Chapitre 9. Cole.

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La douleur est un vide qui peu nous faire perdre la tête, à force d'être accentuée et profonde, elle finit par devenir un trou béant perçant votre poitrine au point de vous retirer toutes sensations de vivre. C'est comme ça que je ressens la douleur maintenant, à force d'être intense, mon corps s'habitue à plus me faire mal.

Tiraillé par mon  bras, le fait de voir tous le monde penchés au dessus de moi me fait tourner la tête.
-Faut faire quelque chose! Insistait Michonne.
-Faut rentrer on a pas le choix, on a rien comme soins ici, faut l'emmener et vite! Paniquait Dixon en me caressant le front.
La sueur coulant sur ma peau, le froid me paralysant les muscles, le stresse commence à monter en moi peu à peu.
Ma respiration s'accélérerait. L'inquiétude gagne peu à peu la situation. Soudain mon attention est portée sur les grandes portes vitrées de la supérette.
Les autres étant de dos, ils ne se doutent pas une seconde le piège qui se prépare.

Je me redresse d'un seul coup à l'aide de mon buste. En position assise et en me tenant le bras, j'attire l'attention des autres.
-Faut dégager et vite! Ordonnais-je.
Étonné, Rick regarde derrière lui et aperçoit tout un groupe  sortir des deux pickups garés devant la boutique.
-On dégage par l'arrière! Imposait Rick en se levant.
Dixon m'attrape vivement avant de me placer sur son dos. Une course contre la montre s'enclenche.

Arrivé devant l'issu de secours, Rick injure devant celle-ci.
-Merde elle est condamnée!
-Bon tout le monde se planque et on ferme nos gueule sinon on est mort. Ordonnait Dixon avant de s'en aller, lui et moi, à la recherche d'une cachette.

Arrivé dans le fond de la pièce, Daryl me pose au sol avant de bouger un énorme frigo.
-On va se cacher derrière, vient la! Disait-il après être entré.
Il me saisit en me calant entre ses jambes.

Plus un bruit se fait entendre dans le magasin qui semble désert maintenant.
Le clan rentre a l'intérieur de celui-ci, rigolant comme de bon potes, à première vue ils ont l'air cool mais détrompez vous, de nos jours les connards sont plus présent que les rôdeurs.
Apercevant Rick et Jesse, engouffrés dans un rayon dédié spécialement pour l'alcool, j'en déduis immédiatement que c'était une mauvaise idée de se cacher ici car de tels enfoirés se payent toujours une cuite entre potes pendant ces petites virées.

Rick et Jesse, leur couteau en mains, sont prêts à riposter si quelque chose tourne mal mais ils ne tiendront pas 30 secondes en étant 2 contre 10.
Les rires roques des hommes ne font que résonner dans l'étendue du magasin cependant un en particulier retient mon attention car celui-ci ne partage pas la même joie que les autres, de son air sombre et réservé, il se tient en retrait par rapport aux autres malgré qu'il soit en tête de la marche. C'est sans aucun doute c'est lui le leader de la troupe.
De sa grande taille, de ses cheveux noirs et ses yeux verts, son charisme en fait froid dans le dos.

Fumant sa cigarette il arrête sa marche et les autres se stoppent immédiatement derrière lui tels de misérables chiens dominés.
Jetant son mégot encore allumé d'une cendre rouge, il se retourne tout en ajustant sa veste en cuire.
-On garde les mêmes groupes habituel, le premier qui s'excite un peu trop je le dégage. Compris? Ordonnait l'homme.
Les dominés acquiescent sans broncher.

Des groupes de deux se forment immédiatement, le leader fait alors équipe avec le plus jeune de l'équipe.
Contre toute attentes ils confirment mes pires craintes. Se dirigeant vers les bouteilles d'alcools, je sais pertinemment qu'ils vont êtres découverts sur le champ.

Je suis alors pris d'un élan complètement fou. "Mais qu'est-ce qui te prends?!" Me hurle ma conscience. "Je sauve mes amis." Lui répondais-je.
Sauf qu'il ne s'agissait pas de ma conscience mais bien de Daryl qui tente de m'agripper le bras en vain.
Je sors de ma cachette et me livre à découvert.
Des armes sont alors braqués sur moi. "Victoria tu es faible ne tente rien." Parlais-je à moi même.
-Qu'est-ce qu'un jolie petit bout traîne seul par les temps qui courent ? Demandait l'un des hommes avec un sourire sadique en coins.
Sans s'y attendre il se prend un violent coup de coude dans le nez ce qui provoque sa chute. Se plaignant au sol et le sang dégoulinant d'entre ses mains, il gémit face contre terre tout en baissant les yeux savant qu'il a fait une erreur.
-Je t'ai dis de l'ouvrir ?! Non! Alors la ferme. S'énervait le leader.
Je ne vais pas mentir à moi même, il me fait peur. Il a l'air si imprévisible.
Sentant le liquide chaud s'échapper de ma blessure et s'infiltrer cette fois entre mes doigts, j'essaye de compresser mon bras pour le stopper.
Fronçant des sourcils tout en regardant mon bras puis mon visage, l'homme s'approche de moi.
-Fait voir.
Sans m'interposer, je m'execute. Daryl doit être fou de rage à cause de son impuissance face à la situation.
-Tu viens avec nous. Affirmait-il.
-Vous me touchez pas. Crachais-je.
-Si tu restes la, seul, tu vas y rester.
Voulant protéger ma famille, je suis obligé de les convaincre que je suis bien retiré de tout groupe. J'hoche légèrement de la tête et commence à le suivre.
-Arche porte la, elle est trop faible pour marcher. Ordonnait le leader d'un geste de la main.
Soudain un homme chauve et plutôt musclé m'agrippe pour me porter dans ses bras.

Avant de quitter cet endroit, je regarde Daryl qui me lance un regard de terreur derrière une planche en bois.
"Je t'aime." Lui soufflais-je de me lèvres sans aucun son.
La nuit commence à tomber peu à peu, les derniers rayons de soleil s'engouffrent derrière la forêt.

M'asseyant dans l'un des pickups, je commence à vraiment regretter mon geste, ai-je proclamé ma mort?
Le leader prend place à mes côtés et démarre le véhicule. Aucuns autres hommes montent dans la voiture, j'en déduis qu'il s'agit du 4X4 du boss.
-Tu as peur ? Me demandait-il sur la route.
Je préfère pas répondre et resté méfiante auprès de lui. Je lui décroche un semblant de rire mais pas un rire sincère mais plutôt sarcastique et froid.
-Je suis Cole. Que tu me donnes ou pas ton nom je m'en fou si ça peut te rassurer je vais pas te violer.
"C'est rassurant." Pensais-je ironiquement.
-Je viens probablement de te sauver la vie, je t'emmène voir un médecin car ton bras est degueulasse.

Freinant brusquement, je manque de me prendre l'avant du véhicule en pleine tête.
-Je suis navré mais je vais devoir te bander les yeux pour pas que tu puisses retenir le trajet.
Me yeux sont alors plongés dans le noir complet. Ma respiration s'accélère quelque peu.
D'une main sur l'épaule, il me provoque un sursaut.
-Ne stresse pas, je suis pas du genre à torturer, du moins les femmes. Riait-il.
J'adore son sens de l'humour. Ironie bien-sûr.

Au fur à mesure du trajet, un bruit d'eau se fait entendre. Cela me tracasse l'esprit. Il s'agit un son qui ne m'est pas inconnu mais d'où vient-il.
Je me torture l'esprit jusqu'au moment où un électrochoc parcoure mes pensées.
Il s'agit d'une cascade.



Voilà le chapitre est terminé, j'espère qu'il va vous plaire! En tous cas vos commentaires m'ont fait plaisir donc j'espère que vous allez donnez vos avis sur ce chapitre que j'ai beaucoup travailler quand même. Bisous les amis ! ❤️❤️

À Cœur Ouvert. Tome 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant