chapitre 9

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  - Pour toi ça va être plus compliqué... Ou pas d'ailleurs! Que quelqu'un m'apporte un fusil. Il s'approcha encore plus de moi jusqu'à pouvoir me murmurer dans l'oreille. Tu aime le tir au pigeon?  

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J'eu un frisson à sa phrase. Il me faisait peur, mais rien sur moi, en tout cas je l'espérais, ne le montrait.

Il recula d'un pas et prit l'arme qu'un de ses chiens-chiens lui tendait. C'était un fusil plutôt simple et difficile à utiliser étant donné qu'il n'avait pas un bon viseur et qu'il était particulièrement lourd. Mais je ne m'inquiétait pas pour ça. Il le regardait avec un visage satisfait et un rictus aux lèvres.

- Quel magnifique objet. Je bénis la personne qui a crée cette invention. A-t-il dit en me regardant. Veux-tu bien me faire une démonstration de tes capacités ?

- Je pense que je n'ai pas vraiment le choix, si? Lui ai-je répondu, le ton neutre et la tête haute.

- Tu as tout compris. Il se mit d'un coup à rigoler. Il riait tellement qu'il s'en tenait le ventre. Puis d'un coup il arrête et reprend son visage de psychopathe. Je sens qu'on va bien s'entendre tout les deux. Il me tendit enfin le fusil que je pris d'un geste brusque toujours en le fixant droit dans les yeux.

- Ça m'en à tout l'air en effet. Où est le pigeon? 

- Hmm... Il se retourne et regarde ses sous-fifres un à un, puis les pointes du doigts. am... stam... gram... pic.. et pic... et... colégram! Il s'arrête sur un soldat qui avait l'air bien trop jeune pour être là. Félicitation mon grand. Tu es le pigeon!!! Dit-il en frappant des mains, enjoué.

- Je crois que vous avez mal compris, monsieur. J'ai demandé où était le pigeon.... pas qui était pigeon. J'avais osé remettre en cause les paroles d'un supérieur. Mais à l'heure actuelle, j'en avais strictement rien à foutre.

- Je ne crois pas t'avoir demandé ton avis il me semble. Il s'était retourné vers moi et avait retrouvé son visage de fou furieux. J'avais beau gardé mon sang froid, il n'en faisait pas moins peur.

Il m'avait tellement surpris que je ne savais pas quoi répondre à ça. Voyant que je ne répondrait pas, il se tourna vers le "pigeon" et lui ordonna de partir vers le bâtiment au bout de ce qui était avant une rue. Le jeune soldat, apeuré, hésita puis s'exécuta tout tremblant. Pendant ce temps je regardais l'arme. J'avais déjà un plan mais pour cela mon arme devait être la plus précise possible et, malheureusement, je ne pense pas avoir le droit à un coup d'essai. Au moment où le gamin arrivait au bâtiment mon arme était prête. Le caporal me fixait les bras croisés et le torse bombé. Je mis mon arme sur mon épaule, la tête penché sur le viseur. J'analysait tout; le vent, la distance, le poids de l'arme jusque la courbure de la terre. Je n'avais qu'un essai, je ne devais pas me tromper sur une donnée quelle qu'elle soit.

- C'est quand tu veux... Je n'ai pas vraiment de temps à perdre si tu vois ce que je veux dire. Aboya le caporal en regardant sa montre à gousset.

Je ne l'écoutai pas et commençai à prendre mon souffle. Le doigt sur la gâchette, mon pouls diminua, mon souffle se fit plus long. Je n'entendais plus que des murmures et mon cœur battre dans mes oreilles. Au moment où il vit le caporal prendre son arme à feu et venir vers moi, mon doigt exerça une pression. J'avais enfin tiré. J'ai alors baissé mon arme, le regard fixe en direction de ma cible. Je vis le caporal s'arrêter net et se retourner. Il n'y avait plus un bruit. On pouvait seulement entendre les cris des courants d'airs. Un rictus apparu au coin des mes lèvres. Le tir avait atteint sa cible. Mais ce n'était pas de l'avis de tout le monde.

Le caporal s'était retourné vers moi en applaudissant lentement le visage blasé.

- Bravo. Vous avez réussi à louper votre cible.

- Dites à votre soldat de revenir. Vous verrez que je ne l'ai pas loupé.

Il me regardait d'un air sceptique mais ordonna d'un geste de la main au soldat de revenir. La tension était palpable. Il y avait encore un silence de plomb, mais cette fois je pourrais bien être la cible. J'ai prit un risque en prenant cette décision mais même si j'y reste, je ne le regretterai pas.

Le jeune soldat arriva enfin à nous, tout tremblant et le visage trempé de larmes et de sueurs. Il tend alors son couvre chef à son supérieur. On pouvait voir un trou au milieu de l'étoile qui trônait à l'avant du couvre chef. Le caporal le prit et se mit à rire jaune.

- Ah... Tu veux jouer au plus malin avec moi? C'est un jeu perdu d'avance pour toi, tu le sais ça ?

- Oui... Mais je ne joue pas, Monsieur. Il me semblait qu'on vous aviez besoins de soldat. En tuer un aurait été une perte de main d'oeuvre, vous ne croyez pas?

- Je te préviens. Dit le caporal en venant en face de moi jusqu'à me frôler. Il continua en chuchotant a mon oreille. Fais attention à tes arrières. Une balle perdue ça peut vite arriver.

- Est-ce une menace, caporal?

- Prend-le comme tu veux. Mais j'avoue que je préfèrerai que tu le prennes par derrière.  Il se mit alors à rire à plein poumon et reparti vers ses petits chiens.

Cet homme me dégoûtait. À ce moment là,  je me rappelai de lui. Je ne l'avais jamais vu mais pas besoin de ça pour le connaître. Il avait une sacré réputation. On l'appelait "le caporal au grand cœur", ce qui est bien sûr ironique, ou encore "le caporal en rûte ". Et de ce que j'avais entendu, les femmes n'avaient aucune craintes à avoir face à lui. Par contre les soldats faisaient très attention de ne pas faire tomber leurs savons dans les douches communes si vous voyez ce que je veux dire. Donc sa phrase me dégoûtait d'autant plus. Avoir le caporal Moon en ennemi n'était pas du tout une bonne solution. Et malheureusement, je sens que c'était plutôt mal parti pour nous.

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Grand retour!!!! ^^

Pour être franche j'étais un peu bloqué au milieu du chapitre. J'écris et après je me suis dis: "comment je vais faire pour le tirer de là... merde xD"

Vos commentaires son très motivant donc n'hésitez pas!

Et votez si vous ne voulez pas que le caporal Moon vienne s'occuper de vous! ;)

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 27, 2017 ⏰

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