Chapitre 2

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(Média: Rudolph)

Rudolph s'empara donc d'une pince argenté et s'approcha de la tête de Grace.

- Ouvre grand la bouche, ma chérie! On va jouer au dentiste!

Niclaus maintint la tête de la rousse, bouche ouverte, alors que Rudolph commençait à arracher les dents une à une. Le sang giclait dû à la violence des mouvements du jeune homme. D'abord les molaires, jusqu'au canines, et finalement les palettes. Les cris rauques de Grace résonnaient en écho contre les murs de béton armés.

- Lâchez-moi, bordel! Supplia-t-elle alors que ses deux tortionnaires s'éloignaient à nouveau.

Le grand brun attrapa le bras de la femme et d'un mouvement sec, lui brisa l'index, puis le majeur. Après seulement une ou deux minutes, tout ses doigts se retrouvèrent dans le même état: les os broyés. Rudolph tendit alors un économe à légumes à Niclaus:

- Tenez maître, scalper lui les bras! Elle est toute pâle la pauvre, redonnons lui des couleurs!

- Quel bonne idée! En plus le rouge va s'accorder à merveille avec ses jolies bouclettes rousses.

Niclaus commença donc à lui couper de longues bandes de peau blanche. Le sang coula abondamment, créant de petites flaques écarlates au sol. La gorge de Grace était écorché à force de crier à tue-tête, ses poumons étaient en feu. Et d'un coup le silence revint brutalement. La rousse s'était évanouie à cause de la douleur trop intense.

- Va chercher un sceau d'eau glacée. Ordonna froidement Niclaus.

Rudolph quitta la pièce en sifflotant joyeusement, quoique lugubrement, un cantique de Noël, et revint plusieurs minutes plus tard, sceau en main. Il le tendit à son maître, qui balança l'eau sur la figure de Grace. Elle ouvrit les yeux en sursaut, et prit de grandes goulées d'air afin de retrouver un minimum de lucidité.

- Vous êtes malade, deux putain de détraqués mentals. Relâchez-moi bordel...espèces de psychopathes de mes deux! Claironna la femme.

- Oh..trésor, c'est gentil de dire ça de nous alors que tu ne nous connais pas encore! Nous apprécions, vraiment. Mais ce qui aurait été mieux encore c'est que tu complimente aussi ton fils au lieu de le rabaisser comme tu l'as fait. C'est pas gentil ça. Alors tes jolies noms d'oiseaus tu te les mets dans le cul! Répliqua Niclaus.

- Maitre, tout ce sang commence à me donner soif.

Niclaus eu un sourire narquois.

- Apporte le nécessaire, Rudolph. Ordonna-t-il.

Le fidèle revint donc un court instant plus tard avec un énorme mélangeur en main, un verre, une paille, et une canne de chantilly. Il posa le tout sur une table, tendis que le Maitre s'approchait de la garce rousse avec un cimeterre pour le moins coupant. Il prit le pied de Grace d'une main et le leva bien haut dans les airs alors qu'elle protestait bruyamment à l'aide de grands cris gutturaux. Puis il abattit la lame tranchante sur sa cheville. Un coup. Deux coups. Trois coups. L'homme s'éloigna de la femme, son pied tranché dans la main. Il retira bien évidemment la chaussure qui y était encore et coupa le pied en deux, afin qu'il entre plus aisément dans le mélangeur. Il mit en marche la machine qui ne mit que cinq petites minutes a réduire en bouillie le membre manquant de Grace. Il versa la mixture dans le verre, le couvrit de chantilly et y planta la paille.

- Bois, ordonna Niclaus en tendant le verre a la jeune femme, qui était resté éveillé malgré son horrible amputation improvisé.

- N-non, repliqua-t-elle. Je veux pas..c'est atroce..

- Je ne t'ai pas demander ton avis petite sotte! Tu bois et c'est tout!

L'homme lui enfonça la paille dans la bouche et lui pinça le nez pour la forcer à boire, ce qu'elle fit et...

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Et c'est la fin du deuxième chapitre mouhahahahah!

Cadeau ensanglanté (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant