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J'étais là, dans ce café.

C'était un vendredi comme les autres, mes cours aux Beaux-Arts étaient terminés depuis treize heure vingt et, comme à mon habitude,  je m'étais installé en terrasse de La Chanceuse, une sympathique brasserie où je  venais toujours pour travailler et finaliser mes croquis tout en buvant un bon thé fumant.

L'air était frais mais le soleil radieux, j'étais totalement absorbé par mes dessins, ne prêtant aucune attention aux autres citadins venus boire un verre ou manger un morceau, rien ne comptait que mon travail et ces ébauches d'une copie de Terrasse du café le soir par Van Gogh que je devais rendre à mon Superviseur pour lundi. 

Je m'activais, griffonnant et gommant les imperfections de mes croquis quand un brouhaha sur ma droite me fit tourner la tête. Un groupe de cinq amies s'installait, riant parlant  fort et faisant de grands gestes pour appeler le serveur.

Je leur lança un regard en coin que -j'espérais intimidant- dans l'espoir qu'elles se taisent enfin, mais dû me résigner à mettre mes écouteurs sans aucunement obtenir le silence.

Quelque peu sur les nerfs je me remit à crayonner, tout de même décidé à finaliser mes travaux.

Mais, c'est alors que quelqu'un bouscula ma table, faisant tomber quelques gouttes de mon thé sur mes feuilles.

Furieuse je leva la tête prête à en découdre mais, aperçut un jeune homme en trench-coat gris qui s'éloignait rapidement, slalomant entre les tables.
Un détail de son anatomie me frappa, me sautant directement aux yeux: Ses cheveux en bataille, totalement décoloré et d'une blancheur immaculée.

Étonnée, je l'observai s'éloigner, laissant mon crayon en suspens au dessus de mon papier canson.

Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose m'intriguait chez ce garçon, peut être était-ce dû à son look très strict et branché qui contrastait avec sa couleur de cheveux peu commune ? Ou simplement le fait qu'il aie bousillé une partie de mes croquis ?

En soupirant je m'arracha à sa contemplation, au moment même où, semblant chercher quelque chose il s'approcha du groupe des cinq filles et leur demanda poliment si il pouvait s'asseoir à leurs côtés.

Évidemment, elles acceptèrent.

Agacée, je replongeais dans mon travail, épongeant les gouttes de thé avec un mouchoir, me forçant à oublier les rires des filles juste à côté de moi, qui minaudaient toutes avec l'inconnu.

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Voilà le tout premier chapitre ! J'espère qu'il te plaît, n'hésite pas à laisser un com ou même à voter si le cœur t'en dit 😼

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⏰ Last updated: Apr 14, 2017 ⏰

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