Complicité.

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Aerith déposa quelques secondes après un petit bout de papier entre les mains de Fred. "Panne de reveille.
Plus sérieusement, j'ai eu beaucoup de mal à dormir, un mauvais cauchemar qui n'a cessé de me hanter cette nuit.
Mais ne t'inquiète pas ;)."
Il lui répondit rapidement en chuchotant, avec un sourire en coin : "Je peux dormir avec toi ce soir si tu veux."
Elle s'étouffa en se retenant de rire et enchaina sur une quinte de toux qui installa un silence gênant le temps d'une minute. Fred se retenant autant qu'il pouvait de rigoler.
MacGonagall repris son cours une fois les excuses d'Aerith prononcées.
Encore rouge d'essoufflement, elle lança un regard glaciale à Fred qui tentait encore de retenir un rire.

À la fin du cours, les jumeaux et Aerith n'ayant pas le même cours se donnèrent rendez-vous en fin d'après-midi dans la salle commune. Ils partirent chacun de leur côté quand soudain, Fred fit demi-tour et courru derrière Aerith, il l'attrapa par la main et lui chuchotta à l'oreille "je ne plaisantais pas tout à l'heure." puis il repartit aussi vite qu'il était arrivé.

Les mots de Fred se répétaient en boucle dans la tête d'Aerith. Son ami était-il vraiment sérieux ? Disait-il ça pour rigoler, parce qu'elle pouvait lui plaire physiquement ou était-ce plus que ça ?..
Elle se tracassa avec ces pensées pendant tout le long de son cours de potions. Jusqu'au moment où un projectil inconnu frola son crâne de peu. Elle releva la tête en panique et aperçu son sombre professeur la fusiller du regard.
"Vos pensées sont-elles plus instructives que mon cours Miss Delor ?"
"Non professeur. (Mais bien plus passionnant." pensa-t-elle au fond d'elle même.) en ne lâchant pas son professeur du regard.
"Je vous prierez donc de rester attentive."
"Bien professeur."
Rogue repris son cours et très vite la jeune fille repris elle, le cours de ses pensées.

Après les cours, quand elle rejoigna les deux jumeaux, un silence gênant et une légère distance s'étaient installés entre Fred et Aerith. Georges s'en rendit compte très vite et mima de s'étirer en baillant avant de lancer aux deux autres qu'il allait se coucher en premier.

Les deux restants continuèrent leurs devoirs en silence puis le jeune roux brisa le silence doucement.
"Tu m'en veux pour ce que je t'ai dis tout à l'heure ?"
"Comment ? Non, non, pas du tout, c'est juste que.. Je ne m'y attendait pas, et que j'ai du mal à comprendre."
"Si c'était sérieux, tu me répondrait quoi ?"
"..."
"Haha, ne te prends pas la tête Aerith ce n'était qu'une blague ! A par si tu veux venir jouer dans mon lit." lui lança-t-il avec un grand sourire et un clin d'oeil.
Elle lui sourit et lui mis un coup de coude dans le bras, qui provoqua un gri aiguë de douleur.
Ils discutèrent de tout et de rien encore quelques instants puis Aerith, fatiguée, se leva pour rejoindre son lit, elle souhaita bonne nuit à son ami. Elle resta debout sans bouger puis, d'un coup, fit un léger baiser sur la joue de Fred avant de partir d'un pas pressé.
Le jeune rouquin, immobile, posa une main sur sa joue, qu'il sentait chauffer sous sa paume. Se sentant rougir, il pris rapidement la direction de sa chambre, dans laquelle son frère, très bien réveillé, attendait avec impatience le retour de son frère.

"Dis-donc, tu me semble bien rouge mon cher frère." taquina le premier.
"Je .. Vois pas de quoi tu parles." tenta de mentir Fred qui, a son grand désarroi était encore bien rosie par le baiser surprise qu'il venait de recevoir sur la joue.
"Tu parle, même tes oreilles ne peuvent pas mentir." George explosa de rire face au visage contrarié de son frère.
"Ça va, ça va, arrête de te moquer.
.
.
Tu n'imagine même pas l'effet que me fait Aerith.." avoua Fred en chuchotant.
"Oh je m'en doute bien frérot, je ne suis pas encore débile et je te connais bien assez haha, alors, raconte moi pourquoi ce coup de soleil express en quelques minutes ?"
"Oh heu, elle m'a embrassé.."
"QUOI ? MAIS.."
"Calme toi ! Sur la joue seulement !"
"Ouf, fallait me le dire plus tôt, j'ai cru avoir loupé trois épisodes là."
"Si tu m'avais laissé finir aussi."
Ils rigolaient tout les deux comme des enfants.

Les deux rouquins changèrent finalement de sujet puis finirent par aller dormir.

Une Promesse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant