Il y a des jours où l'on voudrait rester chez soi, à l'abri des dangers que recèle le monde et de la sournoiserie des êtres humains. Gabriel va en faire l'amère expérience...
Petit one-shot spécial poisson d'avril.
Genre : Humour, romance MM (couple...
Résumé : Il y a des jours où l'on voudrait rester chez soi, à l'abri des dangers que recèle le monde et de la sournoiserie des êtres humains. Gabriel va en faire l'amère expérience...
Nda : Bonsoir ! En attendant la suite du Porteur d'étoile (qui devrait arriver à la fin du mois si tout va bien) voici un petit texte écrit pour un petit concours organisé à l'occasion du 1er avril, sur un groupe Facebook : Les passionnés de littérature M/M.
Ne vous fiez pas trop au résumé, il ne s'agit pas d'un drame ! Quoique... ;)
J'espère qu'il vous plaira ;)
Bonne lecture :)
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Un délicieux poisson
Mains dans les poches, les yeux à l'affût du moindre mouvement suspect, le jeune homme méfiant hâtait le pas tout en sachant très bien que lorsqu'il aurait atteint le lieu dans lequel il devait se rendre, il serait alors au centre d'une véritable bombe à retardement. Gabriel soupira, les yeux froncés, tâtant son dos machinalement en voyant l'enceinte imposante face à lui. Il stoppa sa route et resta là figé un instant.
Une tape dans le dos le fit replonger brutalement dans la réalité crue.
— Bah alors, tu rêvasses ? résonna une voix moqueuse à côté de lui.
Le jeune homme tourna un regard blasé vers cette voix qu'il connaissait très bien, malheureusement. Ses yeux croisèrent un regard brun à la lueur malicieuse.
Gabriel soupira une nouvelle fois et passa sa main dans son dos.
— Qu'est-ce que tu cherches, professeur ? s'enquit son vis-à-vis agaçant.
— Rien... Tu permets, j'ai un cours à 8h30, je dois me dépêcher avant l'arrivée des élèves.
— Bien ! déclara l'autre en se mettant au garde à vous.
Gabriel leva les yeux au ciel et s'éloigna sans plus un regard pour son collègue.
Arrivé dans la salle des professeurs, Gabriel ferma la porte avec soulagement derrière lui. Il avait bien fait attention sur son trajet mais l'heure matinale lui avait évité bien des désagréments. Ce n'était qu'une accalmie. Gabriel savait parfaitement que le pire était à venir mais jamais ô grand jamais il ne se serait attendu à... ça !
Lorsqu'il ouvrit son casier pour y déposer ses cours de la journée, il fut surpris d'y trouver un sac en papier kraft. Dessus, il put lire : Pour mon adorable professeur. A la fois curieux et méfiant, Gabriel ouvrit le sac. Sa main trembla légèrement. Au fond, un morceau de tissu soigneusement plié dont il ne pouvait encore déterminer l'utilité. Lorsqu'il le sortit, ses yeux s'écarquillèrent, ses joues s'empourprèrent et son sang ne fit qu'un tour. Le jeune homme refourgua rageusement l'objet de sa colère dans le sac et le jeta au fond de son casier avant de claquer la porte. Il allait lui payer son arrogance !