sa grande surprise, ce fut sa tante qui en descendit. Dès l’instant où leur regard se fut croisé, un frisson le traversa des pieds à la tête.
Elle le prit dans ses bras et le serra dans ses bras à l’en étouffer.
Tata que t’arrive-t-il ? lui demanda-il une fois dégagé de son étreinte
Ne pose pas de question et suis moi, lui dit- elle d’un ton ferme
Mais tata …
Je t’en pris Hessan, ce n’est pas le moment. Tes parents ont grand besoin de toi.
Sans se faire prier, le jeune garçon précéda sa tante après avoir dit au revoir à son amie. Dans la voiture, la tension était à son paroxysme.
Hessan n’osait pas dire mot tant la peur lui nouait la gorge, il préférait ignorer ce qui se passait car il craignait le pire.
Quelques minutes plus tard, la voiture se gara devant le CHU de COCODY.
C’est à cet instant que Hessan prit conscience de l’ampleur de la situation.
Tata … Pourquoi gares-tu la voiture ici ? Qu’est-il arrivé à mes parents ? Dis le moi !
Sa tante fondit en larme sur le volant. Ce qui l’énerva assez pour qu’il descende de la voiture et se rua à l’intérieur de l’établissement en hurlant :
Papa, maman ! Où êtes-vous ?
Il s’égosilla ainsi pendant un bon moment sous le regard interrogateur de médecins, patients et visiteurs, jusqu’à ce que la voix éplorée de sa mère lui parvienne. Il se retourna aussitôt pour l’apercevoir.
Elle se tenait debout dans le couloir les larmes aux yeux, et vêtit d’un pagne avec un t-shirt blanc. Ils marchèrent l’un à la rencontre de l’autre d’un pas lent et indécis jusqu’à leur étreinte. Ils restèrent ainsi dans le silence de leur cœur entouré par le vacarme incessant des médecins et autres.
Abobo
01h37
Ce fut cette rude nuit que leur descente aux enfers à sa mère et lui commença. Il apprit par la suite que son père avait été assassiné par un gang, mais on ne les avait jamais retrouvés. Deux semaines après la mort de son père, sa mère et lui furent mis à la porte de leur maison par la famille de celui-ci. Sa mère avait entreprit toutes les démarches nécessaires pour la récupération de leur maison mais il se trouvait que le testament de son époux portait le nom de sa mère. Etant au chômage, sa mère eue pour seule décision, celle de se trouver un coin reculé où personne ne la connaissait et où il lui serait possible de subvenir à leur besoin.
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UNE NOUVELLE CHANCE
Random« Rien n'est plus tragique que de rencontrer un individu à bout de souffle perdu dans le labyrinthe de la vie »