Cocaina [Kaisoo] Tome II

XVIII. Visison d'horreur

Je donne un violent coup de pied dans la porte et j'entre en criant le prénom de Kyungsoo. 

Je prie pour qu'il réponde, me donne un signal de vie...Même un hurlement de sa part, tout mais quelque chose qui montre qu'il est encore ici et vivant. 

Je cours vérifier chaque pièce du rez de chaussée en panique. Il n'est nul part. 

Je cours pour monter à l'étage mais je m'arrête lorsque mon pied se pose sur la seconde marches des escaliers. 

"AAaaaah!!!" Un hurlement qui semble exprimer de la douleur. 

Cette voix, sa voix. Elle est trop unique pour que je ne la reconnaisse pas. 

C'est Kyungsoo. 

J'ai tellement envie de foncer dans le tas et de courir à toute vitesse mais je dois me ressaisir. Kyungsoo est vivant et dans la maison c'est le plus important. Cependant, je ne sais pas qu'il y a d'autre dans la maison ni même avec qui il est, je ne sais pas ce qui se passe en haut donc je ne peuxs surtout pas me permettre de foncé tête baissé et prendre le risque de nous faire tuer tout les deux...

Je tient fermement mon arme dans les mains, il est chargé. Je monte les escaliers en faisant le moins de bruit possible, en aucun cas je dois me faire repérer. 

Arrivé à l'étage, je m'accroupis pour me cacher derrière un meuble. Au même moment je sens le portable qui se trouve dans ma poche vibrer. 

[ De : T. 

C'est Taehyung. 

Je suis en bas de chez toi, y a un mort c'est normal ? Je suis avec MinHo et Jimin on fait quoi ?] 

[ De : Moi 

Disper vs, 1 chaque cot'. il fo trouV Kyung.] 

J'ai écrit comme un brouillon mais c'est pas grave l'importance c'est qu'il m'est comprit. 

Je range ensuite le téléphone dans ma poche et j'inspecte les lieux de là où je suis. Il n'y à personne.

Je sors donc de...Ma cachette ? Et j'avance, tout en avançant je regarde à chaque recoin, chaque pièce dont la porte est ouverte. 

Toujours en continuant d'avancer, mes jambes décident d'elles même et cessent tout mouvement me figeant sur place.

Et ce que j'entends me glace le sang.

"Il parait que c'est l'ancienne chambre de cette merde de Taemin." Dit une voix.

J'ai l'impression d'avoir déjà entendus cette voix quelque par...Le timbre de sa voix de plus cette personne à un leger cheveux sur la langue.

Encore en pleine reflexion je suis interrompu par la voix haineuse de mon homme.

"T'es vraiment un batard..."

Et sans comprendre comment et pourquoi mon cerveau fait le déclic, comme ci la voix de Kyungsoo avait déclenché ça.

"Oh Sehun..." Dis je dans un souffle.

Tout de suite je me précipite pour entrée dans la chambre appartenent à Taemin.

Une vision d'horreur s'offre à moi.

Sehun embrassant Kyungsoo tout en le tenant fermement. Kyungsoo tremblant et se débattant pour se défaire de cette prise.

J'ai envie de...Pleurer oui voilà de pleurer, le voir comme ça me détruit de l'intérieur. Mais le sentiment de haine et cette envie de meurtre et si présente en moi que je sache cette idée de laisser couler mes larmes.

J'entre comme une furie dans la chambre et je pousse cette ordurne le faisant se décaler sur le côté. Sans attendre je monte sur le lit pour venir me placer au dessus de lui, je lui aggripe le col de sa chemise.

"TA OSÉ FAIRE QUOI SALE BATARD !?!" je le secoue exigeant une réponse.

Je suis trop dans ma bulle, j'en oublie Kyungsoo qui est toujours allongé à côté...

"J-Jong..." J'entends sa faible voix secouer par des sanglots.

"RÉPOND !!"

Pour toute réponse il rigole et sans prévenir il me donne un violent coup de tête, que me fait basculer et tomber au sol.

Je lâche un grogrement de douleur, cette ordure ne m'a pas loupé.

Je sens un poids sur mon torse et deux mains entourés mon cou. On m'étrangle.

J'attrape les avants bras de Sehun pour essayer de défaire la prise qu'il à autour de mon cou.

"JONGIN !!" Kyungsoo Hurle à travers la pièce.

C'est un cri de désespoir, jamais je ne l'est entendus crier...Hurler comme ça.

"Regarde ta salope, elle ve te voir crever de mes propres mains." Dit mon agresseur.

Ces paroles me font l'effet d'un électrochoque.

J'arrive à inverser les rôles et me retrouver en position de force.

Je bloque ses jambes et ses poignets afin qu'il ne puisse pas m'attaquer. Ne jamais baisser sa garde.

"Le seul qui va crever aujourd'hui c'est toi." Par le suite je lui fou un coup de poing.

Puis un deuxième et un troisième...

Je m'arrête. Il ne mérite pas se mourir aussi...Facilement. Je veux que sa mort soit quelque chose de lent et terriblement douloureux pour lui, il doit se sentir mourir petit à petit.

Personne et je dis bien personne ne s'en prend à Kim Jongin.

Et surtout, personne ne touche à Do Kyungsoo.

Je me relève en lui agrippant les cheveux, à partir de ce geste de le sors de la chambre en lre trainant dans le couloir.

A ma grande surprise Kyungsoo marche derrière nous. J'entends ses petits pas et ses reniflement.

Je m'arrête en attrapant une statue en pierre qui trône sur une étagère. Sans hésitation je donne plusieurs coups sur la cheville de Sehun, ce dernier hurle de douleur mais j'en est absolument rien à foutre.

À en juger par l'état de sa cheville j'en déduis qu'il ne pourra plus marcher et donc pas fuir si jamais je détourne mon attention.

Par la suite je le traine encore jusqu'à arriver au pied des escalier, et toujours sans hésiter je le laissee tomber jusqu'en bas.

Je me retourne pour croiser le regard appeuré et choqué de Kyungsoo.

C'est la première fois qu'il me voit comme ça et que je le vois ainsi.

"Jon...gin." Il éclate en sanglot et tend ses bras dans ma direction.

D'habitude c'est moi l'enfant qui quémande ses câlins et son attention. Ce soir c'est moi qui vais le rassurer.

Il me serre dans ses bras, ses larmes coulent abondemment au point d'en mouiller mon haut. Je caresse son dos en lui disant des mots apaisant et déposant des baisous sur sa tempe.

"Plus personne ne posera un doigt sur toi c'est compris. J'te l'jure..."

"Me laisse plus seul Jongin...Jongin, J-Jong..." Il halète, "Oh j'ai eu si peur..." Il pleur encore.

Bien que je sois en train de le consoler je ne dois pas oublier qu'il est en bas et que je dois m'occuper de son cas.