Chapitre 23

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- Vas s'y, dis moi .
- Tu es dans ta chambre ?
- Bas non , j'suis dans la piscine sous l'eau . Bien sûr que je suis dans ma chambre vu que ...

Je m'arrête de parler car il ne sait pas que ma famille a prit toutes affaires a part les miennes et a déménagé. D'ailleurs personne ne le sait et je veux que personne ne le sache ! J'ignore où il ont bien pu partir. Je devrai demander à l'école de mon frère si ils savent où ils sont. J'irai plus tard dans la semaine, pour le moment je dois me reposer et profiter de mes amis.

- D'après la météo, il fait très beau dehors ! Tu devrais sortir, me conseille Jack .

Je raccroche puis je sors de ma chambre et descend les escaliers. Je ressens la fatigue dans le moindre de mes gestes lorsque je m'accroche à la rampe de l'escalier pour descendre, lorsque je commence à marcher vers le jardin en passant dans la cuisine pour prendre quelque chose à grignoter. Hier, je me suis endormi sans rien manger.

Dehors, il fait beau, très beau, il y a un grand soleil et aucun nuages juste le ciel bleu. Je m'installe près de la piscine et m'y allonge. Je me demande pourquoi, Jack a absolument voulu que j'aille à l'extérieur. Je sens mon portable vibrer dans une de mes poches. Je le prend et me rend compte qu'une personne veut me joindre alors je décroche sans regarder qui est cette personne.

- Alors tu es bien dehors ?

Jack, j'aurais dû m'en douter. Il ne pouvait me conseiller de sortir sans me rappeler et bien vérifier que je suis dehors même si je pourrais lui mentir. Il sait que je ne lui mentirais pas, en tout cas, pas sur ça.

- Parfait, je suis allonger sur le rebord de la piscine. C'est le paradis !

- Pendant ce temps, ton cher ami est également allonger mais sur de l'herbe au milieu du minuscule jardin à Paris .

Je l'imagine, allongé sur la pelouse encore humide par la rosée du matin, avec son tee-shirts noir, son jeans fétiche et ses basket Nike rouge. Son portable sur haut parleur, juste à côté, lui permettant d'avoir les mains libres. Ses bras derrière la tête qu'ils lui servent d'oreiller et ses jambes croisés. Pendant que moi, je suis sur le rebord de la piscine, sur un sol en bois clair avec un short en tissu ainsi qu'un débardeur blanc recouvert d'un sweat à capuche Nike noire, mon portable à la main, mes jambes repliées sur elle-même.

- Maintenant, dis-moi ce que tu as à ma dire.
- Très bien, je te le dirai mais pas tout de suite. Je ne peux pas te le dire au téléphone, dit Jack puis il raccrocha.

Il m'a raccroché. Il m'a fait sortir de mon lit pour qu'au final, il ne me dise rien ! Il va me le payer plus qu'il ne le croit. Il viendra me voir puisqu'il ne veut pas me parler au téléphone, il est obligé de venir, ici. Il doit sûrement imaginé que je suis en colère mais que je vais l'attendre, mais il se trompe. Je vais vivre ma vie et si je le croise. Et bien, je le croiserais, ce n'est pas grave. J'ai des amis et de la famille a retrouvé. Je vais retourné au lycée, passer mon bac et le réussir. Je ferai des études puis aurais un métier et je gagnerai ma vie. Au final, ce voyage à Paris m'a beaucoup appris, il faut se fier a personne même les personnes qui vous sembles digne de confiance, ne le sont peut-être pas, il ne valent pas la peine que vous soyez déçu.

Je resta allongé sur le rebord de la piscine toute la matinée jusqu'à ce que mes amis viennent me tenir compagnie. Ils étaient triste que je ne sois pas venu à la soirée d'hier soir mais ne m'en voulaient pas. Nous avons mangé chez Théo puis nous sommes retournés au lycée. J'ai le bac qui m'attends ! Tout les professeurs étaient ravi de me revoir saine et sauve par contre, ils me posaient beaucoup trop de questions auxquelles je n'étais pas prête à répondre n'ayant aucune réponse.

Ensuite, mes amis et moi, avons fait un truc qui nous arrive jamais : faire du shopping. Et oui ! Nous avons fait du shopping. Bon, à part Adèle, personne à acheter quelques choses.

- Tu peux me rappeler pourquoi on est là ? m'avait demandé Théo.
- J'en sais rien mais je veux me barrer tout autant que toi !

Il est deux heures du matin et je n'arrive pas à dormir. Je dois me lever dans cinq heures pour aller en cours. Enfaite, je crois que je n'arrive pas à dormir dans cette maison car elle me rappelle trop de souvenir. Pour le moment, sachant toujours pas où sont passé le reste des occupants de cette maison, je ne me sens pas à ma place, comme si j'étais en territoire ennemi et que je pouvais me faire expulser à chaque secondes.

- Putain ! Pourquoi vous êtes parti ? Hein ! je pense à voix haute en voyant une photo de nous quatre accroché au mur.

Je me lève de mon lit puis troque mon bas de pyjama pour un jeans. Je sors de ma chambre et vais au garage. Je trouve mon vélo tout au fonds de la pièce de 25 mètres carrés, caché par des boîtes en cartons remplis de mes affaires de quand j'étais petite. Ici, aussi, il n'y a que les affaires qui m'appartiennent. La pensée qui m'ont abandonné fait couler une larme le long de ma joue. Je grimpe sur mon vélo rouge que j'ai eu pour mes 16 ans de la part de mes grands-parents et quitte la maison.

-Toi, au moins, tu es toujours là.

Cela faisait longtemps que je n'étais pas grimper sur mon fidèle vélo rouge. Je dois avouer que je me sens un peu mieux, monter sur mon vélo m'a toujours procuré le plus grand bien. Je ne sais pas où je vais, je n'ai pas d'idée précise. Je me contente juste de rouler et de prendre les directions aux hasards. Je finis par arriver dans le quartier d'Adèle. Je ne suis plus qu'à quelques maisons de sa maison lorsque je vois qu'une fête bat son plein chez ses voisins. À tout les coups, elle y est avec Théo. Je me pose mon vélo contre le mur de la maison et entre dans la maison.

Je reconnais pleins de gens du lycée qui sont, la plupart totalement bourré ou défoncé. Je sors de la maison et arrivé dans le jardin où se trouve une magnifique piscine remplis de lycéens entre train de s'éclater. Un peu plus loin, se trouve un jacuzzi.

Jess et ses pouvoirs [ EN CORRECTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant