Ce sourire que je te donne tous les jours.
Il n'est pas le réel reflet de mon âme lourde,
Devenue un champ de ruine après son passage.
Ces morceaux que je ramasse, ont la même rage.
Devant les obstacles de la vie, je m'en écartes,
Devant eux mes yeux pleurent et mon cœur triste éclate,
Devant lui mes genoux s'abattent et tombent à terre.
L'âme se décompose lentement et erre.
Tout mon amour a quitté mon corps tout entier,
Les éléments se tournent vers moi et ont pitiés.
Mon souffle se coupe et la vie quitte mon corps.
Souvent pour certain, mon corps abrite un cœur d'or,
Pour moi, il a toujours contenu du poison,
Pour lui, il y a cru voir notre guérison.
