chap1

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Tout a commencé le jour de ma naissance... Comme on le dit souvent on ne peut pas decider de notre propre destin Dieu réalise tout à son propre grès...
AINSI mon premier cris coïncida avec le dernier souffle de ma chère et tendre mère. Je ne m en rappelle pas mais par le recit de ma tres chere tante arame qui fut la petite soeur de ma mere je parviens à avoir quelques souvenirs de ma mere. Mais aussi par les multiples clichés qui m ont été légué par mon père je peux dire de ma mere qu elle etait une belle femme simple au sourir radieux avec son teint noir d ébène qui justifie son africanité.. je n ai pas bénéficié de l amour maternel tout comme les autres enfants de mon age je n ai jamais su ce que c etait l amour parental.. j ai été élevée par ma tante maternelle qui ne mélangé aucun effort pour me mettre dans les bonnes conditions. A mes cinq ans j etais encore une toute petite fille pleine de joie jusqu'au jour ou dieu en a décidé autrement.. Ce jour là je rentrais de l école j'avais tellement hate de retrouver taty arame pour lui raconter ma belle journée.. je courais a toute allure pour rejoindre ma demeure et là j ai eu un fameux accident; toute ma vie a basculé. Un camion venait de me heurter et je fus entrée en urgence a l hopital principal de Dakar.. Dès que mon père fut parvenu de cette nouvelle il a malheureusement rejoignit ma maman(paix a leurs âmes).Il souffrait d un arrêt cardiaque. Ainsi survient l irréparable. On me nomma alors aisha la poisse... Apres cet accident je fus amputée de la jambe.. Insinuant que je souffre d un handicap.
Malgré mes multiples besoins malgré toutes les larmes qu elle a versé tanty araam ne m a jamais renié. Chaque jour ses amis prononcaient d absurdes paroles《Arame cette fille est à l origine de tous tes malheurs... Cette folle est une sorcière elle est venue la pour te tuer apres l avoir fait avec ses deux parents》. Ma tante n y avait jamais cru mais son mari et ses deux enfants qui etaient presque comme mes freres y croyaient sauf l un de leurs frères qui etaient toujours a mes côtés et me soutenait. Je grandi alors dans une société cruelle qui me traitait tous comme une démunie et pourtant mon handicap etait seulement physique mais pas du tout moral car je faisais toujours partie des meilleures de l école..
Ma vie au lycée etait un des plus durs passages dans ma vie.
J etais maltraitée par les eleves et par certains professeurs qui m ignorait lors des cours.
N empêche je n ai jamais baissé les bras et grâce a ma meilleure amie Aminata je suivais des cours particuliers durant les temps libres.
A l année où je devais faire mon baccalauréat, tanti arame m a malheureusement quittée suite a une longue maladie. Mes problèmes etaient loins de se terminer non ils fesaient que de s empirer de jours en jours

Aisha La PoisseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant