne sais pas comment il est, mais je sais qu'il se situe à peu près à une demi-heure de route de chez mon oncle. Celui-ci m'a appris que ce pensionnat n'était pas d'un niveau excellent, que les personnes y étant inscrites n'était pas forcément très fréquentable. C'est pas très grave, ça ne va pas me changer de mon ancien lycée, justement je vais plus rapidement m'intégrer.

Quand je suis arrivée quelques jours plus tôt chez mon oncle, il m'a directement emmené dans ce qui sera ma chambre pendant toutes les vacances de cette année. Il m'as porté ma grande (et lourde) valise en m'expliquant qu'elle appartenait à son fils quand il était plus jeune. Il a maintenant 30 ans et vit avec sa femme. J'aime être au courant des dernières nouvelles, comme le mariage de Théo, mon cousin donc, mariage auquel je n'ai pas été convié, ni mise au courant.

Je n'ai pas relevé ce point, consciente qu'augmenter la tension encore mon oncle et moi n'était pas forcément une bonne idée. Je suis donc rentrée dans cette chambre, que j'ai immédiatement apprécié. Elle est constituée d'une pièce principale, où prône un lit double, sa tête collé au mur du fond. De chaque côté de ce lit se trouve une petite commode blanche avec une lampe de la même couleur dessus. Sur le mur de droite, je peux apprécier la grande fenêtre me permettant d'observer une vue magnifique, et j'ai déjà dans l'idée de me poser sur le toit se trouvant juste en dessous de la fenêtre, les soirs, afin d'admirer les étoiles.

Il y a deux portes dans la chambre, enfin trois si l'on compte celle qui mène sur le couloir. Tout d'abord, celle le plus près du lit donne sur une petite pièce que mon oncle a aménagé en un petit dressing, modeste mais joli. La porte en face du lit donne, elle, sur une salle de bain composée d'une baignoire et d'une vasque avec un miroir. Le tout est d'un mélange de couleurs sobres, comme pour les murs de ma chambre.

Quant à mes relations avec mon oncle, elles sont simplement cordiales, un peu froide mais, à vrai dire, je m'en fiche un peu.

Ma valise est prête, remplie d'affaires pour que je tiennes jusqu'aux prochaines vacances. Je sais que si besoin est, je pourrais aller acheter deux/trois trucs pendant mes temps libres, donc je ne suis pas stressée à l'idée d'avoir oublié quelque chose d'important. Et je le suis encore moins quant à l'idée d'atterrir dans un environnement qui ne va pas m'être familier.

De toute manière, je ne vais pas rester bien longtemps, si?