Chapitre 1 : Mon arrivée parmis les autres

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Un bruit sourd, me sort de mes pensées, le gardien vient d'ouvrir la porte en fer, il tient fermement mon bras, il me pousse, violemment à l'intérieur de la pièce. Il fait froid, aucune fenêtre à l'horizon, dans un coin de la pièce, l'obscurité fait rage.
Je me retourne pour voir le gardien, il se tient face à moi, il ferme la porte en fer, un bruit sourd retentit, la porte est verrouillé.

Je regarde l'espace dans l'obscurité, et je repense à ces dernières années, comme elles sont passées vites, le temps court après moi, mais la peur prend souvent le dessus. Je m'assois en tailleur dans le coin, et ferme les yeux. Je suis dans l'une des cellules les plus sécurisé, de la prison.
Je suis dans la prison d'Alcatraz Island au USA. Mon passé, n'ai qu'un lourd fardeaux, que je doit porter jour et nuit, il est impossible de me l'enlever, j'ai pourtant priée tant de fois, parfois même pendant des heures, mais rien n'y fait, j'ai perdu toutes les personnes qui me sont chères, je n'ai plus aucunes sources pour trouver la force. C'est ici que je vais devoir passer mes dernièresszzzz années.

La trappe au bas de la porte s'ouvre, un plateau glisse jusqu'au milieu de la pièce, c'est mon repas. Je m'avance lentement, un verre d'eau, une sorte de pâtés pour chat, des couverts en plastiques, et un fruit, me sont destiné. N'attrape le fruit, et le mange lentement, pour savourer ce goût, que bientôt je ne connaîtrais plus, comme on dit souvent, le premier jour à la prison est le jour de bienvenue.

Quelques minutes plus tard, je pousse le plateau à coter de la trappe, le gardien passe son bras et attrape le plateau, aussi vite qu'il n'est venu. Je retourne dans ce coin sombre, et m'endors.

Je suis réveillé par un bruit roc, c'est le changement de gardiens, l'équipe de nuit déambule devant les cellules. Toute la nuit, leurs pas résonnent dans la prison, les clés qu'ils portent au niveau de la ceinture, s'entre-choc. Leurs armes accrochées dans leurs ceintures, prêtes à agir à n'importe quels moment. La nuit est longue, sinistre, mais elle ne fait pas peur, tout les détenus dorment, je n'entend que le souffle de leurs inspiration.

Au matin, la porte de ma cellule s'ouvre, deux gardes se tiennent debout face à moi, leurs visages sont plongés dans l'obscurité, je suis assise dans mon coin. Je relève la tête, et ils m'attrapent fermement les bras, ils me sortent de ma cellule, je ne me débat pas, à quoi bon ? Je marche à la même hauteur qu'eux. Ils ouvrent une pièce vide, je vois des chaînes accrochées au plafond, mais je ne fais pas attention à ça, juste au dessus, une fenêtre, les quelques rayons du soleil traversent la pièce, et arrivent à atteindre mon visage. Je peut ressentir cette infime chaleur, mais ce n'est que de courte durée. Les gardiens attachent mes poignets au chaînes suspendus. Le contact du fer sur ma peau, me propage un frisson. Les gardiens sortent de l'a pièces, me laissant seule, suspendus à ces chaînes, dans l'incapacité de bouger ne serait-ce que le petit doigt, tellement ces chaînes sont serrées autour des mes poignets.

Quelques minutes plus tard un homme rentre dans la pièce, il est grqand, assez costaud, de larges épaules, un visage froid, fermé, ternis par la fatigue. Son tee-shirt fait ressortir ses abdominaux, bien tracés. Il a le regard éteins, aucune émotions sur le visage. Dans sa main droit, un bateau en fer, et dans l'autre un fouet pour chevaux. Je le regarde, détaillant chaque partie de son visage, lui ne me regarde pas, il est absent. Il n'est pas beau, il possède des cicatrices sur le visage chacune plus grosse que la précédente. Il lève la tête vers moi, puis reporté ses yeux sur les objets qu'ils tient entre ces mains,

-"Apparement tu as étais sage, aujourd'hui la manière douce " me dit-il de sa voix grave et rouillée.

Je ne répond pas, et me contente de le regarder dans les yeux. Il prend le bâtons en fer et pose le fouet au sol, il s'approche de moi, et tourne autour de mon corps suspendus au chaîne. Il me donne un premier coup, dans la bas du dos, je ne dit rien, je garde la tête droite et le regard vers la porte en métal, devant moi. Il se met devant moi, et me donne un second coup sur le ventre, mais je reste impassible. Les coups s'enchaînent, laissant place à des marques rouges, qui deviennent violettes au bout de quelques minutes. Il me donne un dernier coups au niveau du bassin, il sort de la pièce, me laissant accroché au chaînes. Un gardiens rentre et me détache, je retombe sur le sol, sur mes pieds, ne perdant pas de vue la porte en métal, un autre gardiens rentre dans la pièce et tout deux m'attrapent les bras et me ramènent dans ma cellules.

La porte se verrouille, laissant place au silence. Je retourne dans mon coin, et ferme les yeux. J'ai l'impression que cela fais des années que je suis la, hors ce n'ai que mon premier jours, le temps risque d'être long ici. Je perd rapidement la notion du temps.

Les portes se déverrouillent tour à tour, c'est l'heure du repas de midi. La mienne reste close, la trappe s'ouvre et mon plateau glisse jusqu'à mes pieds. Un verre d'eau, une tranche de pain. Je repousse le plateau après avoir mangé. Et retourne dans mon coin. Le gardien vient ramasser le plateau et le silence règne de nouveau. Quelques minutes plus tard tout les détenus sont rentrés dans leur cellules. Un brouhaha, vient recouvrir mes pensées. Ce ne sont que des hommes, je n'entend aucune voix de femme. Ils crient en montrant leur mécontentement, je peut entendre des pas pressés juste devant ma cellule. Demain je pourrais sortir.

Je m'endors en tailleur, dans mon coin sombre. Le repas du soir va bientôt être servi mais je n'ai pas faim. Je ferme les yeux.

La trappe s'ouvre, mon plateau glisse jusqu'à moi, je le pousse avec mes pieds et le gardiens le reprend. Je me rassois en tailleur et m'endors en attendant demain.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 16, 2017 ⏰

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