La nuit du cinquième jour.

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Bonsoir lecteur, il est 1 h 30 du matin et nous sommes chez la grand-mère de Dahpné. Je ne me sens pas très l'aise avec elle. Je ne lui fais pas confiance. Daphné dors dans le lit a poing fermé. Moi je t'écrit mes ressentis, ma vie, mes envies à la lumière de la lune. Tu te demandes surement pourquoi mon amie nous avons quitté Mulhouse. Je n'ais pas vraiment envie de te donner la raison véritable, tu ne pourrais pas me comprendre. Tu me traiterais de folle, de victime. Tu ne pourrais pas comprendre ma vie en un mot. J'ai trop de regrets en moi, j'ai trop de blessure ouverte. Je ne veux plus supporter tout ça. Peut_être que personne ne lira ce journal, peut être que je parle à personne, mais peu m'importe, j'ai envie de croire que tu existe. Je vais te raconter mon histoire, je vais te raconter ma vie.

Comme tout enfant je vivais dans une innocence incomprise des adultes. A mes 6 ans ma mère nous a abandonné. Elle est parti avec un autre. Je n'ai pas compris sur le coup. Je n'ai pas compris que depuis le début j'étais une erreur. Je n'ai pas compris que personne ne voulait de moi. Je n'étais pas désiré. J'ai continuer ma vie sans comprendre ce qui m'entourait. Je me suis renfermé dans mon innocence enfantine. Au collège j'avais la même innocence qu'a mes 6 ans. Mon rideau de mensonge commençait a se briser en moi. Je commençais a voir la verité. Je comprenais finalement ce que j'étais vraiment. Au collège, je me faisais harcelé. Je ne savais plus ce que j'étais. Je ne comprenait pourquoi personne ne m'aimais ? Qu'avais je fait pour supporter cela ? Pourquoi moi ? Je n'étais pas désiré. Je devais mourir.

J'ai fait une tentative de suicide et j'ai echoué. Pourtant j'aurais du réussir, j'aurais de mourir. Mais elle m'en a empêcher. Daphné m'a sauvé la vie. Elle aussi se faisais harcelé avant. Elle avait anticipé mon coup. Je lui devais la vie. C'était la seule personne à vouloir de moi. La seule personne à m'aimer. Je la suivrais jusqu'au bout du monde.Un jour elle m'a avouer de vouloir fuguer.

 Et voila comment on en est arrivé là. Merci d'avoir écouté mon coeur. Et merde je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Bon je te laisse, Lou.

Le Journal d'une FugueuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant