Young, Wild & Free (Tome 4) : Nouvelle génération.

Chapitre 70

C'est le réveillon de noël aujourd'hui.
Généralement j'aime bien les fêtes de fin d'années,
Mais cette fois-ci c'est différent,
Vu les circonstances.

Je me suis déjà préparé,
Et là je suis en train de m'occuper des cheveux de mon frère.
Je lui ai fais des nattes couchées,
Parce que c'est ce qu'il m'a demandé.

Moi : voila, j'ai terminé.

J'ai tourné le miroir face à lui,
Tandis qu'il était adossé contre des oreillers sur son lit.

Saint : c'est super beau, merci Nori.

Moi : de rien. Tu veux que je t'aide à mettre se chemise ?

Il soufflait.

Saint : tu sais Nori, je peux encore m'habiller tout seul.

Je soupirais.
Je sais qu'il peut,
Mais je préfère éviter le danger.
Il ne doit pas se fatiguer.

Saint : j'aime pas quand tout le monde est comme ça avec moi, j'ai l'impression d'être un bébé.

Moi : c'est parce qu'on s'inquiète pour toi.

Saint : il ne faut pas t'inquiéter, ça va aller.

Il avait dit ça très sereinement,
Et son comportement m'avait beaucoup intrigué.

Moi : qu'est-ce qui te fais dire ça ?

Saint : elle me l'a dit.

Je fronçais les sourcils.
Mais qu'est-ce qu'il raconte encore ?

Moi : de quoi tu parles ?

Saint : maman a dit que ça va aller. Elle est venue me voir dans mon rêve et elle m'a dit de ne pas avoir peur.

Moi : c'était quand ça ?

Saint : cette nuit. J'avais vraiment l'impression qu'elle était vraiment la avec moi, tu sais? Ça avait l'air si réel.

Moi : comment c'était ?

Saint : elle m'a caressé les cheveux, et je me suis réveillé. Elle avait un très beau sourire, et elle ressemblait à un ange. Elle est vraiment très belle.

Je souriais.

Saint : elle m'a dit que je lui avais manqué et qu'elle était fière de moi. Ensuite elle m'a dit de ne pas avoir peur parce que les choses allaient s'arranger. Mais ça je le savais déjà...c'est ce que Lana m'a dit quand on était dans le camion pour aller à l'hôpital. Et maman l'a dit de la même façon...alors j'ai compris que c'était sûrement vrai. Comment c'est possible ? Ça avait l'air si réel...

Moi : peut-être qu'elle était vraiment la.

Saint : et tu sais ce qu'elle a fait ensuite ?

Je secouais la tête.

Saint : comme elle savait que j'avais encore sommeil, elle m'a tenu la main et elle s'est allongée à côté de moi jusqu'à ce que je me rendorme. C'était magique.

La porte s'est ouverte,
C'était papa.

Papa : tout va bien ?

Saint : espace personnel papa ! T'as pas cogné !

Papa : oh c'est bon...je venais voir si tu étais prêt.

Saint : je suis prêt papa.

Papa : vous faisiez quoi ?