chapitre 1

15 1 0
                                    

"Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre". Victor Hugo.

Et je suis là , sans vraiment savoir quoi faire, assise dans se coin vide de la pièce sans but dans la vie , sans réel raison de vivre. Attendre le temps qui passe. Ces jours qui se répètent encore et encore.

- Lexi !! A table !!!

Et voila la voix de ma très cher mère qui se répète environs tous les 6 heures pour la même raison. Et comme a chaque fois je me lève et vais a table. Manger pour survivre.

Assise sur la même chaise autour de la même table ronde et les mêmes personnes : ma mère , mon père et mon frère.

Vous l'avais bien compris , la dépression m'envahit de jour en jour. Trouver un sens a ma vie n'est que peine perdu .

Mes parents ont l'espoir d'un jour me voir heureuse . Je sors de table ouvre un cahier et écrit une citation de plus : " Hell is empty. All the devils are here" . Seul le dessin me soulage parfois .

************************************************************************************************************

Il est 2h36. Et comme chaque nuit je me réveille et pense. Mon sommeil n'est jamais complet et mes cernes sont nombreuses. J'ouvres une boite ou se trouve des médicaments pour dormir puis j'en prends 2 ou 3. Je perds peut a peu connaissance .

************************************************************************************************************

-docteur , elle ouvre les yeux !!!

-vous m'entendez mademoiselle?? Il m'ouvre en grand les yeux et me prends le poux.

-où suis-je? dis-je.

-à l'hôpital ma fille, tu ne te réveillais pas ce matin.

-j'ai juste pris des médicaments pour dormir. On peut rentrer maintenant.

Le médecin me rectifia et me contraint à rester . Je détestais les hôpitaux. Je n'avais rien à faire là , je ne suis pas malade.

************************************************************************************************************

20H00 , la famille doit rentrer cher soit. Ma mère m'avait laissé de la monnaie . J'en profita pour me faufiler vers les distributeurs. C'est comme si j'avais une crise de boulimie d'un coup. J'appuyais sur tous les boutons : kinder, twix, sneakers, cola, bonbons...

-tu as l'air d'avoir faim . Une être vivant de mon espèce avait réellement échangé quelque parole avec moi? Ou était-ce mon pure et simple imagination? Je m'étais fais prendre la main dans le sac , plein de chocolat sur la bouche , un chignon à la vas vite , pyjama et pas maquiller.

-vas-t-en!! Je le regarder les yeux globuleux.

-tu sais ses distributeurs ne son pas que à toi.

Je finis par me lever et commencer à partir . Il ne me suivit pas et ne rajouta aucun mot.

KATSUEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant