Elle était là. Seule. Posée sur le sable chaud, regardant le soleil se coucher sur la mer. Elle tenait ses genoux entre ses bras. Elle était dans sa coquille. Je ne voulait pas la perturber dans ses pensées, mais j'avançai doucement près d'elle. Je m'approchai d'elle, comme on s'approche d'un oiseau, pas après pas, tout en s'assurant qu'il ne nous remarque pas afin qu'il ne s'envole pas. Je pris place à ses côtés.
- Tu penses à quoi?
- A rien.
- Tu penses que c'est mal de ne penser à rien?
- Sûrement. Mais c'est suffisant.