Chapitre VIII
Les jours passaient et entre Gwen et John les choses ne s'arrangeaient pas. La jeune fille ne voyait plus John et ne lui parlait plus depuis leur dispute.
Un soir, Gwen prit la décision de parler à sa mère de cette dispute. Marina était fatiguée et ne voulait rien entendre qui puisse lui prendre la tête.
-Maman je dois te parler de quelque chose à propos de John et moi, dit Gwen.
-Il me semble que tu n'avais pas le droit de lui parler, répondit sa mère.
-Je sais, mais cela fait quelques jours que lui et moi ne nous parlions plus, je ne sais pas quoi faire.
-C'est parfait, ne fais rien, je suis contente que tu respectes ce que t'a demandé M.Springs, répliqua Marina.
-Non ce n'est pas ce que je voulais que tu comprennes, moi je veux que lui et moi nous nous reparlions, annonça Gwen.
-Il en est hors de question, c'est très bien comme ça, je ne tiens pas à perdre mon travail à cause de toi, chérie.
-Mais maman ! Le père de John ne serra au courant de rien !
-Il le saura bien à un moment ou un autre, ne lui reparle plus, cette discussion est close, répondit Marina d'un ton ferme.
-Tu ne comprendras donc jamais ! Tu es trop égoïste pour ça ! Cria Gwen, en colère.
La jeune fille quitta le salon où elle et sa mère c'étaient assise et quitta la maison en claquant la porte.
Il était vingt et une heures et le soleil était presque couché. Elle alla se réfugier dans une petite cabane abandonnée qui était située entre deux immeubles, Gwen avait l'habitude d'aller joué dedans avec son père quand elle était petite.
Dans celle-ci il y avait un fauteuil en bois, un bureau et des vieux livres posé un peu partout.
Gwen en ramassa un qui avait l'air encore en bonne état et s'assit sur le fauteuil et elle commença à feuilleté le livre.
Le soleil c'était totalement couché et Gwen ne s'en était pas rendu compte, elle était vraiment absorbée par le livre. Dès qu'elle eut fini de le lire, elle remarqua que la couverture de celui-ci était décollée. La jeune fille souleva la couverture et vit un petit papier collé où était écrie ;
« Bientôt je serai loin de ma famille, loin de ceux que j'aime, loin de ma ville, loin de tout. Le Chili est sûrement un beau pays, mais ce qui m'y attend sera fatal. Je penserais à vous, Marina, Gwen. Je vous aime et j'espère que l'une de vous trouvera se message. »
Gwen reconnu immédiatement l'écriture soignée de son père. Les larmes lui montaient aux yeux et elle compris qu'elle devait rentrer chez elle au plus vite pour montrer ce papier et se livre à sa mère.
Une fois rentrée la jeune fille chercha sa mère et la trouva allongé sur son lit, les yeux rouges, comme si elle avait beaucoup pleuré.
Après s'être réconcilié avec Marina, Gwen montra le tout à sa mère.
-Je connais ce livre, où l'a tu trouvé ? demanda Marina.
-Je l'ai trouvé dans la cabane en bois où moi et papa allions, répondit Gwen.
Après avoir lut le mot Marina était bouleversée, c'est donc pour ça que Andrew, son mari, n'a pas voulu dire se qu'il avait à faire au Chili. Avait-il des ennuis ? Pour l'instant personne ne le savait, mais Marina comptait bien le découvrir.
Toute deux allèrent se coucher, demain elles devront aller travailler.
Il était maintenant midi et les deux domestiques firent une pause durant laquelle elles mangèrent et discutèrent du fameux message retrouvé dans le livre. Quand soudainement, Gwen entendit la clé dans le verrou de la porte d'entrer, serai-ce John qui rentrait si tôt ?
-Bonjour Marina, dit John en rentrant dans la cuisine, sans adresser un regard à Gwen.
-Bonjour John, voulez-vous quelque chose à boire ou à manger ? Demanda Marina.
-Non merci, je repars dans quelques minutes, j'ai un appel important à passé et j'ai juste oublié mon téléphone, répondit le jeune homme.
Il se dirigea vers sa chambre.
Gwen se leva, mais sa mère l'interpella.
-Où vas-tu comme ça jeune fille ?
-Hum... Je dois aller voir si Stuart va bien, je crois l'avoir entendu m'appeler, mentit Gwen.
-Moi je n'est rien entendu, tu pourras y allez plus tard, répondit sa mère ayant compris l'excuse de sa fille pour aller voir John.
La journée continua et John était déjà repartit, Gwen ne cessait d'imaginer le pire à propos de lui, elle croyait qu'il la fuyait ou même la détestait, toutes ces possibilités étaient pourtant injustifiées.
En rentrant chez elle accompagnée de sa mère, la jeune fille monta dans sa chambre et tomba sur son lit. Elle réfléchissait. Après tout, pourquoi était-elle inquiète pour lui ? Car comme il le disait, ils n'étaient pas amis depuis toujours et ne le seront peut-être jamais.
Alors que Gwen allait s'endormir après cette journée épuisante, elle entendit son téléphone vibrer, c'était un message de Rosie.
« Salut la porto-ricaine ! Alors tu n'est pas là ? Ah oui j'oubliais, John ne ta pas invité à sa soirée... Je trouve ça dommage, tu aurais fais une bonne attraction au milieu des riches! »
Suite à ce message Gwen répondit :
« Une fête ?! Je ne savais pas... Et je ne te permets pas de parler comme ça de moi, tu devrais arrêter de te sentir supérieur. Tu n'est qu'une "riche'' parmi t'en d'autres. Certes je n'est pas eu cette chance, mais je reste digne et je ne rabaisserais pas à ton niveau. »
Quelques minutes plus tard le téléphone indiqua un nouveau message :
« Tu dis ça, mais je sais très bien que au fond tu rêve de John et de sa richesse. Je l'ai vu dans tes yeux. Sur ce je vais profiter de ma soirée ainsi que de John. Salut ! »
La jeune domestique était hors d'elle. Mais au fond Rosie avait peut-être raison. Peut-être que Gwen aimait John bien plus qu'elle ne le pensait, mais pas pour son argent.
La jeune fille ne ferma pas l'œil de la nuit.
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Les Opposés
Teen FictionAlors que Gwen, jeune fille d'origine porto-ricaine, travaille, celle-ci rencontra un jeune homme prénommé John, leur vie ne se ressemblais en aucuns points, pourtant, leur destin est peut-être lié.