Encore une fois seul...

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Cet OS se déroule juste après l'Arc Tartaros, donc si vous n'êtes pas à jour faite gaffe ça peut spoiler à partir de maintenant
Je ne sais pas vous, mais moi j'ai été très déçu que Lucy n'en veuille pas plus à Natsu quand il l'a laissé, qu'il n'y ai pas plus de drame quoi ! (j'aime le drame). Et comme les fanfictions ça sert un peu à combler tes attentes par rapport à une oeuvre, bah, j'en ai fait une !

Donc nous voilà justes après que Natsu soit parti, et que la guilde se soit dissoute. Lucy est de nouveau toute seule, sans famille, et cette fois, sans amis...

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Seul.

Oui, c'était surement le mot qui représentait le mieux ces deux mois de vide.

Deux mois sans nouvelles, deux mois sans famille, deux mois de solitude.

Il était parti, ne lui laissant qu'une lettre comme excuse. Il n'y avait pas eu de grandes scènes d'en revoir, n'y de longues étreintes remplies de remords et de tristesse. Pas de pleurs, pas de « tu vas tellement me manquer ».

Pas de promesse de retour.

Et comme si cela ne suffisait pas, le lendemain, le maitre avait annoncé la dissolution de Fairy-tail. Alors chacun avait pris le chemin qui leur avaient été prédestinées, accompagnés des personnes qui leur été cher. Comme s'ils l'avaient toujours su, comme si depuis toujours ils avaient compris où se trouvaient leurs places. Finalement peut-être était elle la seule à ne pas l'avoir vue venir ? Ils s'étaient engagés dans ce chemin sans même une once d'hésitations, sans un regard derrière eux. S'ils avaient regardé, peut-être l'aurait-il vu.

Lucy s'était alors retrouvée seule, sans chemin à prendre, sans l'épaule réconfortante d'un ami, sans famille. Un torrent de larmes avait inondé ses grands yeux chocolat quand, sur sa main droite, les dernières esquisses de cette marque, qui avaient tant représenté pour elle, s'étaient évanouies dans le ciel. C'est étonnant comme une chose que vous chérissez de toute votre âme, qui représente tant de souvenirs, tant de rires, de pleurs, de vie... Peu s'effacer si facilement. Tout a été anéanti, tout a disparu, il ne lui reste plus que ses souvenirs pour se prouver que tout cela n'était pas qu'un rêve...

Comment décrire ces premières semaines après leur séparation ? Mornes, cruelles, abominables, barbares, atroces... Au début, elle niait que tout cela pouvait être vrai. C'était surement une blague de mauvais gout, ils allaient bientôt tous surgir dans son appartement, comme d'habitude elle leur enverrait alors un "Lucy-Kick" en leur hurlant dessus et en les envoyant dire bonjour au mur. Mais personne n'était venu, pas même l'ombre d'une touffe rose pâle accompagnée d'une boule de poil bleu volante. Finalement, c'est la mélancolie qui est venue lui rendre visite. Des souvenirs en vrac l'avaient alors hanté la nuit comme le jour, ne lui laissant aucun répit. Elle ne sortait plus de chez elle, et n'écrivait plus ses lettres destinées à sa mère. Et puis, après la tristesse, était venue la rancune.Ce sentiment amer, insupportable, lorsque l'on en vient à détester ceux qui hier, représentait tout. Lorsque une parole, un bruit, une odeur, ou n'importe quoi qui se qui se rapprochait de prêt ou de loin à Fairy-tail lui revenait en tête, elle la chassait rageusement. Poussant un long soupir avant de se murmurer à elle même ; "Je les déteste, je les déteste tous, je n'ai besoin de personne". Après quelques semaines dans cette situation elle décida de quitter Magnolia, quitter son petit appartement au bord du fleuve, quitter cet environnement trop imprégner de douloureux souvenir.

Quitter, ou plutôt, fuir. Elle ne voulait plus, ne pouvait plus, vivre comme ça, c'était devenu insupportable. Et puis, elle avait soif d'inconnu, elle voulait laisser toute cette tristesse dernière elle, tout oublier, et recommencer. Elle fit donc son sac, n'emportant que le strict nécessaire, laissant derrière elle tous les souvenirs de son ancienne vie. En vidant les tiroirs de son bureau, elle retomba sur son roman. Elle l'avait totalement oublié. Elle prit délicatement le manuscrit dans ses mains, une vague de souvenir l'emporta alors dans son passé.

Elle revit Levy, avec son petit sourire, ses paroles rassurantes, son aire concentrée lorsqu'elle lisait, les nuits blanches à rigoler, lire, pleurer. "Lu-chan ! il parait que tu écris un livre ! Dis, est-ce que je pourrais le lire ?", "Je serais la première à le lire, sérieusement ?! Tu me le promets ? Ah merci, j'ai tellement hâte ! Dépêche-toi de le finir je ne pourrais pas attendre !". Une larme.

Elle revit Grey, sa mauvaise habitude à se désaper h24, les fous rires, sa froideur protégeant une blessure encore entrouverte. "Ah salut Lucy, il est sympa ton roman, t'es forte pour écrire !", "Mais rend le moi ! Je n'ai pas fini de lire !", "Ah ! Depuis quand j'ai plus mon pantalon !" Deux larmes.

Elle revit Erza, toujours prête à se sacrifier pour ses amis, sa compassion, sa beauté, sa force. "C'est très palpitant ton histoire Lucy ! Quand est-ce que tu auras finit ?", "Si tu veux mon avis, il manque de grandes batailles avec des chevaliers ! Mais j'y pense, je pourrai peut-être t'aider ?", "Natsu ! Grey ! Arrêter de vous battre !! " Trois larmes.

Elle revit Natsu. Son sourire enfantin, ses cheveux roses en bataille, ses bêtises plus stupides les unes que les autres, son écharpe qui ne quittait jamais, ses yeux onyx. Sa main chaude qui lui tendait pour l'inviter a vivre de nouvelles aventures. Quatre larmes. "Il était ... un ... euh... po..poids", "ça veut rien dire se que t'écrit Luce !", "Dit Luce, je peux dormir chez toi se soir ?", "hein... je vois pas pourquoi sa te gène, c'est pas la première fois". Cinq larmes.

Elle sera les dents. Pitoyable. Resserrant sa main sur le manuscrit, elle le comprima, l'écrasa, de toutes ses forces, lui insufflant toute la rancune, la haine, la colère, et la douleur qu'elle ressentait. Puis, pris d'un accès de rage, elle jeta son roman. Les feuilles voletèrent dans le petit appartement, s'éparpillant sur le sol, le recouvrant d'un fin voile blanc. Séchant rageusement ses larmes, elle prit son sac et sortit. En passant le seuil de la porte, elle murmura entre ses dents, juste pour elle même; "Je les déteste, je les déteste tous, je n'ai besoin de personne".





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Voilà, c'est tout ! Oui c'est court, mais c'est bien comme ça, je pense. S'il reste des fautes d'orthographe, je suis vraiment désolé, j'ai fait ce que j'ai pu  --'

Hésiter pas à me dire ce que vous en avez pensé, si vous penser qu'une suite serait nécessaire (si vous voyez encore des fautes), et tout ce que vous voulez en faite. ^^

Sur ce, ciao ! ^^ <3

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Encore une fois seulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant